La fleur sauvage

chapitre 14

Nelan: Quoi ? Non! Jamais!

Lia: Tu veux dire que ton peuple… Ton peuples n’a pas décidaient de t’aimer à partir du moment où ils ont su que j’existé?

Nelan ne savais pas quoi dire, car c’était vrai.

Nelan: Mon amour…

Lia haussa légèrement le ton.

Lia: Réponds à ma question est-ce que oui ou non ton peuple t’a donné une deuxième chance parce qu’ils ont appris que j’étais démunis et aveugle.

Nelan: Lia je t’en prie.

C’était donc vrai, elle commença à se sentir extrêmement mal et elle avait envie de pleurer. Il avait pu remarquer sa tristesse et surtout cette façon qu’elle avait de se positionner. Comme si elle avait reçu un poids immense sur les épaules.

Lia: Brahim, s’il vous plaît pourriez-vous m’aider… Je souhaiterais partir d’ici.

Nelan s’approcha d’elle pour l’aider à partir mais elle se recula violemment ce qui lui fît mal au cœur.

Lia: Je t’interdis de me toucher.

Brahim l’aida à s’en aller, et l’accompagna jusqu’à la chambre.
Lia commencée à avoir légèrement mal à la tête. Une larme avait roulé sur sa joue qu’elle avait essuyé le plus rapidement possible. Brahim l’observé, il avait mal au cœur pour elle. Certes le roi l’aimait, et il avait était contre ce plan mais la vie du royaume était en jeu.
Le comprendrait-elle ? Visiblement non.

Lia : Brahim, pouvez-vous me trouver une chambre, le temps que je puisse partir s’il vous plaît.

Brahim: Mademoiselle, ne voulez-vous pas discuter avec le roi avant cela?

Lia mit sa main sur sa tête.

Lia: Je souhaite seulement avoir un lit, je ne demande pas une suite, just un lit.

Lia pris son bouquin, et la robe avec laquelle elle était venue, ainsi que son peigne à cheveux. Elle se mit à sourire légèrement, ce qui étonna Brahim ainsi que Nelan qui les avaient rejoint.

Lia: Vous voyez Brahim, je n’ai pas beaucoup d’affaires, je n’ai pas besoin de suite.

Nelan: Je t’en prie laisse-moi
t’expliquer et ne part pas comme ça.

Elle inspira légèrement et son sourire retomba aussitôt.

Lia: Inutile de vous expliquez votre altesse j’ai très bien compris.

Nelan: Écoute moi s'il te plaît.

Lia: Non pour une fois c’est vous qui allez m’écouter.

Il pouvait la voir, elle était anéantie. En le vouvoyant elle avait mis un rempart entre eux.

Lia: J’ai seulement quelques questions je souhaiterais avoir une franchise. Est-ce que oui ou non votre peuple c'est que vous m’avez… Disons sauver d'une situation précaire ? Et si oui, est-ce que cela vous a été profitable ?

Nelan: Lia…

Lia: Votre Altesse répondez-moi.

Nelan: La réponse est oui… Pour les deux questions.

Lia plissa les yeux légèrement, elle commençait à sentir une migraine arrivé. Une migraine de plus en plus violente, elle demanda à Brahim de l’emmener dans une chambre ce qu’il fît après que le roi lui fît signe de le faire. Nelan était seul dans sa chambre, anéanti par ce qu’il venait de lui faire. Certes, il n’avait pas voulu se servir d’elle et encore moins lui faire du mal. Il se sentait tellement mal, il avait vu qu'il l'avait brisé et il s’était brisé en retour.
Cela faisait plus de trois jours que Lia était enfermée dans sa chambre, elle passait son temps allongée et ne bougée pas. Amalia venait lui enmener à manger, mais elle refusait de toucher la nourriture. Elle se demandait si les choses auraient était différentes si elle n’avait pas était aveugle. Elle avait été anéanti qu’il puisse se servir de sa cécité, et dans un certain sens, elle ne fût pas spécialement étonnée. Sa propre sœur l'avait bien fait alors pourquoi pas lui ?

Amalia: Mademoiselle, il fait extrêmement beau dehors, voudriez-vous sortir avec moi un instant ?

Lia: Je préfère rester ici.

Amalia: Vous êtes enfermez depuis des jours mademoiselle, ce n’est pas bon pour vous.

Lia soupira mais ne dis plus rien.
Amalia sortie de la chambre, le roi était face à elle.

Nelan: Comment va-t-elle ?