1er SOS

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[Kagami]


Les grattements typique des mines de crayon contre le papier emplissaient la salle. Voilà bientôt 2 heures que j'étais assis à un bureau,  à décrocher le téléphone dès qu'il sonnait. Alors que j'allais me lever pour rentrer chez moi,  la sonnerie retentit de nouveaux. Un rapide coup d'oeil sur l'horloge m'informa qu'il était bientôt 23 heures et que si jamais je rentrais trop tard, jamais je n'arriverais à me lever pour le match de demain contre Too, et si jamais j'arrive en retard je n'ose même pas imaginer le traitement que me réservera Riko.Je pourrais simplement transférer ma ligne à un collégue, bien qu'ils soit tous très occupés. Si j'écoutais ma raison,  il faudrait que je prenne cet appel, et puis de toutes manieres jamais je ne serai capable de dormir en sachant que j'ai donné mon travail à un autre alors que lui même a beaucoup de travaille .  Après tout, l'endroit où je travaille à mi-temps est un centre d'assistance suicide, la personne au bout du fil  a plus besoin de moi que moi de dormir et elle n'a certainement pas le temps qu'on la mette en attente. Soufflant légérement je me rassis sur mon fauteuil, sépara prestement le combiné de son socle et le colla rapidement à mon oreille. j'attendit que l'individu se prononce en premier.
1ere regle: ne jamais presser l'interlocuteur .

- Bonjour, je... je suis Aomine Daiki et je crois que... je suis à bout. Démarra une voix que je connaissait bien.

- Bonjour Aomine, voulez vous m'expliquez ce qu'il vous arrive ? Répondis-je après un temps d'arrêt.

- Je ne sais pas trop... je n'ai jamais appelé... comment ça ce passe?

- Tout dépend de vous. vous pouvez me parler de vos sentiments, de ce qu'il vous arrive, me demander de vous conseillez, cet appel ce déroulera selon votre mon vouloir Monsieur Aomine.

- D'accord, uhm... pourriez...pourriez-vous juste m'appeler Daiki, Monsieur Aomine c'est mon père, je préfererais ne pas êtres associé à lui. Parla t-il la voix entrecoupé par sa respiration saccadé.

- Bien, donc, Daiki voulez vous me parler de ce qu'il c'est passé ?

- Je crois que je suis pitoyable, je suis... je ne pourrai jamais m'en sortir. Tout tombe en ruine...

- vous savez Daiki, vous ne devez vous traitez de pitoyable . Ce n'est pas de votre ordre.  Peut etre allez trouvez vous ça générique mais si vous pensez malheurs rien de bon ne pourra en sortir. Croyez en vous, le premier pas à été fait en nous appellant .

-vous pensez que je m'en sortirai?

- Bien sur, je suis là pour vous. vous vous en sortirez, je vous aiderez.

-Pour la prochaine fois...je peux vous demandez?

-Evidement, demandez Kaede au post 5.

-5? ça me rapelle un bon souvenir... je vous appellerai demain, au revoir Kaede .

Sans plus Aomine racrocha. je remis le combiné sur son socle et m'affala contre le dossier de la chaise. Malgrés moi, je poussa un long soupir et mis mes mains sur mon visage. Qu'est ce qu'il peut bien se passer dans sa vie? Lui, toujours sur de lui, avec son sourir sadique à la pointe du malsain. L'assurance de sa voix n'avait pas eu de place dans cette appel.Il avait l'air tellement...différent.

Comment vais-je faire? je lui ai dit que je m'appellais Kaede... mais il n'y aucun Kaede. Et pour la enième fois, je poussa un soupir, plus long que tout les précedents.

- Bro... Qu'est-ce que t'as? Me demanda Tatsuya, assis au bureau en face de moi.

-Rien...Je suis juste fatigué. Répondis-je pour ne pas l'inquieter.

SOS à l'appel      [AoKaga]Where stories live. Discover now