Rebirth [TWD] Daryl Dixon - OC / TOME 1

Chapitre 8 - Guerre et tête qui tombe

Chapitre 8 –Guerre et tête qui tombe

LAURA

C'est dommage, j'aurai fait une excellente voyante. J'avais raté ma vocation. Nous réagîmes vite en courant le plus rapidement possible pour prévenir tout le monde. Rick s'occupait d'aller voir les habitants de la prison pour chercher des volontaires afin de participer à la guerre qui allait commencer. Maggie était chargée de fournir à tous les volontaires une arme. Quant à moi, j'avais la responsabilité d'aller mettre ceux qui ne se battaient pas, en sûreté. Les enfants étaient tous ensemble accompagnés d'adultes lourdement armés pour les protéger, tout ce petit monde était caché au fin fond de la prison.

Je ressortis dehors devant la prison alors qu'un silence de mort régnait. Laguerre n'avait pas encore commencé. Les deux camps se toisaient en silence. C'est alors que je remarquai, horrifiée, qu'en première ligne du camp adverse se trouvaient le Gouverneur ainsi que Beth et Michonne à genoux, face à nous. Mon cœur se serra. Merde. Ça n'avait pas encore commencé que ça n'annonçait rien de bon pour notre parti... Il fallait trouver un compromis, de toute urgence. Je vis Rick s'approcher en silence vers la première grille. Il voulait tenter de dialoguer. Mais le Gouverneur était pire que ce que l'on pensait. Il n'était pas un tyran. Il était un exterminateur. Lorsque Maggie croisa le regard du leader, elle se mit à courir vers les grilles encore fermées. Vers sa sœur. Avant même qu'elle n'eut fait la moitié du chemin, le Gouverneur brandit le sabre de Michonne et décapita la jeune fille. Tout alla très vite.

Le hurlement de douleur de Maggie me provoqua un sanglot qui resta coincé dans ma gorge. Rick la retint et la plaqua au sol tandis que les dizaines d'hommes derrière le Gouverneur nous tirèrent dessus. Nous nous mîmes à l'abri. Je vis à peine Michonne profiter du chaos grandissant pour récupérer son sabre et embrocher le Gouverneur dans la jambe, avant de partir en courant. Je sortis mon arme, comme tous mes camarades, et nous tirâmes. Je visais à peine, sonnée parla mort qui s'était de nouveau abattu sur notre groupe. Cette fois-ci elle avait choisi une jeune fille qui avait à peine vécue.Hormis les enfants et Carl, elle était la plus jeune. Elle était également la plus gentille, la plus généreuse des personnes que j'avais rencontrées depuis cette foutue apocalypse. Mais maintenant,elle n'était plus.

Tout ce qui nous importait, c'était de réduire à néant nos ennemis. L'énorme fusillade semblait ne pas avoir de fin, tant nous enchaînions les chargeurs. Les cliquetis des balles qui tombaient sur la cour goudronnée de la prison tintaient à mes oreilles. Comme nous l'avions prévu, nous étions un nombre conséquent face à nos ennemis. Non seulement ils étaient moins nombreux mais en plus ils tombaient quasiment comme des mouches.

C'est alors que le Gouverneur, toujours debout, abattit sa dernière carte. Le tank se déplaça dans un bruit assourdissant et il fonça dans les grilles qui nous protégeaient du monde extérieur. En les voyant tomber, je réalisai qu'elles étaient de toutes façon prêtes à céder. À la minute où les grilles étaient à terre, une foule de rodeurs déboula. Ça allait se compliquer pour nous.

- Rodeur ! Hurla Carol, qui se trouvait en première ligne.

Je vis certains de nos combattants, hommes et femmes, ranger leurs armes à feu pour prendre toute sortes d'objets pointus. Carol me rejoignit à l'arrière. Nous étions les derniers remparts avant la prison. Je vis Rick courir à toute vitesse vers le tank. Il dégoupilla ce qui me semblait être une grenade, pour ensuite ouvrir l'engin et la jeter à l'intérieur. Je me chargeai de tirer sur les rodeurs autour de lui afin de lui créer un passage pour revenir jusqu'à nous.
Une énorme explosion se produisit, réduisant à néant la bête du Gouverneur. Je regardai partout autour de nous, sans trouver la personne que je cherchais : Maggie. Un frisson me parcourut alors que Carol tua un rodeur qui m'avait agrippé le bras de ses doigts squelettiques et sales. Cela signifiait que les rodeurs avaient réussi à traverser toutes nos lignes de défense. Qu'ils allaient bientôt pouvoir entrer dans la prison. Et ça allait être un carnage pour nous tous. Dos à dos, Carol et moi étions en sueur.Nous transpercions tout ce qui grognait autour de nous. Ils étaient de plus en plus. Mais nous tenions. Il le fallait. Nous vîmes nos amis nous rejoindre. Bob, Rick, Michonne se frayèrent également un chemin jusqu'à nous. Nous étions tous en cercle, avec d'autres combattants qui nous rejoignaient un à un, et nous luttions contre la horde qui se présentait à nous.