8-le serpent

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La nuit avait été agitée et très effrayante pour tous, heureusement que moi ainsi que les petits derniers on dormait en paix, nous on avait rien entendu. Le matin moi je m'étais réveillé normalement, la fraîcheur était venue me chercher au pays des merveilles. Étonnant, j'étais toujours premier à me lever tôt mais là j'avais bien l'impression d'être le dernier. J'étais seul dans la chambre ni Naël, ni Kaaris n'étaient là pire encore même maman était absente. Je me dirigeai net au salon assez inquiet, que s'était il passé pour que je sois le dernier à me réveiller pourtant il était à peine 6h? Arrivé au salon, il y'avait maman et les cinq autres je fis une petite plaisanterie << ne vous en faites pas j'ai ressuscité, c'est bien moi >> maman qui avait la tête baissée et la main sous le menton leva la tête avec un regard très froid (pas besoin de vous expliquer le message que ça fait passer mais ça m'a rendu sérieux du coup). Puis je pris place et plus sérieusement je pris la parole.

- que se passe-t-il pour que vous soyez levés aussi tôt ?

Maman : tu as fini de rire et de faire ton imbécile?

- hum! Pardon dites moi seulement pourquoi des mines si maussades?

Maman: il faut demander à ton frère lansky.

- lansky que se passe-t-il ? Tu as eu quoi ?

Lansky : rien!

- ne me tente pas, ne m'énerve pas explique.

Lansky : la nuit j'ai vu une femme au coin du lit qui était entrain de nous fixer, je l'ai montré aux autres et ils ne l'ont pas vu. Ils sont entrain de m'insulter disant que je suis un sorcier, comme si je suis fou d'inventer ça.

Karl: mais tu es un sorcier ! Tu expliques ça comment ? On dort tous dans la même chambre et tu dis tu vois une personne, une femme aux pieds du lit. On te dit de la décrire, tu en es incapable.

Reine: lansky moi je te dis seulement une chose, la gifle là je vais te la rendre tôt ou tard. Heureusement que j'avais peur sinon je t'aurais bien frappé la nuit. Je ne sais pas comment on a pu oublier tes crises somnambulisme.

Moi:   hey !!! Silence ! Laissez le tranquille. Vous croyez vraiment que c'est du somnambulisme ? Vous oubliez dans quel village nous sommes ? Okay disons un peu que c'est du somnambulisme, vous expliquez ça comment que quand Kaaris se soulageait lors du retrait de deuil il ait vu une femme aussi le regardant ? Lui aussi est somnambule ?

Naël : quand j'ai dit ça on m'a dit que j'invente, voilà maintenant Warren qui confirme.

Maman : comment ça ? Et pourquoi tu me l'as pas dit?

      - c'est l'oublie, de plus avec tout ce qui arrive on peut pas avoir les idées claires. Ce que je vous demande à tous c'est de rester souder comme a dit grand père. D'ailleurs où est-il ?

      Grand père n'était pas là, c'était étrange car généralement il est le premier debout. La réunion avait été interrompue par l'arrivée de la femme de grand père, on ne voulait pas qu'elle sache ce qui s'est passé. Quand elle avait demandé ce qui se passait, on lui dit tout simplement qu'on faisait la prière du matin. Elle à son tour nous dit que grand père était allé vers cinq heures du matin en ville, son frère avait besoin de lui là-bas ce qui était assez étrange.  Pourtant j'avais un véhicule, pourquoi ne me l'a t-il pas demandé ou encore pourquoi il ne m'a pas demandé de l'accompagner ? Bref... Il était en ville et puis c'est tout. La journée passait, on n'était même plus sorti de la concession, on riait simplement de notre grande soeur à travers de multiples versions de l'affaire de la gifle ( pitié de la brune). Le soir de nouveau arrivé, on était sur nos gardes. En l'absence de grand père, on était tous allés passer du temps ensemble à la cuisine et sa femme nous servit à manger. Ce n'était pas comme d'habitude à l'étranger où chacun à son plat, on mangeait tous les garçons ensemble. Ce qui avait surtout changé ce jour là, c'était la méthode employée par l'ennemi pour nous atteindre. En effet pendant qu'on mangeait, je vis comme un truc qui rentrait dans mon pantalon par les pieds. Un instant je me suis dit que c'était ma plus grande peur car ça y ressemblait, j'avais donc crier en sautant de l'endroit où j'étais assis << un verre de terre>> (aux lecteurs NB: sans commentaires 😂😂😂😂)  et quand ma mère vit ce qui était sorti de mon pantalon, à son tour elle hurla << quittez la, c'est un serpent>> (pause pardon 😂😂😂 c'est rentré comment et j'ai rien vu?). Alors, à tours de rôles tout le monde prenait la fuite, j'étais finalement resté seul, je pris une machette puis j'explosais sa tête avec rage et peur. C'est à ce moment que les autres sont revenus pour voir le serpent, la femme de grand père était en colère.

Geneviève : voilà ! Voilà ! J'ai bien dit à ton grand père le matin qu'il a des enfants ici, il ne peut pas se rendre en ville sachant que tout est dangereux.

      - c'est rien, c'est normal aussi on est au village. En plus ce n'était qu'un petit serpent. Dis-je posément

Geneviève : tu dis ça parce que tu l'as vu à temps, ne sais tu pas que les petits sont plus dangereux que les grands ? S'il était bien rentré tu ne serais même pas la à discuter. Ton grand père c'est un inconscient.

      Elle n'avait pas tort, j'aurais pu avoir d'autres complications si Dieu ne m'avait pas aidé. J'avais vraiment eu de la chance, et la femme là disait que depuis qu'elle est arrivée c'est la première fois qu'elle voyait un serpent même dans la concession. Après ça on avait fermé la cuisine, on était tous partis au salon et grand père n'était toujours pas là. À ce moment j'avais vraiment alors là vraiment déjà un mauvais pressentiment. Jusqu'à présent ce n'étaient que des petites crises de jalousies qui avaient entraîné toutes ces difficultés. Mais là je venais à peine de tuer un serpent, supposons un instant que c'était un envoyé d'un sorcier. Imaginons un instant que je venais de tuer un de ces gars qui maîtrisent la métamorphose, qu'est-ce qui va donc se passer désormais ?

A suivre 😀😀😀
Je sais que vous rêvez déjà d'aller dans ce village 😂

DE RETOUR AU VILLAGEWhere stories live. Discover now