Imagines STRAYKIDS

Bonus 1-Disney

NDA : Restons dans le même univers que l'imagine d'avant. Commande ( ou idée, je ne sais pas comment appeler ça ) de @rayakxng Gros Kisses à toi. Cet imagine ce passe en parallèle du précédent, si vous ne l'avez pas encore fait, je vous conseille d'aller le lire. Bonne lecture !

   Je suis servante au Palais d'Agrabah. Comme ma mère avant moi. Un jour, j'ai suivi la fille de Jafar. Cette fille m'intrigue. On dirait qu'elle prépare toujours un mauvais coup, mais en même temps elle à l'air gentille. D'habitude, elle marche vite. Mais aujourd'hui, elle marche en sautillant, comme si elle faisait attention à chaque détail du château. Nous arrivons dans un couloir. Elle touche un mur. Une trappe secrète s'ouvre. Je reste bouche bée. Je coupe ma respiration et attends. Elle referme la porte secrète, puis part.

Cette fois, j'en suis sûre, elle prépare quelque chose, sinon elle se serait aventurée dans cette trappe. On sait tous qu'elle en serait capable. Ce serait même complètement son style.

Comme je passe la plupart de mon temps libre à la bibliothèque, j'ai découvert que le Palais abrite un labyrinthe sous-terrain. En cas d'attaque, les résidents du Palais pouvaient s'échapper, et semer leurs ennemis. Si on ne les connais pas, on se perd rapidement, et c'est quasiment impossible de retrouver la sortie, sauf si vous avez une chance incroyable, et je pèse mes mots. 

Même si je ne suis pas aussi mordue d'aventure comme cette fille, j'aime bien explorer des endroits inconnus, tant que je ne suis pas trop en danger. Je peux sortir du château quand je veux. Enfin, quand je dois aller faire des course, plutôt. Mais sortir quand même. Et c'est très agréable.

Une légende raconte même que le souterrain aurait une pièce secrète. Je veux la découvrir. C'est décidé, je vais aller explorer ces souterrains. Ce soir. Je ne suis qu'une servante, mineure qui plus est. Personne ne remarquera ma disparition. Et sinon, ils penseront sûrement que je suis en train de faire une des nombreuses corvées à effectuer.

Je retourne tranquillement à mes occupations. Je me dirige ensuite vers la bibliothèque pour emprunter les livres contenant les plans du souterrain. Je les étudie sérieusement, pour les connaître un minimum et diminuer mes chances de me perdre. Parce que je ne suis pas forcément à l'aise avec un plan entre les mains. Je n'en ai jamais eu besoin, alors c'est à peine si je sais comment ça marche, ni dans quelle sens la prendre. Mais j'ai confiance, je vais bien finir par y arriver. Si il faut, je rencontrerai un génie qui m'aidera.

Mais j'y pense, je peux prendre Laki, mon chat de toujours. Elle est toujours là quand j'en ai le plus besoin. Pourquoi ne pas la prendre ? Elle n'a pas peur du noir, elle peut y voir dedans, elle est calme, et par moments, j'ai l'impression qu'elle réfléchit. Très bien, je vais la prendre avec moi, je me sentirai moins seule.

Je pense à prendre une torche, des allumettes, un peu de nourriture, si jamais il se passe quelque chose d'imprévu, on ne sait jamais...

Je me dirige ensuite vers le fameux couloir. Je tremble en ouvrant le passage. C'est stressant, quand même. Laki me regarde, comme pour m'encourager. Je lui souris. Des fois, j'ai l'impression qu'elle est humaine.

Je pénètre dans le couloir sombre. La porte se referme toute seule. J'allume ma torche grâce aux allumettes. Le couloir est aussi étroit que l'ouverture. J'espère que je ne vais pas me découvrir une claustrophobie, je serai mal barée, sinon.

Je m'avance d'abord prudemment dans ce long couloir qui ne semble ne pas avoir de fin. Je marche, je marche, encore et toujours. Au bout de ce qui me semble être une éternité, j'arrive à un croisement. Je sors la carte de ma poche. J'ai le choix entre les cachots abandonnés, en allant tout droit, la salle cachée si je vais à droite et je n'arrive pas à décrypter quoi si je prends à gauche, mais ça n'a pas l'air dangereux. Je prends tout droit, j'ai toujours voulu voir à quoi ressemblaient les cachots abandonnés du Palais. Je m'engage donc tout droit. Et je continue de marcher. Encore. Toujours plus longtemps. Au bout de ce que j'estime être deux heures, le couloir commence à s'élargir. Quelques dizaines de minutes plus tard, j'arrive devant des cellules immenses, creusées à même la terre. C'est super impressionnant, on pourrait rentrer trois dromadaires dans chaque compartiment. Je suppose que les détenus étaient enfermés à plusieurs dedans, ce serait trop le luxe, sinon. Même si je dois bien avouer que l'endroit n'est pas très accueillant. Je dirais même qu'il fiche la chair de poule. Je continue sur la longueur, tout en essayant de déterminer combien de personnes avaient bien pu être enfermées là-dedans. Sans air frais. Sans lumière. J'allais faire demi-tour quand un bruit attira mon attention. Ça m'effraie. Il y aurait quelqu'un d'autre, ici ? Mais je décide de prendre mon courage à deux mains, et de me diriger vers la provenance du son. Je place ma lampe pile en face de moi. Histoire de voir sans être vue. J'avais raison. Il y a quelqu'un. Qui n'est pas enfermé. Mais qui est tout sale et maigre. Je ne sais pas comment il a bien pu atterrir ici. Je me rapproche prudemment. Il lève la tête. C'est un jeune homme.