Partir XXIII :

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XXIII

Bramane est mort de rire. Il rigole à s'en péter les côtes , les larmes au bord des yeux plus gros que le monde.

Sah il devient de plus en plus con j'vois pas ce qu'il y'a de drôle.

Brams- -rires- C'est chaud ça wallah ! Après elles ont réagit comment ? Et toi t'as dit quoi même déjà ?

Il kiffe trop faire la commère, qu'aucun détail de ma p'tite ive de pouilleux ne lui échappe.

J'aime pas ses plans foireux au putneg.

Lui - Azi assure wesh ! C'est que moi , tranquille.

Je souffle et lui raconte comment ça s'est passé cash , sans commentaires , walou , histoire qu'il me lâche les pompes.

- Qu'est ce tu veux qu'elle déclare sah ? Amira elle a craché un « Salam » général et elle s'est barrée puis Yûsra elle l'a suivi après m'avoir chuchoter quelque chose comme « Je suis désolée .. j'savais pas que .. enfin quand t'auras vraiment besoin de moi fait signe ».

Lui - Et toi t'es resté comme une pute au milieu du local -rires-. Très jolie situation la famille, le record des plans à la zeub -rires-

- Ferme ta gueule si c'est pour dire des trucs comme as. Et de toutes façons je m'en branle de leur ive man , elles font ce qu'elles veulent.

Lui - Mytho

- De quoi mytho ?

Lui - Ca se flaire à 1ooo km que tu t'en balec pas gros . Fout ta fierté dans une fosse et fait un choix.

- Tu dis d'la merde.

Lui - Ton crâne d'œuf est trop bétonné oit , azi comme tu veux ! Dépose moi à **** j'ai un job à trouver moi. Eh ouai trou du uc j'rigole plus moi.

Je souffle , blasé par toutes ces conneries et on se dirige en silence vers le parking.

- Et je t'ai pas dit ? Waa zebi l'esclavagisme des années 2000 mon frère ...

Il commence à pester contre le monde du job comme quoi les quelques « places » qu'il a eu à pister pour l'instant font subir l'esclavage à leurs employés , que les employeurs de la ville sont tous des chiens de la casse .. hessoul . Il est à fond dans sa werss , parle et parle.

Mes pensées restent loin des siennes.

Cette situation est trop ambigu : une personne ou même deux étaient de trop dans le local hier j'ne sais pas qui c'est et wallah ça à le don de me niquer les méninges.

J'me retrouve comme un dp à comparer deux filles en plein milieu de la route.

Bordel elle sont différentes , beaucoup trop différentes et c'est ça qui fout le zbeul à la chose.

C'est vrai que j'sais déjà à quoi m'attendre avec l'une, c'est déjà un point ça. Mais j'suis tout ce qu'elle ne devrait pas fréq' : elle est trop sé-po dans sa tête et dans sa ive, trop sage dans le sens propre comme sale. J'sais pas si elle peut dealer avec un bientôt malade mental, un youv dans l'âme et dans la tête, un gars qui sait pas rassuré obsessionnellement et infiniment , elle a besoin d'un homme avec qui elle ira à la mosquée , un homme bon . Mais par contre elle peut me reconstruire avec ça parce qu'il n'y a que la parole de Allah qui reste sacrée pour elle et j'ai besoin de toute cette bonté , de ce calme , de cette putain de sérénité que Yûsra refile à n'importe qui.

Le jour et la nuit , le noir et le blanc c'est ce qu'elles représentent à elles deux.

Agitée , cash , jamais d'accord , des débats à n'en plus finir , mystérieuse , lunatique j'ne sais absolument pas à quoi m'attendre avec Amira. Bordel il existe assez de similarités entre nos deux personnes , nos deux ives et ça devient facile de mesurer l'ampleur de la douleur de l'autre , de s'apporter et de se supporter mutuellement , surtout ça..

"A la youv"Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang