Chapitre 14 ou "Comment s'évader"

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Hello Hello, petit chapitre qui j'espère vous plaira. Il est un peu court mais je ne pense pas qu'il ai besoin d'être plus long.

Je vous souhaites à tous une très bonne rentrée.

D'ailleurs à ce propos, j'essayerai toujours de sortir un chapitre par mardi mais cela risque de changer en fonction de mon emploi du temps. Vous en saurez plus dans quelques temps.

En tout cas merci à tout ceux qui suivent l'histoire!

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Cela faisait exactement une semaine jour pour jour que Seraphina Picquery était passée voir Tina dans sa chambre. La jeune femme attendait plus ou moins avec impatience que quelqu'un vienne la sortir de ce qui lui semblait un enfer. Les médicomages étaient trop gentils, les infirmières trop patientes et surtout elle avait l'impression que tout le monde lui en voulait. Selon elle, le monde la retenait ici contre son grès, ce qui était plus ou moins proche de la vérité il faut bien l'admettre. Elle n'avait strictement rien à faire ici, tout tournait parfaitement bien chez elle, pas besoin de s'inquiéter. C'étaient les autres qui étaient dangereux, après tout, ils avaient essayé de la blesser, de lui faire du mal à plusieurs reprises. Pire que tout, ils avaient essayé de lui enlever Newton. Une fois qu'elle serait dehors, elle leur ferai payer cher, surtout à sa "très chère soeur" et à cette ordure de Percival Graves. Ils allaient en baver. Mais pour le moment, elle devait attendre que quelqu'un la sorte de là. Et ce quelqu'un se présenta rapidement devant elle. Elle entendit plus qu'elle ne vit la porte s'ouvrir puis se refermer après le passage d'un chariot. Presque aussitôt, une affreuse boule de poil vint se frotter à elle. C'était Alice, le chat "thérapeutique" de l'hôpital. D'après les stupides gens qui travaillaient ici, caresser un chat permettait de se sentir mieux. Aussi Alice servait à ça. Ils la faisaient passer dans les chambres des patients afin qu'ils la câlinent. Une idée absolument ridicule. Cependant, cette fois-ci, au lieu de simplement se poser sur les genoux de Tina et de ronronner comme un moteur de voiture, le chat se mit à grandir, grossir, perdre des poils. Son corps se déformait dans d'horribles craquements jusqu'à ce que Tina retrouve sa copie conforme en face d'elle. La jeune brune regarda stupéfaite son sosie puis se tourna lentement vers l'infirmière qui avait amené le chat. Ce n'était pas l'infirmière habituelle, à vrai dire, Tina n'arrivait même pas à la décrire, comme si son esprit refusait de voir vraiment la personne en face d'elle. Avant qu'elle n'ai pu dire quoi que ce soit, elle sentit des picotements traverser tout son corps, puis le monde se mit à grandir tant et si bien qu'elle se sentit telle une coccinelle dans un bocal. L'autre femme de la pièce vint la poser sur le chariot et sorti de la chambre, laissant son clone chat dans la pièce. Puis, elle emmena Tina jusque dehors, principalement en la portant, et après un temps qui lui paru infini, elle se sentit transplanter, à plusieurs reprises.

Quand le voyage s'arrêta, Tina remarqua qu'elle se tenait devant le Ministère de la Magie. Elle se tourna alors vers la personne qui la portait toujours et se rendit compte qu'elle pouvait apercevoir son visage. Et quel visage! Ça n'était autre que la Ministre magique américaine. La femme marchait d'un pas confiant dans les locaux du MACUSA, comme si elle était la reine des lieux, ce qui proche de la vérité. Elle arriva dans son bureau, posant Tina sur le sol, et parti faire Dieu ne sait quoi. La brune se lança alors dans une visite des lieux, après tout, ce n'est pas tous les jours que l'on se trouve dans le bureau d'un ministre. Elle inspecta chaque coin et recoin du lieu jusqu'à ce qu'elle se sente fatiguée et se roule en boule dans un coin pour dormir. Au total, Tina resta deux semaines dans une forme de chat. Seraphina la laissait dans son bureau mais s'occupait de la nourrir et de lui apporter de l'eau. Elle avait également aménagé un coin pour ses besoins. La brune ne s'en plaignait pas, c'était beaucoup mieux que l'hôpital. Au moins, elle pouvait faire ce que bon lui semblait. Et puis, elle savait qu'elle sortirai bientôt du territoire américain, la Ministre lui avait expliqué comment ils allaient procéder. Elle lui avait aussi parlé de son maître, avec qui elle partirai des Etats-Unis. Il avait l'air d'avoir de bonnes idées, ou du moins, elles ressemblaient beaucoup aux siennes. Elle avait juste du mal à savoir pourquoi il était en prison. Quelqu'un avec autant d'esprit n'avait rien à faire dans une cellule. Ce ne fut qu'à la fin de la deuxième semaine que le plan de sauvetage se mit en marche. Seraphina transforma Tina en une immonde petite créature remplie de dents et de bave. La brune ne savait même pas ce qu'était cette chose, mais ça n'était pas comme si ça l'intéressait vraiment. Pour elle, ces horreurs méritaient de mourir. Mais là, elle était en mission. Elle enveloppée d'une petite cape d'invisibilité afin de ne pas se faire repéré. Puis les deux femmes partirent en direction de la prison américaine, accompagnée d'une petite armée d'aurors. Ils se retrouvèrent rapidement dans la cellule du maître, seules comme avait demandé Seraphina. Elle pris le petit montre qui surveillait l'homme de la cellule puis plaça Tina à sa place. Elle parti ensuite, non sans faire entrer quelques secondes avant Abernaty, le petit hommes qui avait des vues sur Queenie. Ce dernier pris la place et l'apparence de l'homme attaché sur la chaise tandis que ce dernier devenait la copie du petit brun. Quelques heures plus tard s'effectuait le transfert de l'homme durant lequel lui, Tina et Abernaty tuèrent leurs escortes et partirent dans une direction inconnue. Tina retrouva sa vraie forme, non sans soulagement. Les trois sorciers se posèrent rapidement au milieu d'une plaine vide à cette heure du jour, puis ils transplanèrent à de multiples reprises, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent dans une chambre. Les murs étaient de pierre, les fenêtres couvertes de barreaux et au milieu trônait un lit avec un nom gravé dessus. Le nom du maître. Au dehors, on voyait de la neige à perte de vue et des flocons qui tombaient sur le château qui les entourait. Aucun doute, ils étaient à Durmstrang, dans la chambre de Gellert Grindelwald.

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