Mon soleil

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Du noir, il n'y avait que ça. J'étais entouré d'obscurité. Je ne pouvais pas bouger. J'avais l'impression d'être une ombre. J'avais froid.
Une larme coula sur ma joue. Alors c'était la fin ? Je ne voulais pas. Je voulais vivre. Pour la première fois depuis toujours, la mort me faisait peur.

J'essayais d'ouvrir les yeux, sans réussir. Je ne sentais presque plus mon corps. C'en était fini de moi. J'allais disparaître dans les ombres. Un endroit que j'avais pourtant l'habitude de côtoyer. Il allait maintenant devenir mon tombeau. Comme celui de tant de gens avant moi. Des personnes qui s'étaient perdues et qui avaient fini ici.

Quel idiot j'étais. Si je les avais écoutés je ne serais pas dans cette situation. Si je l'avais écouté je serais avec lui en se moment. J'aurais tous donné pour le revoir.
Revoir ses yeux bleus, ses cheveux blond bouclés, sa peau bronzée mais surtout son sourire. Le plus beau d'entre tous, qui égalait et même surpassait le soleil.

Je pleurais, mais pas sur mon sort, non. Je pleurais pour lui, que je ne reverrai plus jamais.
Je pensai à ma sœur et à mes amis qui me pleureraient.
Pendant tant d'années, j'avais pensé que personne ne se souviendrait de moi, que je serais oublié. J'avais été égoïste de penser que je n'avais personne alors que c'était faux. Je n'étais pas seul, j'avais une petite sœur, un petit ami, des amis, des partenaires. Je n'étais pas seul.

Je voulais partir d'ici. Revenir sur mes pas. Mais je savais que c'était impossible.
Pourtant, j'avais, à cette instant, une volontée sans faille. J'entendais, dans ma tête, sa voix. Sa voix qui me répétait de tenir, de revenir près de lui.
Je me forçais à bouger. Je demandais un effort incroyable à mon corps et à mes muscles mais je devais ouvrir les yeux. Je le devais.

Enfin je les ouvris. Pendant un instant, j'eus peur. J'étais réellement entouré des ténèbres. Il n'y avait rien autour de moi. J'étais seul dans une immensité d'effroi, de terreur et d'horreur.

Je baissais les yeux et je vis mon corps, luisant. Je n'étais qu'à moitié présent. Presque consumé par les ombres.
Un sentiment de découragement m'envahit. M'entrainant un peu plus dans les ténèbres.

Sa douce voix revint alors hanter ma conscience, mais elle n'était plus seul maintenant. J'entendais tous mes amis m'appeller. Je ressentis alors une chaleur intense me parcourir.

J'allais me battre. Je n'allais pas me livrer à l'obscurité sans avoir essayé de lui échapper. La voix de mon petit copain qui me parlait toujours me fit sourire. J'allais le revoir ! Oui et bientôt !

Je vis quelque chose crevée la noirceur qui m'entourait. De la lumière. Mais pas n'importe quel lumière. Ma lumière.
Je me débattis pour pouvoir bouger. Avec une force considérable je me dirigeai vers elle. Un fil descendu de cette lumière. Une corde dorée. Je l'aggrippai. Comme si ma vie en dépendait. Je me hissai jusqu'au point lumineux.

Une main en sortit. Cette main, je la reconnaîtrais entre mille. Je m'en saisis et elle me fit remonter à travers la lumière.

Je réapparu dans l'herbe. J'étais allongé. Il y avait plein de monde autour de moi. Mais je ne les remarquais pas, je n'avais d'yeux que pour lui. Celui dont j'avais crû ne plus jamais voir le sourire. Celui que j'aimais tellement. Celui qui était tout pour moi.

Il me sourit. Des larmes coulèrent le long de mes joues. Sa main était contre la mienne. Collées, personne ne pourrait les séparer.
Il était encore plus beau que dans mes souvenirs. Plus beau qu'aucun dieux ne le serait jamais. Il surpassait même son père.
Je lui sourit. Il laissa échapper une larme.

- Nico, dit-il, la voix cassée.

Je trouvais pourtant que c'était la plus belle du monde.
Il se pencha, ses yeux regardant fixement les miens. Je n'attendis pas et je levai légèrement la tête pour que nos lèvres se touchent. Au contact de celle-ci toutes les inquiétudes que j'avais eût s'évanouir. Elles avaient le goût d'une ballade sous le soleil d'été.

On se sépara à bout de souffle. Je pris conscience qu'on était observé mais je n'y prêtais toujours aucune attention. Je souris et il en fit de même.
Son sourire, je ne m'en lasserai jamais. Que je t'aime,
Mon amour...
Mon Sunlight...
Mon Will...
Mon soleil.

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Salut, je l'aime bien celui-là. Vive le Solangelo ❤.
J'espère que vous avez aimé lire cet os autant que j'ai aimé l'écrire.
Bon je vous laisse.
Bisous ❤❤

os sur les dieux de l'Olympe (percy jackson)Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt