SOS à l'appel [AoKaga]

8 eme SOS

[ Kagami ]

J'ai pas dormi.
Et j'y ai pensé toute la nuit.
Je crois que je suis prêt.

- hé... Aomine... on peut parler ?

Mon sang boue, et ma tête tourne. J'ai jamais vraiment parler de ma situation avec Asher. Enfin, si. Alex savait la quasi totalité de notre relation malsaine. Quand je dis quasi, enfait ça veut dire plus de la moitié. Parce qu'il y a des choses qui ne se disent pas, et pourtant aujourd'hui je vais tout révéler. Pourquoi ? Parce que je me sens coupable de savoir autant de chose à propos d'Aomine .

- J'aimerais te parler d'un truc, mais j'aimerais que tu ne m'interrompe pas. S'il te plait.

- Bien...je t'écoute.

- Bon, je sas pas trop par où commencer en fait... D'accord alors, comme tu le sais je suis gay, je le sais depuis... la 4eme je crois... a peu près...bref disons que en ce temps j'etais un...débutant ? ouais c'est ça, on peut le dire comme ça. je ne savais clairement rien faire, j'était trop jeune pour avoir de l'experience, mais trop vieux pour ne pas m'y interessé. Je me suis rendu compte de mon orientation en tombant...amoureux si on peut dire... d'un gars de quelques années plus vieux, je me souviens que je le voyais dans la cours, toujours entouré de sa bande, partout où je tournais la tête il apparaissait, à croire qu'il le faisait exprès. Il m'attirais mais j'étais incapable de faire quoi que ce soit. et dire que j'en ai encore honte, crois moi. Parfois il m'arrivais de le suivre, juste pour voir ce qu'il faisait, on aurait pu dire que j'étais obsedé... un jour je l'ai suivi jusqu'a chez lui, et je suis rester devant chez lui comme un con. je me demande encore ce que j'y foutais... je sais plus très bien combien de temps je suis rester devant, peut-être 1 ou 2 heures. Dans tout les cas au moment où j'allais repartir, il est sorti et c'est mis a crier après un mec, a moitié habillé, lui disant que s'il l'écoutait pas, ils n'avaient rien à faire ensemble. Je me souviens que ce mec en question lui avait répondu qu'il etait tarré et qu'il devait aller voir un psy. Autant t'avouer que j'avais même pas reussis à bougé, j'avais l'air d'un imbécile en stade avancé crois moi. Quand il c'est retourné vers moi, il n'a d'abord rien dit, puis il c'est approché de moi et m'a demandé pourquoi je le suivais depuis quelques temps. J'avais pas reussi à lui répondre. Alors il m'avait demandé si il m'interressait, là non plus je n'avais rien dit, il avait alors attrappé mon poignet, m'avais entrainé dans sa maison et m'avais pousser contre un mur. son visage était à quelques centimetres de moi quand il m'a menacé de porter plainte contre moi pour harcelment si je ne lui répondait pas. J'ai paniqué alors je lui ai tout dit. Il a rigolé puis m'a dit que après ma confession je lui appartenait, il m'a dit qu'il m'apprendrait tout ce dont j'avais besoin de savoir. Au début, il etait gentil, ne laissait rien paraitre, il m'aidait, et les 2 premier mois nous n'étions pas aller plus loin que de simples baisers, puis un soir chez lui, il a essayé d'aller plus loin, je l'avais tout de suite arreté, lui expliquant que j'était trop jeune, que j'avais peur qu'il me fasse du mal. J'était pas du tout près pour ce genre de chose. Je m'était enfui et l'avais evité tout une semaine. Mais un soir en rentrant il m'avait attrapé et forcer à rentrer chez lui. il s'était mis a me frapper, en me disant qu'il le faisait pour moi, que une fois que j'aurais passer le cap je me sentirais mieux. J'était jeune et je me rendai pas compte de la gravité de ce qu'il faisait ou disait, alors je l'ai laissé faire. Personne ne pourrais dire qu'il m'a violé, puisque je lui avais donné mon accord, dire qu'il m'avait même enregistré... sans doute de peur que je finisse par porter plainte contre lui. Chaque soir j'y passais et je ne disais rien...

Mon souffle commence à devenir court, raconter cette histoire est plus compliqué que ce que je pouvais m'imaginer. Je regarde Aomine, il a les poings serrés et la machoir contracté, je suppose qu'il n'aime vraiment pas cette histoire non plus.