Chapitre 6 ou " Direction l'hôpital "

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   À précisément 6h00 tapante, une équipe de cinq aurors débarqua dans l'appartement de Tina Goldstein. Ils trouvèrent cette dernière profondément endormie, en proie à un rêve plutôt plaisant. Ils ne se gênèrent cependant pas pour la réveiller et pas de la façon la plus délicate qu'il soit. Ils ouvrirent en grand les rideaux et lui crièrent de se lever. Pendant que l'un d'entre eux restait pour la surveiller, les autres fouillèrent l'appartement. Ils ne trouvèrent rien si ce n'est les papiers que Queenie avait laissé ainsi que les souvenirs de Tina. Il y avait avec les documents deux lettres de Queenie, une pour les aurors et l'autre pour sa soeur. La première expliquait qu'elle partait en voyage en Angleterre pendant au moins un mois avec un ami et que son bateau était parti dans la soirée d'hier et qu'elle n'avait donc pu rester pour leur expliquer quoi que ce soit. Elle disait également que tout ce qu'elle savait concernant sa soeur était posé sur la table. L'équipe lu alors les différents rapports médicaux de la jeune Goldstein ainsi que ceux que leurs confrères avaient fait six ans auparavant. Ils 'étonnèrent, au vu de la gravité des actes qu'ils lurent que Tina ne soit pas déjà en un lieu plus approprié pour elle. Ils n'avaient cependant pas vraiment le droit de juger de quoi que ce soit, seul les hautes instances de justice du MACUSA pourraient décidé du sort de la brune.

   Cette dernière n'eu même pas le droit de s'habiller ni même de manger avant que les aurors ne l'embarquent au MACUSA où ils la placèrent dans une cellule seule, le temps de savoir ce qui allait se passer pour elle. Elle y passa trois jours d'une attente longue et pesante pour elle. Son esprit divaguait comme souvent et elle était parfois en proie à des crises de folies intenses. Au matin du quatrième jour, elle fut emmenée dans une salle d'audience du tribunal du MACUSA. Elle était assise au milieu de la pièce, mains liées pour éviter tout gestes violents envers elle ou quelqu'un d'autre. Les gradins de la salle étaient remplis de jurés et la première ministre était présente. Cette dernière portait une longue robe doré, rien de plus tape à l'il, comme à son habitude. Cependant, malgré son attitude distante et un peu hautaine, Seraphina Picquery n'en menait pas large. C'était elle qui, il y a six ans avait insisté pour que l'on garde Tina et qu'on étouffe un peu ce qu'elle avait pu faire. Elle avait conscience que la jeune femme partait parfois bien loin de la réalité mais elle avait espéré pouvoir en tirer quelque chose. Et elle avait été utile, si ce n'est quand elle s'était mit en tête de pister les partisans de Salem. Ceci avait été la seule chose qui l'avait embêté avec la jeune femme. Si elle n'avait rien fait quand aux activité de cette Mary Lou Bellebosse, c'est simplement parce que Grindelwald s'y intéressait. Il est vrai que Seraphina aurait aimé garder la jeune Goldstein encore un peu, elle pouvait toujours servir. Cependant, elle allait devoir faire avec et la laisser partir. À la fin de séance, il fut décidé à plus de la majorité que Tina n'était pas responsable de ses actes, que sa maladie avait embrouillé son jugement. Elle ne ressortait pourtant pas complètement libre puisqu'elle serait envoyée dans un hôpital psychiatrique dès le lendemain.

   Tina était dans sa chambre d'hôpital. Cette dernière n'était pas bien grande, à peine 10m2 , elle était blanche et les murs étaient recouverts de coussins surement pour éviter qu'elle ne se blesse. Il y avait dans cette pièce un petit lit, un bureau et une chaise. Même si on pouvait penser que la jeune femme était enfermée ici à longueur de journée, ce n'était pas le cas. Tout les jours elle sortait avec un accompagnateur pour se balader, manger mais également pour aller voir d'autres patients. Cependant, Tina ne c'était fait aucun ami et n'avait adressé la parole à personne sauf pour dire quand elle voulait sortir. Cela faisait déjà une semaine qu'elle était ici et personne ne savait ce qui se passait dans sa tête. En réalité, ça n'était pas forcement sympathique. La brune repassait sans cesse les mots de la lettre de sa soeur dans son esprit. Elle s'en souvenait mot pour mot.

    Ma chère Tina,

Saches avant toute chose que je t'aime profondément. Tu es ma soeur et malgré tout ce que tu as pu faire je tiens à toi. Oui Tina, je sais que tu n'es pas toute blanche. À vrai dire, je m'en suis toujours doutée. Tes pensées ne sont pas toujours cohérentes et j'ai trop longtemps mis ceci sur le compte de la fatigue du à ton travail. Mais tu n'en a pas n'est-ce pas Tina? Je le sais maintenant, un ami me l'a dit. Je suis sincèrement désolée de ne pas m'en être rendue compte plus tôt, j'aurai tant aimé pouvoir t'aider, j'aurait aimé que tu ne me mentes pas, que tu ne te mentes pas à toi non plus. Mais le passé ne peut être défait.

J'ai appelé une équipe d'aurors pour qu'ils s'occupent de toi. Je sais qu'ils t'enverrons dans un endroit où tu sera bien, où tu sera apaisée de toutes ces idées horribles qui tournent dans ta tête. Je les ai vu Tina, tu ne peux pas continuer ainsi.

Quand tu lira cette lettre, je serai loin. Je pars en Angleterre avec Jacob. Nous nous aimons Tina et malgré tout ce que tu peux penser sur les "gens comme lui" c'est lui que j'aime et pas un autre. Tu vas beaucoup me manquer, ça va être compliqué sans toi tu sais? Mais je reviendrai te voir quand tu ira mieux. Alors tiens moi au courant veux-tu?

Ta soeur qui t'aime.

Queenie

    Rien qu'en repensant à ces mots, la jeune Goldstein avait envie de vomir. Sa soit disant soeur l'avait mis dans cet endroit, volontairement. Elle avait fait ça pour "son bien" mais elle n'était qu'une ignorante qui ne savait pas ce qui était bien. Elle osait fréquenter un non-maj' alors que c'était contre la constitution?! Quelle genre de sorcière était-elle? Aux yeux de Tina, Queenie avait perdu sa dignité à agir ainsi. N'avait-elle donc pas vu comment les non-maj' étaient horribles? N'avait-elle pas vu cette madame Bellebosse battre ses enfants? Et elle s'amourachait d'une de ses pourritures. Elle était écoeurante. Et puis c'était quoi cette histoire de son "ami" qui lui aurait dit qu'elle n'avait pas de travail! C'était n'importe quoi et elle ne connaissait qu'une seule personne capable d'inventer un tel mensonge : Percival Graves. Il avait enlevé Newton et maintenant il lui volait sa soeur. En plus, comme par hasard, Queenie s'en allait le jour où l'on perdait la trace de Graves. Ça n'était clairement pas une coïncidence. Tina en était sûre, il avait kidnappé sa soeur et Newton. C'était à cause de lui si elle était ici. Elle se promis de lui faire payer au centuple cet affront impardonnable.

Gramander Where stories live. Discover now