11 eme SOS

1.1K 80 69
                                    




[Aomine]

Minuit. Il m'avait dit qu'il rentrerai pour minuit.

2 heure. Il n'est toujours pas rentré.

Son téléphone sonne absent, je l'entend résonner dans mon crâne, incessant, martelant l'information de son absence au plus profond de mon cerveau. Lourd, absent, loin, sans présence.

Je suis inquiet, je le sais, je le vois dans le reflet de la vitre. Il pleut dehors, superposant les gouttes de pluie sur mes joues, laissant apparaitres des trainés visible contre la vitre, absente sur ma peau. Alors que je laisse mon regard aller au delà de mon propre visage, j'apercois dans le reflet de la fenêtre le cligotant du téléphone fixe s'allumer, rapidement suivi par un son insuportable. J'arrache mes yeux de la vitre et vais décrocher. La voix qui est à l'autre bout du fil me demande si je suis bien chez Kagami et qui je suis pour  lui. 

- Je suis son colocataire. Pourquoi ? Qui êtes-vous ?

- Monsieur Kagami Taiga est actuellement à l'hopital, il s'est fait renverser par une voiture aux environ de minuit..., nous n'avons pu joindre ses parents pourriez-vous le faire étant donner que vous êtes son colocataire ?

- Comment...Comment ça à l'hopital ? Comment il va ? Qu'est-ce qu'il lui est  arriver exactement ? Par une voiture ? Il va s'en sortir ? Il est réveiller ? Je peux venir le voir ? Non, Non c'est pas une question j'arrive tout de suite ! Je préviendrais ses parents et je suis là, le laisser pas mourir !

Je racroche précipitament et cherche le numero de ses parents dans le répertoire pré-enregistré. Je le trouve rapidement et appel sa mère. Je la préviens, lui donne toutes les informations dont-elle pourait avoir besoin et lui promet de lui donner des nouvelles de son fils rapidement, je racroche, attrape les clefs, claque la porte et me précipite dans les escaliers, pas le temps d'attendre l'ascenseur. Je cours le plus vite que je peux. J'ai les poumons qui me brulent mais je m'en fous, ma gorge est en feu et mes yeux commencent à me piquer. Il n'y a pas que la pluie qui roule sur mes joues. Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? Je doute qu'il aille vraiment bien, sinon il m'aurait appelé, n'est-ce pas ? J'arrive à l'hopital, et cours jusqu'à la reception où la dame me regarde de façon exaspérée . Sans reprendre mon souffle je demande où est Kagami. La secrétaire, Après m'avoir regarder d'une façon plus qu'agaçé, m'indique le chemin de sa chambre et je me remet à courir. Certains résidents de l'hopital me réprimendent pour ma mauvaise conduite, nottament cette petite vieille en fauteuil roulant qui me bloque le passage. Je la dépasse sans lui préter plus d'attention que ça, Kagami est beaucoup plus important que le bien-être de cette vieille. Il a besoin de moi. Non. J'ai besoin de lui.

Chambre 105.  Je suis debout devant la porte, la main sur la poignée et pourtant je ne bouge pas. J'ai peur de le voir dans un état pire que je ne me l'imagine. Après quelques temps j'ouvre la porte. S'offre alors à moi une pièce de taille normal, un lit blanc, des rideaux tirés plongeant ainsi la salle dans l'obscurité. Je m'arrange pour m'assoir sur le siège à coté du lit. Il fait sombre et pourtant je peux reconnaitre ses cheveux qui dépassent d'un lourd bandage. Je pose ma main sur sa joue, elle est glaçée. Il à l'air de dormir paisiblement, je prend sa main dans la mienne, et la serre. Pourquoi était-il sortit si tard ? Là où il allait était si important ? Si il était pas sortit il ne se serais pas fait renverser par cette foutu voiture.

'' C'est important, quelqu'un m'attend...J'en ai pour moins d'une heure. Je reviens très vite, vers minuit.''

* * *

Une douce chaleur prend place sur mon front , et carresse mes cheveux. J'ouvre dificilement les yeux, et comme un éclair tout me reviens en tête. Je me redresse droit comme un piquet et tourne la tête vers Kagami. Celui-ci me regarde en rigolant, son visage bien que recouvert de pansement est souriant et ça, ça  me réchauffe le coeur. Je le fixe et ouvre la bouche. J'ai tellement de question à lui poser, mais je ne sais pas par où commencer. Alors Je reste là, la bouche ouverte à le regarder.

SOS à l'appel      [AoKaga]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant