Ézéchiel.
- : Gueule d'Ange, un jour je vais vraiment enfoncer mon poing dans le cul de ta secrétaire.
Je lève la tête de mon ordinateur pour poser les yeux sur ce qui me servait de meilleur ami, lorsqu'il n'était pas de mauvaise humeur comme aujourd'hui.
Il avait un sac à linge sur son épaule et portait Ayoub qui regardait de partout dans ses bras.
- Tu ne l'as jamais aimé, depuis son premier jour.
- Noam : Tu sais ce qu'elle m'a dit cette salope ? Que dans ce bâtiment, tu n'étais pas mon ami mais un homme d'affaire très occupé et que je devais prendre rendez-vous. Elle veut que je la monte en l'air ?
Je craque un petit rire en fermant mon ordinateur pendant qu'il s'asseyait sur un des grands canapés.
- Je lui parlerai.
- Noam : Merci; elle me traite comme ta mère là.
Je roule des yeux en me laissant aller sur ma chaise.
- Qu'est ce qui se passe ? Tout va bien ?
Il hausse grotesquement les épaules, en posant Ayoub en position assise à ses côtés, avec ses jouets.
- Noam : Je n'ai juste envie de rien faire aujourd'hui.
- Ton travail va bien, tout va bien aussi entre nous alors le soucis est avec Sara, forcément : vide ton sac.
- Noam : Je ne sais pas; elle est bizarre en ce moment. Elle est très évasive depuis ton anniversaire. Je dirais même qu'elle m'évite mais proprement, tu vois ?
- Donc ça fait trois semaines que tu n'as pas baisé ? Tout s'explique.. Tu es frustré, énervé et tu as faim.
- Noam : Tu vas te faire foutre. Ce n'est pas question de sexe ou quoi. C'est autre chose mais ce n'est pas un petit truc. Elle doit avoir peur de moi et ça m'énerve. Je pensais qu'on avait dépassé ce stade.
- Tu dois lui dire, tu dois lui montrer qu'elle peut te parler ouvertement, tout le temps. Il ouvre la bouche. Je n'ai pas fini. Elle est très introvertie et si sur certains points ça marche très bien entre vous, sur d'autres, c'est un travail continue que tu dois faire.
- Noam : Les femmes me font bien trop mal à la tête.
Ayoub attire notre attention en poussant un cri de joie qui fait grimacer Noam qui le regarde de travers.
- C'est un bébé; tu fais quoi ?
- Noam : J'ai hâte de te voir avec tes enfants toi. Ça fait deux jours qu'il pleure la nuit parce qu'il a des coliques vu qu'il mange comme un porc.
- Arrêtez de le nourrir comme un porc dans ce cas. Donnes le moi, on va parler affaires tous les deux.
- Noam : Bon débarras.
Il me le ramène et je le pose sur moi, de façon à ce qu'il puisse observer son incapable de responsable légal.
- Noam : Toi, ça va ? J'ai vu que tu t'étais disputé avec Keeyah cette semaine.
