58.

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genre personne veut faire la paix ? très bien.

(pardonnez les fautes, je suis fatiguée là💀)

Keeyah.

Posant le dernier plateau sur la table de la salle à manger, j'ai un petit sourire satisfait. Tout était enfin prêt dans les moindres détails : la nourriture, la décoration, moi..

Les invités pouvaient arrivés comme ils le souhaitaient.

Ça me faisait un peu bizarre de me dire que je recevai des invités dans ma propre maison familiale. Celle que je partageais avec mon mari. Tout ça en quelques mois.

Je suis brusquement sortie de mes pensées par la grosse fessée que je venais de recevoir, à travers ma petite robe en tissu léger. Une douleur assez.. intense.

- Tu peux me dire c'est quoi ton soucis ?

Je me tourne vers lui et il a souri, tout en boutonnant sa chemise fleurie, manches courtes.

Outre le fait qu'il m'agaçait fortement depuis quelques heures déjà, il était très beau. Il venait de faire lui même ses contours et de tailler proprement sa barbe.

- Ézéchiel : Dans le deuxième salon, allez.

- Quoi, maintenant ? Ils peuvent arriver d'une minute à l'autre : ce n'est pas le bon moment.

- Ézéchiel : On va parler en tant que couple mais là bas, on ne crie pas. On communique calmement.

Je fronce les sourcils.

- Qu'est ce que tu as encore foutu ?

Il me fait un petit clin d'œil provocateur avant de prendre les devants pour s'y rendre, moi hésitante sur ses pas.

Il ouvre la porte et me fait passer en première. Je vais me poser sur mon canapé habituel alors qu'il s'assoit sur la table basse devant moi.

- Ézéchiel : Hier soir, j'étais avec Noélia.

J'acquiesce lentement, en le regardant.

- Ézéchiel : Nolan se trouvait dans un hôpital psychiatrique depuis le mariage de Noam et Sara : Ridy l'y a placé pour ne pas qu'il en sorte facilement.

Sa voix était grave, dure, sans aucune émotion.

- Ézéchiel : Hier soir, je suis parti le voir avec Noélia et on a pu se dire ce qu'on avait à se dire sans filtre. Tout ça pour te dire que même si je doute que tu as pu lui parler comme tu le souhaitais au mariage, j'ai reconsidéré le fait que tu veuilles le revoir et même si ça me dérange, je ne suis personne pour t'interdire ça.

Il y a eu un blanc, durant lequel je n'ai fait que le fixer alors qu'il semblait attendre une quelconque réaction de ma part, sans succès.

J'ai fini pris la parole.

- Si jamais je prends la décision d'aller le voir et qu'il décide de se rendre, tu ne lui feras rien ?

Cette fois, c'est lui qui est devenu silencieux.

- Je ne prends pas sa défense; ça n'est plus le cas, je te parle de toi. Tu ne l'as jamais apprécié et encore moins avec ce qu'il m'a fait mais savoir que c'est ton frère, ça ne te dissuade pas de ce que tu veux faire ?

Égaux.Donde viven las historias. Descúbrelo ahora