Chapitre 6

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Julian

Putain, elle vient de mettre cinq hommes à terre. Mais comment elle a fait ? Le pire c’est qu’ils étaient armés et qu’elle n’a aucune égratignure. Les cinq sont dans un état déplorable. Je veux parler mais je suis en état de choc. Elle voit que cela ne va pas et elle vient vers moi en se détournant de sa robe.

Comment elle fait pour être si détendu et s’inquiétée pour sa robe. Elle ne se rends pas compte de ce qu’elle vient d’accomplir ?

-Ouh ouh, Julian vous allez bien ? Me dit-elle en agitant sa main devant mon visage.

Je secoue ma tête et la regarde avec mon air surpris. Elle vient de m’appeler pour la deuxième fois par mon prénom.

-Comment vous avez fait cela ?

Elle me regarde, elle est gênée et elle rougi. Elle est toujours aussi belle. Même avec sa coiffure défaite. Je retiens l’envie de replacer une mèche de ses cheveux qui tombe sur sa joue.

-J’ai pris quelques cours de self défense.
Je connais quelques prises de krav maga. Mais ce n’est rien.

Elle me ment cela se voit. Elle connait tout le krav maga et savoir se battre en talons c’est plus que « quelques cours » c’est des années d’entraînement. Quant à son agilité à éviter les balles c’est une autre histoire.

-La vérité Emilia Steward. Dites-moi la vérité.

-OK. J’ai fait six ans de Krav maga et comme je suis très sportive avant j’avais fait du judo.

Nous entendons des sirènes. La police arrive. Puis je n’ai même pas le temps de lui répondre que deux policiers arrivent vers nous. On leurs sert la main puis d’autres viennent embarquer les mecs. Ils commencent à nous interroger un par un. Je raconte tout ce que j’ai vu caché derrière ma table.

Puis quand je me retourne pour voir mon assistante. Je la vois rire avec le policier qui l’interroge.  Mais pour qui il se prend à la draguer. En plus en plein dans son service. Et elle ne remarque rien. Quand elle rigole je trouve qu’elle fait beaucoup plus jeune, elle parait si innocente. Un petit ange tombait du ciel. Mais qu’est-ce que je raconte-moi ? C’est ton assistante qui vient de mettre cinq hommes à terre en moins de dix minutes. Elle t’a même surement sauvé la vie.

Dès la fin de mon interrogatoire, je me dirige vers mon assistante qui est toujours en train de se faire draguer.

Quand j’arrive près d’eux, ils s’arrêtent de discuter. Non mais en plus je les dérange. C’est quoi ce bordel.

-Vous venez Mademoiselle Steward, je vous raccompagne.

Elle me regarde, furieuse que je vienne la voir et interrompre sa petite idylle avec Monsieur le policier. Puis elle se tourne vers le mec et lui dit quelque chose à l’oreille ce qui fait éclater de rire le policier. Je n’aurai sûrement pas dû venir la voir.  Ils se sourient entre eux.

-A demain Emilia. Lui fait le mec en uniforme.

Puis elle vient attraper mon bras et après avoir récupérer nos manteaux dans le vestibule, nous sortons sous un silence pesant. Je décide de le rompre avec une question complétement débile.

-Vous allez vraiment sortir avec ce mec ?

Elle me regarde choquée. J’ai fait une gaffe, maintenant elle va croire que je suis jaloux. Mais tu l’es me dit une petite voix à l’intérieur de moi.

-Cela vous regarde Monsieur Scott ?

-Désolé, mais ce mec n’est pas fait pas vous. Je répondis.

-Alors maintenant il me faut un accord signé de Julian Scott pour pouvoir parler, sortir ou même baiser avec un mec ?

Putain, elle va me rendre folle. Mon prénom dans sa bouche, il est magique.

Prononcé avec son petit accent. C’est trop sensuel. Cela va être une torture mais je vais dire dans quelque instant une bêtise.

-Maintenant que votre période d’essaie est terminé, je vous autorise à m’appeler par mon prénom. Je ferai de même avec le vôtre si vous le voulez bien.

-J’accepte cela mais vous n’avez pas à entrée dans mon espace privé Julian.

-Bien sûr, je suis sincèrement désolé. Acceptez mes plus plates excuses Emilia.

Je suis pas du tout sincère, je n’aime pas cet homme. Je n’ai tellement pas l’habitude de m’excuser que même si j’essayais de m’excuser sincèrement cela ne marcherait pas.

-Vous mentez. Mais bon je ne vous en tiens pas rigueur. Vous avez raison. Mais rien ne m’empêchera de m’amuser avec lui. Me fait elle avec un clin d’œil.

Elle vient de me dire clairement qu’elle allait s’envoyer en l’air avec un type. Elle est incroyable. Je n’en reviens pas. Je n’ai pas le temps de répliquer que ma limousine arrive avec mon chauffeur. Je l’incite à monter dedans et nous entamons le trajet.

-Quelle est votre adresse Emilia ?

-Vous ne la connaissez pas ? Vous n’avez pas appris mon dossier par cœur ? sourit-elle.

-J’avoue que non. Je préfère laisser ce travail à mon avocat.

Elle me donne son adresse et le reste du voyage se fait en silence. Une fois arrivé devant chez elle, elle prend la parole.

-Vous voulez monter ? demande-elle gênée.

-Je vais rentrer mais si vous voulez, je passerai demain pour le travail.

-J’accepte ce deal, à demain Julian.

Elle sort de la limousine avec l’aide de mon chauffeur. Cette soirée était vraiment bizarre. Je n’ai jamais vu une fille se défendre aussi bien et avoir autant de répondant dans la vie comme dans ses coups. Attention, je sais qu’il existe des filles qui se battent mieux que moi. Mais je n’en croise pas souvent dans mon monde.

Ce monde où les filles pensent plus à leurs nouveaux sacs Chanel et Dior ou si le noir corbeau de leurs Louboutin s’accordent bien avec leurs robes noir ébène. C’est important non ? Je trouve ça tellement superficielle.

Ma sœur n’est pas atteinte par ce syndrome et heureusement. Elle fait attention mais toutes ses conversations ne tournent pas autour de cela. Ma petite sœur est devenue avocate et elle travaille parfois avec moi. Je l’aime tellement. Elle est souriante et très belle.

Seulement une mission Where stories live. Discover now