XV.

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XV.

Chapitre court, très court.

U L T I A

- OUVREZ-MOI !

Je hurle, les larmes ruisselant sur mon visage.

- OUVREZ-MOI LA CON DE VOS MÈRES !

OUI JE SAIS. C'est insolent de ouf mais mon cœur bat trop vite à l'heure actuelle, j'ai peur de mourir.

Je comprends pas ce qui se passe et personne ne remarquera mon absence avant demain et j'ai bien le temps de canner d'ici là.

Je veux pas qu'on me viole.
Je veux pas qu'on me frappe.
Je veux pas qu'on me tue.

J'ai pas encore pu retrouver la mémoire. Et depuis ces derniers jours... J'ai une envie trop folle de retrouver la mémoire.

Taïr... Je sais qu'il sera le premier à se rendre compte de mon absence, il va paniquer.

- LAISSEZ MOI SORTIR PUTAIN DE MERDE !

J'ai un putain de bandeau sur les yeux et les mains attachées dans le dos. Le bâtard qui m'a attachée comme ça a serré comme un fou, j'ai trop mal. Je sens bien la corde frotter ma peau et en plus de me faire mal, ça me gratte.

Je peux pas me gratter et ça... Ça fait monter ma tension à mort.

- Mon Dieu... Sauve moi, accorde moi encore ta grâce papa. Je veux pas mourir, chuchotais-je en pleurant.

J'ai une boule dans la gorge du à mon stress et ma peur, ça fait tout aussi mal que cette corde de merde.

À force de pleurer, j'ai fini par m'endormir.

J'aurais pas du...

~~~

- AHHHH ! Hurlais-je à pleins poumons.

La. Pire. Douleur. Que. J'ai. Eu. À. Goûter. De. Ma. Vie.

Ou pas.

J'ouvre brusquement les yeux en hurlant de douleur. Je me tords de douleur, face la première au sol à cause de la brûlure qui m'a réveillée violemment.

Joue contre le sol, je pleure comme une enfant en levant les yeux effrayée vers la personne qui vient d'utiliser son briquet pour brûler ma côte. Mon pull a fondu sur ma peau et s'est imprégné dans ma chaire.

Il a retiré mon bandeau.

- Aie.. aie.. aïe... Seigneur Jésus... Murmurais-je.

Un homme cagoulé se trouve au-dessus de moi, sourire aux lèvres. Seuls ses yeux et son sourire sont visibles.

J'ai l'impression de connaître ce regard mais quoiqu'il en soit la douleur abominable qui me laisse faible au sol m'empêche de penser.

Quelle heure est-il ?
Quelqu'un me cherche ?
Où je suis ?
Qui me veut du mal putain ?

... - Ça sent le cochon cuit, mdrrr.

Sa voix est déformée, j'ai aucun moyen de savoir qui il est. Mais son rire sinistre et malfaisant me fait frissonner de peur.

U L T I A. [I]Where stories live. Discover now