Chapitre 43 : tu m'as moi ?

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PDV Marine.

Ce déjeuner en compagnie de Tristan est vraiment génial. Au début, on était un peu gênés puis quand j'ai maladroitement fais tombé mon verre par terre, ça a été impossible pour nous de ne pas exploser de rire.

Je pense que le fait d'être stressé est en partie la cause de ma maladresse et de mon rire. Mais après ça, les conversations ont fusées, on a parlé de tout et de rien pendant une heure. Là nous sommes toujours en train de parler, en ce moment de nos bonbons préfèrés. Ne me demandez pas pourquoi on parle de ça... Moi-même je ne sais plus comment on est passé de cours de français à bonbons.

En réalité, je trouve ça cool d'avoir de vraies conversations avec lui. D'habitude, c'est seulement des banalités du genre "comment s'est passé ta journée ?" ou encore "as-tu bien dormi ?", ce genre de truc. Donc c'est cool, la gène est partie et c'est très bien comme ça.

Tristan : Il est quelle heure ?

Je sors mon téléphone et lui dis l'heure.

Moi : Il est 13h30.

Tristan : Il reste une heure avant que l'on reprenne. Tu veux faire quoi en attendant ?

Moi : Et si on allait à Paris ?

Tristan : Paris ? En France ?

Moi : Tu connais une autre ville qui s'appelle Paris, toi ?

Tristan : Bah, on y va quand tu veux.

Moi : Vraiment ?

Tristan : C'est une ville que j'ai toujours rêvé de visiter...

Moi : C'est pas un peu aussi pour les françaises qui sont justement dans les endroits à visiter ?

Il fronce les sourcils.

Tristan : T'es jalouse ?

Moi : Moi ? Non. Jamais.

Tristan : Vraiment ?

Moi : Oui.

Tristan : Et si je te disais que je parle couramment français et que je pourrais toutes les draguer sans difficulté ?

Je fais la moue.

Moi : Bah vas-y, je vais pas te retenir.

Tristan : Pourquoi ferais-je ça alors que je t'ai toi ?

Moi : Comment ça tu m'as moi ?

Tristan : Je ne pourrais jamais aller voir ailleurs tant que tu es dans ma vie.

Moi : Oooh... Réellement ?

Tristan : Non. Je vais te tuer pour ensuite aller voir ailleurs.

Moi : Et quand as-tu prévu ce féminicide ?

Tristan : Quand tu dormiras, cette nuit. Et oui, j'ai tout prévu hein.

Moi : Tu me ferais ça ? À moi ?

Tristan : Sans hésiter, dit-il, un sourire en coin arborant ses lèvres.

Moi : Oh, vraiment ?

Tristan : Non. En vrai, j'ai envie de faire autre chose, ce soir...

Il me semble bien vague...

Moi : Et pourquoi tu ne le ferai pas ?

Tristan : Peut-être parce que tu ne voudrais pas.

COLOCATION - Les 12 Colocs...Onde histórias criam vida. Descubra agora