Par-Delà Les Temps / Tome 5

18 - PDV Rustik "On est en break je te rappelle"

PDV Rustik

J'ouvrais lentement les yeux mais la panique, elle, arriva soudainement. Aucun souvenir d'hier soir ne me revenait. Mais sans que je puisse comprendre, j'étais au chalet. Je me rappelais être à la fête des Dodeman, discuter avec Minden mais après, plus rien. Je me redressai et constatai que j'étais seul. Seulement, je ne suis pas sûr d'avoir été en état de conduire jusqu'ici. Et si c'était le cas, je serais allé chez moi, pas au chalet. Je me levai donc et m'habillai. Je cherchai ensuite mon téléphone mais quand je le trouvai, je remarquai que la batterie était à plat. Je fouillais les tiroirs et finis par trouver un chargeur. Je branchai alors mon portable et, ceci à peine fait, un bruit attira mon attention. Il y avait quelqu'un en bas. Je me mis en quête d'indice et finis par tomber sur un collier. C'était celui de Krane, je le reconnaitrais entre mille. Je le fourrai dans ma poche et descendis. J'avais vu juste puisque je le trouvai, dévorant un paquet de gâteaux, les yeux fixés sur son téléphone. Je m'assieds en face de lui et il releva la tête.

Moi : Je peux savoir ce qu'on fait là ?

Krane : Tu t'en souviens pas ?

Moi : Non.

Krane : Je m'en doutais.

Moi : J'ai bu ?

Krane : Non. Mais tu ne te sentais pas bien. Tu ne voulais pas aller chez toi alors je nous ai amené ici.

Moi : Tu aurais dû m'amener chez moi.

Krane : Je sais mais je n'aurais pas sût expliquer ton état à tes parents. Tu tenais à peine debout.

Moi : Je comprends pas. Je me sentais bien avant d'aller à la fête.

Krane : J'ai ma théorie là-dessus. Je t'en parlerai quand je serais sûr de moi.

J'haussai un sourcil.

Krane : Je dois juste parler à Minden d'abord.

Moi : A Minden ?

Krane : T'inquiètes pas pour ça.

Moi : Si tu le dis. Mais j'insiste, tu aurais dû me conduire chez moi.

Krane : Je préférai avoir un œil sur toi.

Moi : T'es pas mon père Krane.

Krane : Mieux que ça, je suis ton petit-ami.

Moi : On est en break je te rappelle.

Krane : Désolé de te l'apprendre mais on ne l'était plus hier soir.

Moi : Et comment ça se fait ?

Krane : J'ai voulu résister mais tu m'as dit des choses trop mimi.

Moi : J'ai dit quoi ?

Krane : Tout ce que tu avais tiré de ton après-midi à parler avec ta mère.

Moi : J'avais prévu de te dire tout ça dans une semaine.

Krane : Je ne suis qu'un être humain, je n'ai sût te résister. Au pire c'est pas grave. On a gagné une semaine !

Moi : Même. Tiens, d'ailleurs.

Je posai le collier sur la table et il le saisit, le mettant directement.