Chapitre 72

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Sullivan continue de me regarder, en souriant comme un con.
- Bon, monsieur Robert Sullivan, tu sais très bien que j'adore quand tu me regardes mais je crois que tu devrais démarrer, quelqu'un un besoin de nous !
- Hein quoi ? Oh oui pardon, c'est ton visage aussi, il est tellement, tellement...parfait.
Cet homme est beaucoup, mais alors beaucoup trop mignon. Mon cœur s' accélére et je souris légèrement en le regardant.
- Oh, tu es adorable mon amour ! Mais regarde la route plutôt, on a déjà évité l'accident de peu ce matin avec Travis et ce serait bien qu'on n'y remédie pas tout de suite.
Il attache sa ceinture et démarre. Il me questionne sur ce qui s'est passé avec Travis et je lui répond. Puis, en quelques minutes, on arrive sur l'intervention et mon homme stoppe son interrogatoire. Je frappe à la porte verrouillé, le sac de secours en main pendant que Sullivan promène notre brancard en disant :
- Est ce que vous pouvez nous ouvrir ? C'est les pompiers de Seattle !
Une vieille dame vient nous ouvrir et nous emmène vers son mari au sol.
- Il faisait du bricolage et il s'est électrocuté avec la prise électrique et de l'eau, nous explique-t-elle
La victime est vivante, c'est déjà ça. Alors dans ce cas, le terme "électrocuté" n'est pas correct, quand la personne n'est pas décédée, on n'utilise plus le mot "électrifié" , mais bon, rien de vraiment important.
- Est ce que vous avez coupé le courant ?
- Je ne sais plus, j'ai quelques problèmes de mémoire ces temps-ci !
- D'accord, pas de soucis madame, je m'en occupe, où est votre compteur électrique ?, demande mon capitaine
- Au sous-sol, à droite ou à gauche, je ne sais plus, je suis désolée, en tout cas, c'est un gros boîtier gris et au garage, ça j'en suis sûre.
Sullivan s'en charge en la remerciant et me prévient quand c'est fait. Il faut toujours coupé le courant, sinon, des décharges électriques peuvent encore traverser le corps et ça devient aussi un danger pour nous. Maintenant qu'il est coupé, il n'y a plus aucun risque et on peut travailler tranquillement. L'homme est brûle sur les mains et on s'occupe de le mettre en PLS, le branche au moniteur cardiaque pour surveiller ses constantes et on commence à le mettre sur notre brancard. On pose des électrodes sur sa poitrine pour pouvoir calculer son pouls, sa pression artérielle, sa saturation...bref toutes ses constantes. Sa femme le regarde et paraît morte d'inquiétude. Je pense d'ailleurs qu'on va elle aussi, l'amener à l'hôpital pour ses problèmes de mémoires. Ce n'est peut être rien mais il vaut mieux vérifier, ce genre de symptôme peut cacher des maladies plus inquiétantes, du style Alzheimer, la maladie de Parkingson ou encore une tumeur au cerveau. Je sais qu'Amelia s'en occupera et comme le dirait le vieux dicton, il vaut mieux prévenir que guérir.
- Vous allez bien madame ?
- Je...je ne sais pas trop, oui, ça devrait aller ! Et appelez moi Linette.
- D'accord Linette. N'hésitez pas à vous asseoir surtout et prévenez nous si vous vous sentez mal !
Pendant qu'on se charge de finir de mettre l'homme qui en passant, s'appelle Dewis, sur le brancard, le moniteur se met à bipper.
- Eh merde, il nous fait un arrêt, je commence le massage !, m'écriai-je
Au même moment Linette s'effondre sous nos yeux. Je crois qu'on a bien fait de venir et qu'on va pouvoir faire deux en un.

 Je crois qu'on a bien fait de venir et qu'on va pouvoir faire deux en un

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STATION 19Où les histoires vivent. Découvrez maintenant