Chapitre 9 ou "La convocation"

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Les quatre amis passèrent en somme un semaine plutôt agréable. Si les trois américains avaient été surpris par les coutumes britanniques, ils se firent rapidement à la vie en Angleterre. Ils avaient tout d'abord étés frappés par la beauté des lieux que ce soit dans le Londres moldu ou magique. Ils avaient aussi appris grâce à Newton et Theseus que les anglosaxons étaient plus avancés qu'eux en matière de lois magiques. Ils communiquaient avec les moldus, ce que le nouveau continent ne faisait pas. Ils étaient aussi plus ouverts en terme de créatures magiques, ce qui était en parti grâce à Newton qui cependant ne s'en vantait pas, trouvant les lois encore trop rétrogrades. Enfin, et ce fut ce qui enjoua le plus Queenie et Jacob, les moldus et les sorciers avaient complètement le droit de vivre ensemble, de se marier et les enfants issus de moldus n'étaient pas envoyés en orphelina et vidé de leur mémoire en même temps que leur parents comme le faisaient ses barbares de l'autre côté de l'océan. Tout ceci avait changé quelque peut la vision que les trois compères avaient des Etats-Unis, mais aussi celle du Royaume-Unis qui était dépeint comme un pays de larves buvant du thé, peut organisés et frigides de là d'où ils venaient. On considérait souvent, et à tors, les anglais comme des gens arriérés, incultes et passifs, ce qu'ils n'étaient manifestement pas comme ils purent en juger par eux même. Toujours est-il qu'ils se plurent beaucoup ici et trouvèrent assez vite leurs marques chez leur ami. Queenie et Jacob passaient la journée dehors à faire du tourisme comme le mignon petit couple qu'ils étaient, heureux de pouvoir se montrer ensemble sans crainte, tandis que Percival et Newton s'occupaient la plupart du temps des créatures fantastiques que gardait se dernier. Le jeune Scamander était d'ailleurs étonné par l'attrait pour les animaux que Percival portait en lui. Il était incroyablement patient avec ses petits, mais ferme quand il le fallait. De plus, les petits l'aimaient bien, surtout Hoppy qui passait sa vie collé à l'ex auror. Cela réchauffait le coeur de Newton de voir son ami évoluer aussi facilement et aussi bien dans son univers. Et si Percival avait accepté ce monde, il fallait aussi dire que Newton l'avait complètement apprivoisé à l'intérieur. Percival faisait maintenant parti de cette bulle que le roux avait créé au grand plaisir du plus vieux qui sentait bien que son ami était presque aussi détendu avec lui qu'avec ses incroyables créatures. Tout ce beau petit monde était prit dans une routine, parfois perturbée par Theseus qui passait câliner son "bébé frère". Cependant, un jour, tout fut bouleversé.

Alors que les quatre compères suivaient leur petit train de vie quotidien, un phoenix (ou phénix) au magnifique plumage rouge et doré apparu dans l'appartement, comme par magie, dans un grand flash de lumière aveuglante. L'animal n'était autre que le phoenix du professeur Dumbledore, un mage d'assez grande importance qui se révèlera plus tard comme faisant parti des plus grands d'entre eux à travers les âges. L'oiseau majestueux fit trois fois le tour du salon, sondant les environs puis vint se poser sur l'épaule de Newton qui semblait le connaître. Le jeune Scamander lui tendit de quoi manger et récupéra ce qu'il tenait, car le phoenix, sur un Newton perché, tenait en son bec un message. Le Newton, par la curiosité dévoré, lui tint à peut près ce langage:

"Tiens Fawkes ( Fumseck en français), que me vaut le plaisir de ta visite mon ami? Je dois avoir de la nourriture pour oiseau quelque part. Mange. fit le roux en lui tendant la dite nourriture.

" Newton, qu'est-ce donc? demanda Jacob, encore sous le choc après cette apparition miraculeuse de la créature.

" Ce magnifique animal n'est autre que Fawkes, le phoenix du professeur Dumbledore. répondit le plus jeune.

" Il est vraiment magnifique! Je peux le caresser? s'enthousiasma l'américain.

" Je crois que si tu flattes son égo ainsi, il ne dira pas non."

En effet, le phoenix alla s'installer sur les genoux de Jacob qui était assis dans un des confortables fauteuils de son hôte. L'animal avait posé la tête contre la poitrine de l'homme et semblait attendre quelque chose. Quand Jacob qui approchait timidement sa main du plumage flamboyant de la créature finis par le caresser, Fawkes ferma les yeux et émit un petit piaillement de contentement. Pendant ce temps, Queenie tournait autour de Jacob, admirant l'oiseau tout autant que son ami. Percival observait Newton. Il avait vu qu'il était content de voir la créature ici, mais également qu'à la vue de la lettre, il n'avait pu réprimer une toute petite grimace d'inconfort. Il s'approcha doucement, sans faire de bruit de son ami afin de se trouver derrière lui. Ainsi, il pouvait voir par dessus l'épaule du roux et ne se gênait donc pas pour lire la lettre que ce dernier venait d'ouvrir.

Newton, mon ami,

Je me réjouis de vous savoir à Londres même si je déplore mon emplois du temps trop chargé pour venir vous voir. Voyez-vous, les élèves bien qu'adorables et curieux prennent tout mon temps disponible. Heureusement que je peux me reposer le weekend.

Sachez également que j'ai suivis le chemin de la Croyance et aujourd'hui, j'ai su la trouver. Votre aventure spirituelle m'a montré la voie et j'aimerai à mon tour vous ouvrir un nouveau chemin vers la foi. Je pense cependant qu'il vaudrai mieux pour vous comme pour moi de faire attention à ne pas trébucher dans l'ombre qui grandit dans les coeurs.

Amicalement votre,

Albus P. W. B. Dumbledore

Autant dire qu'après la lecture de ce morceau de papier, Percival était troublé. Il ne comprenait pas pourquoi "l'ami" de Newton lui racontait sa vie, ni pourquoi il lui parlait de Croyance alors qu'il savait de source sûre que le roux ne croyait en rien d'autre que ses créatures et ses capacités à les aider. Newton, lui, avait parfaitement comprit ce qu'Albus voulait de lui. Ce fou voulait qu'il vienne le voir à Poudlard ce weekend, c'est ce qu'il annonçait dans le premier paragraphe. Ensuite, il avait retrouvé Credence, l'obscurial de New-York, son prénom se traduisant par "Croyance" en français. En réalité, c'était Dumbledore qui l'avait envoyé en Amérique afin de trouver le garçon. Il savait que Grindelwald voulait l'utiliser comme un arme et avait chargé Newton de le trouver avant lui. Ainsi, le jeune homme l'avait mit au courant de ce qu'il c'était passé à New-York par hibou pendant que Percival dormait, n'ayant pas pu rentrer avant. enfin, l'ombre grandissante n'était autre que Grindelwald, dont il fallait apparemment se méfier. Dumbledore sous entendait presque que le mage noir serai capable de s'évader de prison, ce qui terrifiait un peu Newton. Après ces annonces, le jeune magizoologiste ne savait trop que penser. Il savait cependant qu'il serait plus éclairé en allant parler au professeur de Poudlard. Et puis, il pourrait emmener ses amis afin de leur montrer quelle était réellement la meilleure école de magie du monde sorcier. Il avait encore eu une petite chamaillerie avec Queenie à se sujet, et à son grand désarrois, Percival c'était rangé du côté de la jeune femme. C'était donc décidé, ce weekend, ils iraient à Hogwarts (Poudlard).

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