1 - PDV Harold "Comment tu te sens ?"

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PDV Harold


J'ouvrais difficilement les yeux. La première chose que j'aperçus fut la blancheur du plafond devant moi. Puis, ce fut mon père, le regard posé sur ma main qu'il tenait fermement. Les souvenirs me revenaient peu à peu et après quelques secondes, je me souvenais de la voiture de mon père démarrant, de la boîte en carton, des escaliers et enfin de la douleur. J'avais dû tomber.


Moi : Papa ?


J'avais du mal à parler. Ma bouche était sèche comme jamais et j'avais cette dérangeante impression d'être retourné quelques années auparavant, après mon accident.


Stoick : Harold !


Mon père s'approcha doucement de moi et me prit dans ses bras. Puis, il se décolla et c'est Krokmou qui me sauta presque dessus.


Moi : Moi aussi je suis content de te voir mon grand.


Je le caressai un peu avant qu'il ne se blottisse contre moi. Je reposai alors mes yeux sur le visage inquiet de mon père


Stoick : Comment tu te sens ?

Moi : Ça va. J'ai juste un peu soif.

Stoick : Je t'apporte de l'eau, ne bouges pas.


Il se leva et partit en direction du couloir. Quant à moi, je me redressais quelque peu. J'observai autour de moi. L'absence d'Astrid m'intriguait. Mon père revint finalement, verre d'eau en main. Il me le tendit et alors que j'avalai un première gorgée, il me raconta ce qu'il s'était passé.


Stoick : C'est l'hôpital qui m'a appelé. Ta voisine de palier t'a trouvé, inconscient dans les escaliers. Tu as eu de la chance, tu n'es pas mal tombé. Tu t'es simplement ouvert l'arcade sourcilière.


Je portai ma main au niveau de mon sourcil et y sentis quelques points de sutures.


Stoick : J'ai essayé de contacter Astrid mais elle injoignable. Je suis passé voir chez vous mais elle n'y était pas. Ensuite, j'ai préféré rester avec toi.

Moi : C'est bizarre.

Stoick : Je suis sûre qu'elle va bien.


Lorsque mon père termina sa phrase, la porte de ma chambre s'ouvrit. Varek et Ingrid apparurent et je leur offris un sourire. Puis, ils s'avancèrent et vinrent près de moi.


Varek : Comment tu te sens ?

Moi : Plutôt bien.

Stoick : D'ailleurs le médecin te conseille de rester chez toi pendant une, même deux semaines. Sans porter ta prothèse bien sûr.

Moi : Je le ferais promis.

Stoick : Je me disais aussi qu'il serait peut-être préférable que tu retournes à la maison, non ? Comme ça, Astrid n'aura pas à s'occuper de toi seule. Et, à vrai dire, je préfère te garder près de moi.

Moi : Tu as raison, on va faire ça.

Stoick : Enfin, il faudrait déjà réussir à contacter Astrid.

Varek : Vous ne savez pas où elle est ?

Stoick : Non, malheureusement.

Moi : Vous sauriez ?

Ingrid : J'ai peut-être une idée. Je vais aller voir si je la trouve.

Moi : Merci Ingrid, c'est que ça m'inquiète vraiment.

Ingrid : C'est normal.


Elle me sourit avant de se diriger vers la sortie.


Varek : Tiens, je t'ai apporté ça.


Il me tendit une boîte de chocolat, mes préférés.


Moi : Merci Varek. C'est très gentil.


Je saisis la boîte que je m'empressai d'ouvrir. Il n'y a rien de mieux que le chocolat pour se remettre en forme.

Par-Delà Les Temps / Tome 5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant