Gramander

Chapitre 15 ou "Prêt à partir"

Non, le nom du chapitre n'a rien à voir avec la compagnie de bus et autre voyage. Je sors ce chapitre un peu tardivement mais c'est encore mardi! En espérant qu'il vous plaira.

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Le sorcier le plus dangereux de la planète s'évade de prison!

   La nuit dernière, Gellert Grindelwald, sorcier le plus surveillé des Etats-Unis, s'est évadé de la prison où il était enfermé depuis maintenant six semaines. Comment a-t-il procédé? Cette question reste pour le moment sans réponse. L'homme était, d'après les informations données par le ministère, enfermé dans une cellule seul. Personne n'a pu rentrer dans la pièce si ce n'est le personnel de garde qui n'était de toute manière pas autorisé  à lui parler. De plus, le criminel international c'était vu arraché la langue et dans l'incapacité de faire des mouvements, notamment grâce à une batterie de sorts qui nous sommes inconnus. À noter également qu'il était surveillé par un bébé Hungarian Horntail (=Magyar à Pointe), le dragon le plus dangereux dompté par l'homme. Autant dire qu'à moins d'avoir reçu une aide extérieure, Grindelwald n'aurai pas pu sortir de sa cellule. Avait-il un complice? L'emplacement de la prison étant inconnu de tous, comment donc est-ce possible? Seul le personnel de l'établissement y a accès mais n'oublions pas que les partisans du mage noirs sont nombreux et déterminés. Toujours est-il qu'il a réussit à sortir de la circulation. Aujourd'hui, personne ne sait où il se cache. Sorciers, sorcière, si nous ne le retrouvons pas bientôt, c'est le monde entier qui risque de basculer dans la noirceur.

    Après avoir lu l'article, Jacob posa doucement le journal devant lui. Tout ceci lui semblait irréel, l'homme le plus dangereux du monde venait de s'échapper et personne ne savait où il était. Ce même homme qui était à l'origine du carnage de New-York, celui qui avait voulu exploiter un gamin comme arme de destruction massive. Ce fou furieux n'avait qu'un but, supprimer les moldus. Car Jacob n'était pas bête, si ces amis lui avaient expliqué qu'il ne voulait que "supprimer le secret magique", il savait que le réel but était de supprimer les membres de "son espèce". Il regarda l'expression tout aussi désemparée de ses amis assis à la table de la cuisine. Ils avaient tous l'air dépités, même Queenie qui était d'habitude si rayonnante, et Theseus n'en parlons pas. Percival avait un visage assez neutre mais on sentait que ça ne reflétait pas du tout son état intérieur. Il observait Newton qui avait le visage encore plus grave que durant leur passage à Hogwarts (Poudlard). Les rouages de son cerveaux tournaient à plein régime. Il était pris dans une réflexion si intense que même Picket n'arrivait pas à attirer son attention. Puis soudain, il se leva et parti dans sa chambre comme une tornade. Percival le suivis aussitôt alors que les trois autres se demandaient ce qui avait bien pu se passer dans la tête du plus jeune Scamender. Ce dernier était en train de rassembler ses affaires à l'aide de coups de baguette précis. Percival le regardait faire, adosser contre la porte de la chambre, un petit sourire sur le visage. Alors que le roux bouclait sa valise, le plus vieux s'avança vers lui et lui attrapa la main qui tenait sa baguette.

   "Alors ça y est? demanda-t-il.

"Oui. répondit simplement le roux en le regardant. Je pars. ajouta-t-il en posant un bisous sur la joue du brun.

"Nous partons tu veux dire. sourit Percival.

"Comment? demanda le plus jeune.

"En transplanant j'imagine, à moins que tu ai un portoloin. taquina le brun.

"Tu veux vraiment venir avec moi? Ce n'est pas une blague?

"On ne peut plus sérieux. répondit Percival en lui posant un bisous sur le front.

"Alors partons! s'exclama Newton.

"On peut au moins prévenir les autres, ne soit pas trop pressé. soupira le plus vieux.

"Mais...

"Pas de mais!"

   Et l'ancien auror emmena de force son ami dans la cuisine où se trouvaient encore son frère et ses amis. Partir à l'aventure c'était raisonnable mais sans dire au revoir avant, non merci. Theseus fut le premier à se lever à leur arrivée dans la salle. Alors que Percival préparait lui aussi sa valise grâce à la magie, il interpela Newton.

    "Tu t'en va?

"Voir Dumbledore. dit Queenie en fixant le plus jeune.

"Exact. Il a des informations concernant Credence. répondit Newton.

"Mais pourquoi maintenant? demanda Jacob. C'est dangereux dehors!

"Et ça le sera encore plus si Grindelwald tombe sur ce pauvre garçon. répliqua son ami.

"Hors de question que tu partes seul, je viens avec toi! s'exclama Theseus.

"Pas besoin de t'inquiéter. enchérit Percival en montrant sa valise déjà prête. Je pars avec lui.

"Mais c'est encore pire! cria le plus grand. Tu serai capable de corrompre mon bébé frère! Il est pure et innocent!

"Si vous voulez bien, je ne pense pas que cela soit le moment pour discuter de ce genre de chose. coupa Queenie. Newton chéri, lesquels des petits emmènes-tu?

"Les bébés Niffler (=nifleur), ils sont ingérables. J'embarque aussi les bowtruckle (=botrucs) et Hoppy. Le Swooping Evil (=Démonzémerveille) est trop dangereux pour rester le Nundu aussi et les Graphorn (=Grapcorne) ont besoin d'attention. Tout les autres restes ici, je voyage léger et ils sont en forme. Je compte sur vous trois pour vous en occuper.

"Soit. accepta Theseus. Mais je veux un câlin."

   Dans un soupir, Newton accéda à sa requête. Il prit son frère dans ses bras qui se fit un malin plaisir à le serrer le plus fort possible contre son torse. Après un bisou dans les cheveux, il le laissa dire au revoir à Queenie et Jacob qu'il prit dans ses bras. Percival fit de même et sur un dernier avertissement de Theseus concernant la pureté de son frère, ils sortirent et transplanèrent. Ils atterrirent aux portes de l'école de magie britannique où les attendaient Albus Dumbledore avec un petit sourire en coin. Il leur donna une petite carte volante qui indiquait la position d'un "ami" ainsi qu'un portoloin qui devait se déclencher dans la minute. Il les mît cependant en garde face au danger qui les attendait et dans un dernier sourire les regarda partir accrochés à un seau.