Insubmersibles - Miraculous : Titanic AU

Chapitre 1

AVIS PREALABLE :

- Ceci est un AU (Alternate Universe). Il n'a pas pour ambition de suivre les codes et principes établis par le dessin animé, mais il s'en inspire grandement. La fic peut contenir quelques spoilers mineurs vis-à-vis de la série.

- L'histoire est  très largement inspirée du film Titanic de James Cameron, sorti en 1997.

- Je suis une grosse nerd sur tout ce qui touche au Titanic, mais il peut m'arriver de faire quelques erreurs historiques. Je m'en excuse !

- Merci de me lire ! N'oubliez pas de voter et de commenter pour me soutenir !

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Froid. Il avait froid. L'eau rentrait par tous les côtés. Il était coincé. Où aller ? L'eau était partout. Elle rampait au sol, grimpait sur les murs. Bientôt, elle atteindrait le plafond, noyant au passage...

« Adrien. Adrien, réveillez-vous. Nous sommes arrivés à Cherbourg. »

Le jeune homme légèrement avachi sur la banquette de la voiture s'éveilla en sursaut. Ses doigts effleurèrent discrètement la banquette. Elle était sèche et chaude. Pas une seule goutte d'eau à l'horizon dans ce véhicule de luxe, arborant les armoiries de la Compagnie Agreste ; celle de sa famille.

Nathalie, sa gouvernante, l'observait de son regard impassible.

« Cauchemar ?

-Je... Eh bien, ce n'est pas important, mais... dans ce rêve, j'avais l'impression de...

-Je comprends que l'idée de rencontrer votre fiancée vous angoisse, Adrien, mais comme l'a dit votre père, il y a plus en jeu que votre personne à l'issue de ce mariage. »

Adrien referma la bouche. Pourquoi avait-il espéré ne serait-ce qu'une once de compassion de la part de Nathalie ? Plus il passait de temps avec elle, plus il comprenait pourquoi son père l'avait embauchée : ce n'était pas une femme, c'était un automate. Un automate chargé de lui rappeler sa place : il était l'héritier de la compagnie Agreste, une grande compagnie de charbon française malheureusement sur le déclin. Pour sauver l'entreprise, il leur fallait s'unir à une autre grande famille de l'énergie. Gabriel Agreste, son père, estimait que le futur appartenait au pétrole, et non plus au charbon : ainsi, unir son fils à l'héritière d'une des plus grandes compagnies pétrolières d'Amérique allait lui permettre de sauver son entreprise en s'offrant une belle-fille déjà familière avec ce milieu d'affaires.

Pour son père, expédier son fils de l'autre côté du monde pour célébrer son mariage avec une inconnue était donc bien peu de chose par rapport au sauvetage de leur compagnie, et de tout ce qui allait avec – châteaux, domaines, richesse.

Peu importaient les rêves et les espoirs d'Adrien, peu importaient ses ambitions personnelles. A vingt ans à peine, sa vie ne lui appartenait déjà plus. Il était comme dans son rêve : coincé, dos au mur.

« Allons-y, Adrien. » fit Nathalie en ouvrant la porte de la voiture et en le tirant de ses ruminations.

Les yeux verts du jeune homme s'écarquillèrent alors qu'il s'extirpait de la quiétude du véhicule. Le quai du port de Cherbourg était tellement vivant que ses sens en étaient débordés : les cris des marins embarquant des caisses, les couleurs vives des tenues des femmes, les odeurs variées des centaines de personnes aux différentes origines sociales s'amassant sur le quai.