Chapitre 16.1

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Julian

Après mon retour de l’hôpital, je rentre dormir chez moi. Pourtant les cauchemars me rattrapent vite. Je n’arrête pas de penser aux accidents. Après trois heures à trouver une position confortable pour dormir sans y arriver, je décide d’aller faire un footing.

Après avoir couru quelques kilomètres dans Central Park, je prends la direction de mon appartement. Une fois sortie de ma douche, je m’habile et me dirige vers mon bureau lorsque mon regard est attiré par une boîte posée sur la table du salon. Je m’approche et je la reconnais tout de suite. C’est la boîte d’Emilia, celle qu’elle ne voulait pas que je touche. Les pompiers me l’ont donné après l’accident. Une fois qu’Emilia était partie avec l’ambulance.

Je suis partagé entre la curiosité de l’ouvrir et la raison. J’ai très envie de savoir ce qu’elle contient mais je sais que si Emilia l’apprend, je risque d’être homme mort. Qu’est-ce que je risque ? Rien. Si elle le voulait vraiment elle serait déjà venue le chercher non ? Peut-être qu’elle pense que tout à brûler Julian.

Ce dilemme est délicat. J’hésite longuement avant de faire mon choix. Je m’écarte de cette boîte et j’attrape mon téléphone. Je tape un numéro que je connais par cœur. Au bout de la troisième sonnerie, elle répond enfin.

-Coucou Ju’. Me dit-elle.

La voix de ma sœur me détend tout de suite. Il n’y a qu’elle qui a se pouvoir calmant sur moi. Je suis content de l’entendre enfin au téléphone.

-Salut Jade, comment tu vas ?

-Bien et toi qu’est ce qui se passe ?

-Comment tu sais que…

-Je le sais, c’est tout Julian, je te connais. Me répond -elle en me coupant la parole.

-Hier soir en rentrant de Londres j’ai attrapé accident. Avec Emilia.

-Julian, dis-moi que tout le monde va bien !

-Oui ne t’inquiète pas, nous sommes sortis à temps indemne. Grâce à Emilia. Mais j’ai besoin de toi sur un autre problème. Tu es à New York ?

-Je peux être là rapidement. Je ne suis pas loin. Dis-moi ce qui se passe ?

-Rejoint moi chez moi et je te montre.

-J’arrive, à tout à l’heure frérot.

Elle raccroche sans plus de formalité. J’espère qu’elle va pouvoir me conseiller. Je suis sûr que si Jade choisis avec moi, qu’elle que soit notre décision, je ne la regretterai pas.

En attendant qu’elle arrive, j’essaie de me changer les idées en travaillant mais malheureusement tous les dossiers me font penser au requin que j’ai pour assistante. Elle les prépare tellement minutieusement que je n’ai presque rien à rajouter sauf ma signature.

Quand j’entends enfin le son de l’ascenseur résonné dans l’appartement, je me précipite vers le vestibule pour accueillir ma sœur. Dès qu’elle me voit, elle me saute dans les bras et j’ai le droit à un câlin, un peu étouffant.

-Tu n’as rien Ju’.

-Non je n’ai rien, ne t’inquiète pas. Mais j’ai vraiment besoin de toi là.

-Explique-moi. Arrête de faire l’homme mystérieux avec ta sœur chérie.

Je l’emmène près de la table. Puis je lui montre la boîte.

-Ouvre là ! Me dit Jade.

-C’est ça le problème Jade. Cette boîte appartient à Emilia et je ne sais pas si je dois l’ouvrir. Elle ne voulait même pas que je la touche.

-Elle sait que sa boîte est là ?

-Non…

-Tu devrais lui dire Julian et lui rendre, elle te dira ce qu’il y a dedans si elle le veut.

-Mais elle ne me le dira jamais. Elle est bien trop mystérieuse. Elle m’intrigue. Je veux savoir.

-Cette fille te plaît hein grand frère ?

-Jade, ne dis pas de conneries.

-Elle ne te plaît pas, tu es complètement amoureux.

Je ne dis rien car au fond de moi je sais que c’est la vérité. J’ai envie de savoir vraiment ce que Emilia cache. Je fais courir mes doigts sur la boîte. J’ai peur de découvrir une boîte de pandore.

-Je vais l’ouvrir.

Ma décision est prise. Je trouve de quoi forcé le cadenas. J’ai le sang qui circule de plus en vite dans mes veines. Je sens ma sœur poser sa main sur mon épaule. Elle me montre qu’elle est là.

Encore une fois, je n’ai pas écouté ma sœur. Pourtant elle me soutient Je ne sais pas si je fais le bon choix. Je suis vraiment stressé. En même temps, ce n’est qu’une boîte. Il ne peut pas avoir grand-chose dedans.

Je ferme les yeux en ouvrant la boîte. Puis j’ouvre tout doucement les yeux. Je n’aurai peut-être jamais dû l’ouvrir. C’était bien la boîte de pandore. Il ne fallait pas l’ouvrir.
J’entends la sonnerie de l’ascenseur résonnait dans la pièce. Puis j’entends une voix, sa voix.

-Julian !

Seulement une mission Where stories live. Discover now