Chapitre 4

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Julian

Quand je rentre dans la voiture et que je démarre, je sens une atmosphère froide qui règne. Ce qui doit être totalement normal car je suis avec une jeune fille magnifique que je ne connais pas et qui me renvoie chier à chaque occasion. Ma nouvelle assistante a l'air à l'aise dans ce type de voiture. Elle doit y être habitué.

L'atmosphère devient de plus en plus lourde alors je décide d'allumer la radio.

Mais une fois allumé, mademoiselle Steward lève sa main pour éteindre la musique. Elle m'énerve.

-Pourquoi vous l'avez éteinte ?

-Pourquoi vous l'avez allumé ? me retorque t-elle.

Elle m'énerve. Elle m'énerve. Je vais finir par l'éjecter par le pare prise de la voiture. Oui, il faut encore que je réfléchisse comment tuer une femme magnifique et qui au-delà de cela : mon assistante.

-La musique vous dérangeait ?

-Oui, je ne vois pas pourquoi on en a besoin quand on peut écouter le son du moteur de ce bijou. Même si, en réalité, ce n'est pas le son des Lamborghini que je préfère.

-Parce que vous vous y connaissez en voiture ? dis-je en émettant une sorte de rire sournois.

Elle me fusille du regard. Cela me glace le sang. Elle me fait presque peur même si son visage à l'air si innocent. Et elle me répond avec calme :

-Parce que vous vous y connaissez en fille ? En plus d'être impoli, vous êtes macho. Bravo, que des qualités.

-Je n'ai pas dit cela...

-Pourtant je l'ai interprété comme ça. Me répondit elle en me coupant la parole.
-Mais...

-Alors voyez-vous Monsieur Scott, vous ne me connaissez pas et pour information je n'aime pas autant les voitures que certaines personnes mais j'essaie de les apprécier à leurs justes valeurs.

En moins d'une minute, elle vient de me traiter de macho, d'impoli mais en plus elle m'a coupé la parole deux fois. Mais elle se prend pour qui ? C'est qui le boss ? Elle sourit comme si elle était dans ma tête et savait à quoi je pense. Cela l'amuse. Il faut que je fasse plus fort qu'elle.

-Je suis quelqu'un d'important vous savez ? Vous êtes qu'une petite assistante que je peux remplacer par n'importe qui à n'importe quel moment. Je pourrai même m'assurer que vous ne retrouverez jamais d'emploi.

Égalité my darling. Je rentre dans mon parking souterrain et sors de la voiture pour aller lui ouvrir la porte. Mais elle me devance.

-Vous auriez pu attendre que je vous ouvre. Grogne-je.

-J'ai des mains et elles sont là pour que je m'en serve. Me répondit-elle en levant ses mains vers le ciel.

Nous nous avançons vers l'ascenseur, j'appuie sur le numéro du dernier étage et la porte se referme en nous coinçant à l'intérieur de ce petit espace. La tension est palpable et je crois que personne ne pourrait survivre dans cette atmosphère très longtemps. Elle est appuyée sur la paroi et a les yeux dans le vague. Je la détaille de la tête au pieds et je me demande comment elle fait pour ne pas avoir mal au pied avec des talons comme ceux qu'elle porte. Ses habits lui vont parfaitement comme s'ils avaient été faits sur mesure. En regardant son visage, nos regards se croisent. Elle a un petit sourire malicieux qui apparait sur sa tête.

Seulement une mission Where stories live. Discover now