L'enfance de Percy

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Un petit garçon se tient sur la pointe des pieds, il essaie d'atteindre la poignée de la porte qui se dresse devant lui.
Il rate, recommence.
Ce petit garçon ne doit pas avoir plus de deux ans. Il tient contre son coeur une peluche en forme de dauphin.
Il tremble, il a froid, il a peur, il fait noir. De grosses larmes menace de couler de ses yeux d'océan.
L'enfant est seul dans le couloir. Il cherche sa mère. Il veut qu'elle le serre dans ses bras en lui répétant qu'elle l'aime.
Il toque à la porte de ses mains potelées.
- Maman, murmure-t-il de sa petite voix.
Il tente une nouvelle fois d'ouvrir la porte, sans succès. Il commence alors à pleurer, pleurer de toutes ses forces. Priant pour que sa mère l'entende.
Soudain, la porte s'ouvre. Le petit arrête de pleurer et cours dans les bras chaud de sa mère qui l'attend juste derrière.
- Percy, dit-elle en prenant son fils contre elle. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- Z'ai fait un causmar, répondit-il en serrant un peu plus sa mère contre lui.
- Tout va bien mon chéri, je suis là.
Sally pose un long baiser sur le fond de Percy puis le soulève et l'emmène dans sa chambre. Elle le pose sur le lit double qu'elle venait de quitter et s'allonge contre lui.
Les deux s'endorme alors, chacun rassuré par la présence de l'autre.

Quelques années plus tard, ce même petit garçon regardait la neige tomber depuis la fenêtre de sa chambre. Il avait six maintenant et il vivait toujours dans le même petit appartement avec sa mère.
Dehors, la ville de New York avait vêtu un drap blanc magnifique qui enjaillait le coeur de Percy.
- Maman, maman, cria le petit garçon avec excitation.
- Oui chéri, répondit calmement sa mère.
- T'as vu il neige, on pourra aller dehors tout à l'heure ?
- Bien sûr mon choux.
Percy sauta dans les bras de sa mère et lui déposa un bisou baveux sur la joue. Sally éclata de rire puis se leva du lit de son fils, avec ce dernier dans les bras et se dirigea vers le hall d'entrée.
Le fils de Poséidon mit ses petites chaussures, son petit manteau, son petit bonnet et ses petits gants puis sortit dehors en compagnie de sa mère.

Du haut de ses neuf ans franchement acquis, Percy déambulait dans l'aquarium avec sa mère. Sally avait accepté d'y aller à une condition : il devait être rentrer avant 18h. En effet c'était à cette heure là que Sally avait un rendez-vous avec un éditeur de la région.
Percy regardait avec attention chaque poisson qu'il croisait. Il s'amusait beaucoup avec les animaux marin qui lui faisaient un spectacle rien que pour lui.
À un moment alors que Percy s'était aventuré dans une partie étrange de l'aquarium. Il se rendit compte qu'il avait perdu sa mère des yeux.
Il tourna plusieurs fois sur lui-même, sans la retrouver. Il était seul dans ce couloir et il tremblait. Il n'y avait plus aucun poisson autour de lui. Rien que des bassins vides.
Il commençait légèrement à paniquer quand un homme apparut derrière lui. Il était grand avec des cheveux bruns et des yeux verts océan, comme ceux de Percy. Il portait une chemise hawaïenne et abordait un sourire réconfortant. Pourtant, Percy était persuadé qu'il n'était pas là avant or jusqu'à preuve du contraire aucun homme ne peut se matérialiser. Il en conclut donc que la personne derrière lui n'était pas humaine.
- Bonjour petit, dit l'homme en s'accroupissant devant lui.
- Heu... fit Percy, ma maman m'a dit de ne pas parler au inconnu.
L'homme eut un petit rire.
- Elle te donne de bons conseils ta maman, répondit-il, mais tu peux me faire confiance, je la connais. Si tu veux je peux t'aider à la retrouver.
Percy n'avait pas beaucoup envie de désobéir à sa mère mais l'homme dégageait un sentiment de chaleur et de protection qui lui fit accepter sa proposition.
- Moi c'est Percy, et toi, tu t'appelles comment ?
- Poséidon
- Comme le dieu des mers ?
- Exactement
Percy et son père (oui parce que pour ceux qui l'avaient pas deviné c'est son père) partirent vers l'accueil de l'aquarium. Là-bas ils retrouvèrent Sally qui beugua quelques instants avant de serrer son fils dans ces bras.
Poséidon se volatilisa laissant Percy plus perplexe qu'il ne l'était déjà. Malheureusement ou heureusement plutôt, le cerveau des enfants est fait pour oublier et la vie repris son court.

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Me frapper pas. Je sais, je sais, ça fait longtemps et je m'en excuse de tout mon coeur. J'espère que ce petit os tout mignon vous a plu. J'ai mis pas mal de temps à l'écrire à cause de... bah... ma flemme 😅.
Je vous souhaite une bonne aprèm.
Bisous ❤❤

os sur les dieux de l'Olympe (percy jackson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant