Chapitre 43

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Je suis sortie de l'hôpital depuis un mois. Un mois pendant lequel je me suis tuée à la réeducation de mon bras et de tout mon corps en général. L'arrêt cardiaque a causé des dégâts sur mon cerveau peu importants, des malaises, des étourdissements, des vertiges, bref rien de très graves. Je suis apte à reprendre le boulot. J'avoue que ça me stresse un peu. Pourtant je ne me suis jamais senti comme ça par rapport à mon métier. Je ne sais même pas si c'est de la ou de la joie, tout se mélange dans ma tête. J'ai peur de ne plus être à la hauteur, j'ai peur de revivre ce qui s'est passé avec Maya, j'ai peur tout simplement. Une voix grave me sort de mes pensées.
- Ça va ?
C'est Sullivan, vêtu d'un pantalon de travail à bretelle et d'un tee-shirt avec le logo de notre station et qui moule le haut de son corps musclé. Il passe la moitié du temps chez moi et je passe l'autre moitié chez lui. Notre histoire se renforce de plus en plus à ma plus grande joie.
- Juste peu de pression mais ça va
- Ça va aller mon cœur, tu es la femme la plus forte que je connaisse que ce soit au boulot ou en général
Je lui souris. Il sait toujours trouver les mots pour me rassurer et me donner le sourire.
- T'es adorable mon amour !
Je me relève et m'approche de lui. Je pose mes mains sur son torse et il dépose un baiser sur mon front et enlace mon corps de manière protecteur. Il est environ sept heures et je m'habille en vitesse pour partir. Je monte dans la voiture de Sullivan et il prend la route. Tout le monde à la caserne est au courant pour notre couple. Ce n'était plus possible de le cacher et de toute façon, personne ne semblait étonnés. J'attrape la main du plus bel homme du monde et il me sourit. Qu'est ce qu'il est beau ! La route se poursuit pendant que je noue les lacets de mes chaussures, la boule au ventre. La nuit est à peine levée et pourtant, la circulation est déjà dense. Sullivan coupe par une petite route plus tranquille. Soudain, alors que l'on roule tranquillement, une voiture nous dépasse, faisant des tonneaux, manquant de nous faucher. Sullivan freine d'un coup sec. Tout se passe sous nos yeux.

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