chapitre 6

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Nelan: Dites-moi tout.

Brahim avait un air grave, il savait que le roi se métré en colère quand il saurait ce qu'il se passé à l'extérieur. Nelan fronça des sourcils.

Nelan: Je t'écoute.

Brahim: Quelqu'un a parlé de Lia à la presse.

Nelan: Quoi ? C'est une plaisanterie j'espère.

Brahim: Malheureusement non, mais cela vous a apportez quelque chose de positif.

Nelan le regarda furieux.

Brahim: Votre peuple vous voit tel que vous êtes vraiment.

Nelan: Que savent ils ?

Brahim: Seulement que vous avez pris sous votre aille une personne démunie et aveugle.

Le roi mit sa main sur son front. Il voulait la protéger, il n'aurais jamais cru que quelqu'un aurait pût dire une chose pareille. Il était persuadée que c'était Kaïs, il l'avait renvoyé à partir du moment où il s'était trompé de personne.

Nelan: Kaïs, je suis sûr que c'est lui.

Brahim: Probablement Votre Altesse, mais je ne comprends pas pourquoi cela vous met dans un tel état. Le peuple vous acclame.

Nelan: Peut-être, mais je n'ai pas voulu l'aider pour cette raison. Lia est une personne exceptionnelle et il faut la protéger non la mettre sous les projecteurs.

Brahim: Vôtre altesse, puis-je vous poser une question personnelle?

Nelan le regarda dans les yeux et acquiesça.

Brahim: Vous l'aimez ?

Nelan: Oui. C'est étrange n'est-ce pas ?

Brahim: Pourquoi cela ?

Nelan: Nous nous connaissons à peine, comment puis-je éprouver de tels sentiments.

Brahim: L'amour a ses raisons que la raison ignore.

Le roi lui sourit. C'était totalement vrai, il l'aimait et cela n'était pas un problème. Mais le fait que Kaïs est pût l'utiliser pour essayer de récupérer sa place auprès de lui, était quelque chose qu'il n'apprécié absolument pas. En y réfléchissant bien, et malgré qu'il soit contre, le fait que le peuple commence à l'accepter était quelque chose de bien. Il y avait eu de nombreuses rébellion, et des menaces d'attentats envers lui depuis qu'il avait pris le trône. Une fois arrivé au palais, Le roi se rendit directement dans la chambre afin de la voir. Elle lui avait tellement manqué, il avait l'impression d'être parti des jours. Quand il ouvrit la porte, elle était allongée sur le sol. Il fût pris de panique et se précipita sur elle.
Lia sursauta soudainement.

Nelan: Oh mon dieu Lia tu m'as fait tellement peur, j'ai cru que tu avais perdu connaissance.

Lia: Ne t'inquiète pas, ça va.

De sa main elle tâtonna le sol afin de savoir où il se trouvait. Il prit sa main et remarqua qu'elle portait sa gourmette à son poignet.

Nelan: Que fais-tu par terre ?

Lia: J'aime être allongée sur les tapis, ça me rappelle quand j'étais plus petite.

Il s'assied à côté d'elle, tout en gardant sa main dans la sienne.

Nelan: Vraiment ? Raconte-moi.

Lia sourit.

Lia : Mon père était professeurs d'histoire et ma mère professeur d'arts plastiques. Ils se sont rencontrés à l'université et sont tombés éperdument amoureux l'un de l'autre, au premier regard de ce que disait mon père.

Nelan souris, c'était son cas aussi.

Lia: Nous avions une tradition, tous les dimanches nous faisions un pique-nique moquette.

Nelan: Qu'est-ce que c'est un pique-nique moquette ?

Lia se redressa.

Lia: Quoi ? Tu n'as jamais fait pique-nique moquette ?

Nelan: Non.

Lia: Alors il va falloir que je t'en fasse un, en fait ont reste assis sur le tapis, nous disposons des sodas ainsi que des bonbons et des chips et ont se raconte des histoires. Des souvenirs ou des histoires d'horreur, mon père adoré les histoires d'horreur.

Lia eût un petit silence et elle perdit son sourire. Il ne pût s'empêcher de caresser sa joue.

Lia: Ils me manquent tellement.

Nelan: J'imagine, au moins tu as de bons souvenirs toi.

Lia: Tu n'en n'as pas?

Nelan: Pas vraiment, mon père était un mauvais roi. Quand il est décédé, j'ai repris le trône mais... Le peuple a été terrorisés par mon père. De ce fait, ils pensent que je suis comme lui, ils ne me laisse pas ma chance de prouver le contraire.

Lia serra sa main légèrement et il posa ses yeux sur elle.

Lia: Ne t'inquiète pas, ils sauront que tu es quelqu'un de bien. Moi je le sais.

Il fût toucher par cette simple phrase, qui lui fît du bien.

La fleur sauvageWhere stories live. Discover now