Chapitre 5

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Le lendemain, les ratés se levèrent de bonne heure pour leur première journée de ski. Finalement Bill et Richie s'étaient laissé séduire par le snowboard. Eddie leur avait rappelé plus d'une fois de mettre de l'écran total pour éviter le bronzage du skieur. Tout le monde avait écouté attentivement ses recommandations à l'exception de Richie qui ne voulut en faire qu'à sa tête et de Mike qui ria en disant qu'il n'en avait pas besoin.

« Bien fait pour toi. » avait dit Eddie le soir même à son copain et lui passant de la crème contre les brûlures sur son nez ses pommettes. « Je ne sens plus mes lèvres » S'était plaint Richie en faisant la moue. Eddie avait levé les yeux au ciel, lui rappelant qu'il avait passé sa journée à lui rappeler de mettre de la crème et son copain avait à chaque fois refusé. Il espéra qu'il avait retenu la leçon et qu'il ne l'oublierait pas de sitôt. De l'autre côté de leur porte entre-ouverte, ils pouvaient entendre Beverly et Ben se disputer.

Toute la journée, des filles s'étaient approchées de Ben, le complimentant sur ses capacités en ski et le draguant ouvertement. L'ancien obèse, tout émoustillé de se faire draguer, s'était laissé faire. Au grand dam de Beverly qui avait ruminé sa jalousie toute la journée. Elle avait attendu le soir pour lui faire part de son mécontentement.

-Elle ne me draguait pas, t'exagères Bevy.

-J'exagère ? Elles riaient à chacune de tes blagues nulles !

-Et alors ? Se défendit Ben. Tu rigoles bien à toutes les blagues nulles de Richie, je ne t'en fais pas une crise de jalousie. C'étaient juste des filles qui sont venues un peu me parler. Rien de plus.

Il s'abstint de préciser que ces filles étaient tout de même très jolies.

-Oh et bien si elles sont aussi gentilles, t'as qu'à passer la journée de demain avec elles.

Beverly rentra dans la chambre et claqua la porte derrière elle, signe qu'il n'avait pas intérêt à la suivre. Il tenta quand même de toquer à la porte en s'excusant.

-Je suis désolé, Beverly. C'est toi que j'aime. Je ne les laisserai pas s'approcher de moi demain. Je te le promets, je suis désolé, ouvre la porte.

Beverly, assise de l'autre côté de la porte réfléchis. On ne peut pas dire qu'il avait accepté les avances de ces filles, ils avaient juste parlé. Mais d'une autre part, elle était fâchée des sourires qu'il leur avait rendu et de sa gentillesse qui était pourtant une grande base de sa personnalité. Et c'est vrai que Ben n'avait pas beaucoup d'amies avec qui trainer et Beverly elle-même trouvait que c'était important que fille ou garçon il est important d'avoir des amis des deux sexes. Mais après tout, elle non plus n'avait pas d'amies à proprement parler.

Elle expira un bon coup et se releva pour lui ouvrir la porte. Ben lui fit un léger sourire.

-Désolée. Dit Beverly.

-Non, c'est moi qui suis désolé. Je ne devrais pas parler à ces filles.

Beverly sourit légèrement et lui déposa un baiser sur les lèvres.

-Tu es pardonné.

Ben lui rendit un grand sourire et vint réappuyer leur baiser.

-On a dit pas dans les parties communes ! Leur cria Stan en les aspergeant d'eau.

Stan avait décidé d'acheter un vaporisateur d'eau après avoir surpris, le matin même Richie et Eddie en train de s'embrasser langoureusement dans la cuisine après le petit déjeuner. Il se disait que si ça marchait pour l'apprentissage des chatons et des chiots à ne pas faire pipi partout, ça les empêcherait de forniquer partout.

Vacances au skiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant