Chapitre 1 : The Futur

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Comment imaginez-vous le futur ? Un avenir radieux ? Ou au contraire plus pessimiste ? Pour Alice cela n'avait jamais eu aucune espèce d'importance vu qu'elle avait toujours vécu dans un monde sans futur. Les bombes étaient tombées depuis bien longtemps quand elle vint au monde. Son père elle ne l'avait jamais connu. Sa mère lui dit qu'ils avaient été séparés quelques mois après sa naissance. Etait-il encore vivant ou avaient il été tué par les machines ? Sa mère n'avait jamais répondu clairement à la question et Alice soupçonnait fortement qu'en fait elle connaissait la réponse. Dans ce monde en proie au chaos tout pouvait arriver et si cela se trouve peut être qu'il les avait tout simplement abandonné ? Alice préférait ne pas y penser.

Cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'elle avait trouvé refuge avec sa mère dans un petit abri tenu par la résistance en plein Los Angeles. La ville était en proie à des combats constants entre les hommes et les machines. Et parfois même entre les hommes entre eux. Ce qu'Alice allait malheureusement apprendre à ses dépends ce jour là...

_Maman ? Tu vas bien ?

_Oui ma chérie. Ne t'en fait pas.

_Mais tu es brulante depuis plusieurs jours. Et ta température ne veut pas baisser.

_Tu as mangé aujourd'hui ma chérie ?

_Arrêtes de faire ça maman ! Tout le temps quand le sujet te dérange tu essaies de changer le cours de la conversation !

_Pardonne moi ma chérie. Mais je ne supporte plus de te voir te donner tant de mal pour moi alors que c'est à moi de faire cela.

_Je suis grande maintenant ! Je peux m'occuper de toi aussi !

_Tu n'as que 12 ans mademoiselle, tu devrais... kof kof kof ! la mère d'Alice se mit alors à tousser.

Alice se jeta alors à son chevet. Mais avant qu'elle puisse aider sa maman, des coups de feu se firent entendre dans l'abri et des gens se mirent à crier. "Les machines !" pensa Alice. Mais c'est alors qu'une voix résonna dans l'abri.

_Mesdames et messieurs veuillez rester calme et lever les mains en l'air ! Et tout va bien se passer...

"C'est pas vrai ! se dit Alice. Des pillards !"

_...maintenant je vous prie de m'indiquer votre cache d'arme et de nourriture. Ne vous inquiétez pas nous ne vous embêterons pas longtemps, demanda le bandit sur un ton moqueur qui fit rire ses comparses.

Personne n'osa leur répondre. Aussi qui aurait osé se lancer dans un débat avec des excités armés de flingues qui n'avaient pas hésité à abattre les quelques gardes qui gardaient l'abri ? Oui personne... sauf Alice.

_Pourquoi est ce que vous faîtes ça ? leur hurla-t-elle à la surprise générale. Vous êtes des humains ! Vous devriez vous battre avec nous contre les machines !

Alice n'eut pour réponse que des éclats de rire de la part des pilleurs. Certains rigolèrent tellement qu'il durent s'appuyer contre le mur pour ne pas perdre l'équilibre. Seulement un seul d'entre eux resta silencieux. Et c'était probablement leur leader. Il s'approcha alors d'elle et se pencha lentement de manière à ce que son visage soit situé à seulement quelques centimètres du sien. Mais Alice ne bougea pas d'une semelle pour lui montrer qu'elle n'avait pas peur... enfin pour tenter de lui faire croire.

_Voilà une petite fille très courageuse, lui dit-il. Mais réponds moi, depuis combien de temps n'es-tu pas allé faire un tour dehors ?

Alice ne répondit pas et le bandit en déduit alors la réponse à la question. Il s'adressa alors à tout l'abri.

_Je suis sur que vous vous dîtes que nous ne sommes que des vauriens ! Voir même pire... des lâches ! Mais regardez-vous ! Vous vous cachez dans cet abri en attendant que l'orage passe. Vous ne valez pas mieux que nous ! Laissez moi vous dire une chose : l'humanité est perdue et ce depuis bien longtemps ! La Terre n'est plus à nous elle revient aux machines désormais. Et rien ne pourra pas nous sauver. Pas même ce prophète... ce John Connor. La seule chose qu'il nous reste à faire c'est de survivre. Et pour ça tous les moyens sont bons... Alors montrez nous où se trouvent vos vivres et vos armes.

_Nous n'avons rien ! Nous survivons à peine ! Alors allez vous-en ! répondit alors une vieille femme qui, inspirée par le courage d'Alice s'était levée face aux criminels. Et c'est à ce moment que le chef des bandits esquissa un sourire sur son visage.

_Oui bien sur... Je connais cette réponse. C'est exactement ce que disent les gens qui cachent quelque chose de précieux... Fouillez la zone !

Les bandits se mirent alors à tout retourner autour d'eux. Ceux qui tentaient plus ou moins de résister furent bousculés et jetés à terre. A chaque trouvaille aussi minime soit-elle, les bandits hurlaient de joie, tandis que les réfugiés pleuraient la perte de leurs biens. Mais soudainement, un chien qui s'était jusqu'alors tut se mit à aboyer sans relâche. Les bandits furent surpris et mirent en joue les réfugiés. Ils ordonnèrent au propriétaire de faire taire leur chien mais l'animal se faisait de plus en plus agressif.

_Faîtes taire ce chien non de dieu ! hurla un bandit en pointant son arme vers l'animal.

_Baissez votre arme... Je vous en supplie ! Je ne comprend pas ce qui se passe... supplia son propriétaire.

_Je compte jusqu'à trois ! Un, deux...

Le criminel n'eut pas le temps de finir son décompte car il transpercé par un tir laser. Puis un autre le suivit et s'effondra au sol. Et bientôt ce fut le tour des réfugiés de tomber sous les tirs. Et la panique se mit à gagner tout le monde alors que personne ne comprenait vraiment ce qui se passait. Alice eu juste le temps de se mettre  à couvert et elle comprit. Ce sur quoi aboyait le chien, ce n'était pas les bandits. C'était un Terminator...



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TERMINATOR : AuroraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant