21 - PDV Ingrid "Il s'est passé quelque chose..."

255 28 13
                                    

Bonjour ou bonsoir. Nous souhaitons bon courage à toutes les personnes ayant été affectées par le coronavirus, que ce soit physiquement ou moralement si vos proches ont été touchés. Bon courage pour le confinement, profitez-en pour vous ressourcer avec des livres, des films, en étudiant, en faisant du sport... (notre petite activité quotidienne pour notre part est de mettre des clips de musique dansants, et de les reproduire, comme ceux de BTS, Loïc Nottet, Lady Gaga... Pas besoin d'être un bon danseur, ça permet seulement de faire bouger notre corps ! ^^)

Bonne chance à ceux qui passent des examens dans quelques semaines/mois également. Travailler seul, sans professeur, être autonome, peut être difficile pour beaucoup de monde mais ne perdez pas la foi et forcez-vous à réviser ou à travailler ! Vous aurez encore plus de mérite en réussissant vos examens haut la main !

Voilà, c'était un petit message d'encouragement quant à ce qui se passe dans le monde entier. Ne nous laissons pas abattre et combattons ce virus en adoptant les bons gestes et en appliquant les nouvelles règles misent en place !

Gros bisous en wifi à tout le monde et bonne lecture !

- LI


----------------------


PDV Ingrid


J'étais allongée sur mon lit, admirant le plafond depuis plus de vingt minutes, ou peut-être une heure. Je n'en savais rien. Je repensais à ce qu'avait dit Astrid. Elle voulait m'aider, mais après qu'elle m'ait presque ignorée l'autre soir, je ne voulais plus de son aide. Puis J'étais en colère, triste, et je m'étais emportée contre elle. Si j'avais dit à Varek de rester avec Harold, c'était pour éviter ça. Je ne savais pas ce que j'aurai pu lui dire et je ne voulais pas qu'il me voit dans l'état où j'étais. Ça aurait été trop dur à expliquer. Mais Astrid avait été la première personne que j'avais vu depuis hier soir et elle avait donc subit ma mauvaise humeur. Je m'en voulais mais d'un autre côté, je m'en fichais. C'est triste à dire, mais c'est la vérité. Une partie de moi ne pouvait s'empêcher de dire qu'elle aurait pu m'éviter tout ça si elle m'avait écouté et épaulé. Je lui en voulais de ne pas l'avoir fait. J'entendis la porte s'ouvrir subitement alors que j'étais plongée dans mes pensées. Je me redressai et sortis de la chambre. Je soufflai légèrement de soulagement en voyant Varek. Il me regarda, surprit. Il posa ses sacs à terre et vint me prendre dans ses bras.


Varek : Ça va ? Je t'ai trouvé étrange au téléphone hier et Astrid m'a envoyé un message pour me dire que tu allais mal. Qu'est-ce qui se passe ?


Lui dire toute la vérité, m'écrouler dans ses bras et pleurer toutes les larmes de mon corps me paraissaient tentant, mais une force en moi voulait repousser son aide. Si je lui en parlais, cela rendrait les choses encore plus réelles. Et puis, je n'arrivais même pas à m'expliquer à moi-même ce que je ressentais. Comment le dire à quelqu'un ? Je décidai de ne rien dire, voulant ne pas me faire souffrir, ainsi que lui, dans un sens.


Moi : Juste, sers-moi dans tes bras.


Varek commença à caresser mon dos et je laissai ma tête reposer contre lui.


Varek : Si tu ne me dis rien, je ne peux pas t'aider. Si nous portons ces bagues au doigt, c'est parce qu'on s'est promis d'être là l'un pour l'autre, de se soutenir. Alors n'ait pas peur de me parler.

Moi : Varek... C'est difficile à exprimer, et à raconter.

Varek : Essayes, je t'écoute.


Les mots restaient coincés dans ma gorge. J'étais réellement touchée par ce qu'avait fait Krogan.


Moi : Il s'est passé quelque chose... Et même si ça paraît minime, ça m'a blessée

Varek : Peu importe ce qui s'est passé, si ça paraît grave ou non. Si tu as été blessé, ça l'est.

Moi : C'est... Il a... À la fête...


Les mots ne sortaient pas, impossible. Rien qu'en essayant de le dire, je revivais les émotions d'hier soir. Le stress, la peur, la colère, la tristesse... Je me sentais soudainement inconfortable dans les bras de Varek. J'étais serrée, étriquée et effrayé. Son étreinte rassurante était devenue une poigne qui m'empêchait de m'enfuir.


Par-Delà Les Temps / Tome 5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant