COLOCATION - Les 12 Colocs...

Chapitre 51 : mal de crâne

PDV Marine.

J'ouvre les yeux et un mal de tête s'empare de moi.

Je me touche le crâne, là où j'ai mal et je touche un liquide.

C'est du sang.

PUTAIN, JE SAIGNE AU NIVEAU DU CRANE !

Je regarde autour de moi. C'est le noir total.

L'obscurité force mes yeux à essayer de voir mieux mais la concentration de mon regard me donne encore plus mal à la tête.

J'essaie de me lever en m'aidant de ce qui me semble être un tabouret mais à peine debout, je retombe en arrière.

En dessous, de mes fesses, il y a un matelas, posé directement sur le sol.

Ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas dans ma chambre. Ni dans une chambre conventionnelle.

Je vois le clair de lune à travers des trous entre des planches de bois cloués sur l'unique fenêtre de la pièce.

Où suis-je...

PDV Manon.

Moi : Vous ne voyez rien autour de vous qui pourrait vous aidez ?

Isabelle : Non, il n'y a rien ! Pourquoi est-elle partie comme ça en pleine nuit noire ??

Tristan : Je vous assure qu'elle n'est pas partie de son plein gré.

Ryan : Tenez nous au courant, nous allons voir si les autres ont aussi été réveillé par le bruit. A plus tard.

Nous raccrochons.

Moi : Je ne comprends pas ce qu'il se passe...

Ryan : Moi non plus...

Nous sortons de ma chambre et tous les autres colocataires sont dans le couloir.

Noah : Vous avez entendu ça ??

Laura : On dirait le bruit d'une vitre qui s'est brisé.

Jules : Attendez... Où est Eva ?

Paniqués, nous courons jusqu'à sa chambre et entrons en trombe.

Elle est vide.

Il n'y a personne.

Jules : EVA !!

Alors que mon meilleur ami ouvre le placard, regarde sous le lit et vérifie dans la salle de bain, d'un coup, un détail attira mon attention.

La vitre est brisée.

Moi : Jules...

Je lui montre la fenêtre du doigt.

Une larme coule le long de sa joue.

Enzo : Qu'est-ce qui a pu se passer ??

Moi : Je ne comprends rien... C'est la deuxième personne qui disparaît sans raison dans la même soirée...

Thomas : La deuxième ?

Ryan : Marine est introuvable. Sa mère et Tristan la cherchent depuis presque deux heures.

Hugo : Attendez. Réfléchissez. Qu'est-ce qui aurait pu casser une fenêtre de chambre au premier étage de la maison ?

Jules : Où veux-tu en venir ?

Hugo : Je veux dire que soit quelqu'un a monté un étage avec une échelle où un truc du genre. Soit quelqu'un a lancé un projectile.

Mathéo : Projectile qui aurait alors brisé la fenêtre !