Military Service I TK

X- 애호

[PDV Jungkook]

Une semaine était passée depuis la réception avec les officiers de tout le pays et depuis la petite discussion entre moi et mon général. Ça faisait donc une semaine qu'on avait passé le plus clair de notre temps à nous ignorer et à nous éviter au maximum. J'avais dû me montrer discret, moi qui déteste ça. Mais au moins Taehyung n'avait pas eu à me reprendre et il ne m'avait plus du tout donné de tours supplémentaires à la fin des exercices matinaux non plus. 

Je dois avouer que ça commençait limite à me manquer de ne plus en avoir.. Mais bon, il fallait que je m'y tienne, je ne voulais plus lui causer d'ennuis. 

Aujourd'hui nous étions mardi, et actuellement nous faisions des courses de vitesse avec les autres soldats. Je menais évidemment la plupart de celles-ci étant donné que j'étais un des plus rapides de la section. 

Cependant, j'avais quelque peu l'esprit ailleurs, je n'étais pas réellement concentré sur ce que je faisais, et c'est ainsi que, faute d'inattention, je me retrouvai par terre, en ayant trébuché sur le sol du gymnase. 

Un gros boum sonore se fit entendre et tout le monde se retourna vers moi. 

Légèrement gêné d'attirer toute l'attention, je me dépêchai de me remettre debout sur mes deux pieds, ignorant la petite douleur qui me lançait dans la cheville et rassurant mes camarades en leur disant que j'allais bien. Ils finirent donc tous par retourner à leur activité. Le général Kim, qui avait également assisté à la scène, sans plus de réactions, se contenta de tourner la tête et de lancer le top départ au binôme suivant. 

De mon côté, je retournai me mettre rapidement dans le groupe, en attendant mon tour pour les prochaines courses. J'essayais d'oublier cette légère brûlure dans mon membre inférieur. Elle était minime, rien de bien méchant, j'avais juste dû me fouler la cheville ou me faire mal en tombant dessus, ça allait finir par passer. 

Nous finissions donc notre matinée à courir. 

J'avais bien tenu le choc, même si sur les dernières courses, j'avais eu un peu plus de mal à garder mon rythme à force d'appuyer sur mon articulation. Mais j'avais fait attention à ne rien laisser paraître sur mon visage, de sorte à ce que ça ne se remarque pas. On pouvait juste croire que mon ralentissement était dû à la fatigue et rien de plus. 

À la fin de l'entraînement, nous nous dirigions tous vers les vestiaires, essoufflés, mais la voix de mon général, qui résonna entre les murs du gymnase, me fit me stopper net : 

"Jeon. Toi tu restes. 

Je le scrutai un peu perdu. 

Je n'avais rien fait de spécial qui puisse m'entraîner de sanction et, hormis ma chute, j'étais resté discret tout le reste du temps.. 

Je m'approchai alors lentement de lui. 

Il resta silencieux, le regard figé sur un point invisible face à lui, le temps que tous les autres soldats soient sortis, puis ses orbes sévères rencontrèrent les miennes, me glaçant le sang. 

-Assieds-toi. 

Je m'exécutai sans discuter, au vu de son ton sec et autoritaire. 

-Q-qu'est-ce qu... 

Sans me laisser le temps de finir ma phrase, il s'assit soudainement à côté de moi et souleva ma jambe, avant de venir tourner mon pied vers la droite. 

-Aaaïe ! 

Mon corps réagit brusquement. Par réflexe je vins attraper fermement mon pied d'une main et son poignet de l'autre pour l'empêcher de continuer son mouvement.