10 - PDV Harold "T'as eu une super idée !"

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Bonjour ! Nous espérons que vous avez passé de bonnes fêtes ! La semaine dernière nous n'avons pas posté car nous avons passé la journée en famille, loin des réseaux sociaux. Veuillez nous en excuser, mais nous revoici ! Nous vous souhaitons tout le bonheur du monde et une magnifique année sur notre petite Terre ! ❤❤❤

PDV Harold

On arriva devant la maison de mon père, et celui-ci alla prendre mes béquilles dans le coffre pour me les donner. Heureusement que j'avais laissé quelques affaires chez lui, ça nous aura évité d'aller en chercher à mon appartement. Après avoir passé la journée à l'hôpital, je voulais juste rentrer. Je marchai jusqu'à l'entrée avec mes béquilles, du mieux que je pouvais. Passer la journée dans un lit m'avait cassé, j'étais épuisé, mais à la fois en forme à cause de ce long repos à ne rien faire. C'était une sensation assez étrange. Heureusement mon père m'épaula quand j'avais un déséquilibre, m'évitant quelques chutes.

Stoick : T'en fais pas fils, tu vas t'y refaire.

Moi : Je sais, je suis juste fatigué d'avoir rien fait.

Stoick : Je te comprends, moi aussi. Ça te dit une bonne pizza devant un film ?

Moi : Pourquoi pas ? Je suis partant. Je vais prendre une douche pendant que tu fais la pizza.

Stoick : D'accord. Tu vas réussir à monter à l'étage ?

Moi : Oui, je vais être prudent.

Mon père posa la cage de Krokmou par terre et ouvrit la grille. Mon petit chat sortit aussitôt et grimpa à l'étage, comme s'il avait compris où je comptais aller. Je commençais à mon tour à grimper les marches, doucement, en tenant d'une main la rambarde et de l'autre mes béquilles. Krokmou fit quelques miaulements inquiets et quand j'arrivai à l'étage, je le gratifiai de longues caresses pour le rassurer. J'allai ensuite récupérer des affaires dans ma chambre et m'enfermai dans la salle de bain. Tenir des vêtements dans une main tout en essayant de marcher avec des béquilles me paraissait moins difficile dans mon souvenir. Après une bonne douche, qui me réveilla légèrement, je rejoignis mon père dans la cuisine. Il fut surprit en me voyant et je vins m'assoir à côté de lui.

Stoick : Pourquoi tu ne m'a pas appelé ? Je t'aurai aidé à descendre.

Moi : Papa, je ne veux pas retomber là-dedans.

Stoick : Dans quoi ?

Moi : Après l'accident, tu m'assistais sans cesse. Je ne pouvais pas faire trois pas seul, j'avais besoin que tu m'aides pour tout et n'importe quoi. Et je ne veux pas revivre cette... Dépendance.

Stoick : Mais il se peut que tu te blesses encore plus si tu t'obstines. Tu aurais pu glisser en descendant, même en montant d'ailleurs. Il vaut mieux prévenir que guérir, tu comprends ?

Moi : Oui...

Stoick : Je sais que tu peux te débrouiller seul, mais je préfère que tu ne risques aucun danger, quitte à être un peu trop collant.

Moi : Tu ne vas m'accompagner à chacun de mes pas quand même ?

Stoick : Non, mais je veux au moins t'aider à monter les marches. Ou alors je t'installe dans le canapé.

Moi : La salle de bain avec la douche reste là-haut, comment je me lave ?

Stoick : Et bien dans une bassine ! Comme au bon vieux temps !

Moi : Oh par Odin, tout mais pas ça ! D'accord, tu peux m'aider dans les escaliers.

Stoick : Bien. La pizza est dans le four, tu vas choisir le film ?

Par-Delà Les Temps / Tome 5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant