Chapitre 41 : la gênance...

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PDV Marine.

Nous allons dans le hall, gênés. Arrivés là-bas, je cherche nos amis du regard mais ils ne sont pas, ou en tout cas plus là.

Tristan : T'avais pas dit qu'ils étaient ici ?

Moi : Si, ils devaient y être normalement. Attends, je vais appeler Eva.

Je sors mon téléphone de ma poche et compose le numéro de mon amie.

Eva : Je parie que tu voulais me demander où on est.

Moi : Ouais, j'aimerais bien savoir, en effet.

Eva : On est déjà partis, on n'attendais plus que vous mais le bus est arrivé et on s'est dit que vous alliez nous rejoindre directement là-bas.

Moi : Vous y êtes là ?

Eva : Ouais, on s'est dit qu'on allait aller dans le restaurant à côté du centre commercial. Je me rappelle plus de son nom.

Moi : Tu veux parler du bistrot ?

Eva : Ouais. Tu nous appelles quand vous arrivez.

Moi : Comment tu sais que Tristan a accepté de venir ? Je t'ai rien dit...

Eva : Il aurait pas refusé si ça venait de toi. Bon. Bisous, à tout à l'heure mais si vous voulez être que tous les deux ça nous dérange pas hein.

Je l'imaginerais très bien en train de me faire un clin d'œil si elle était en face de moi.

Moi : Non, c'est bon.

Je raccroche et me tourne vers Tristan.

Tristan : Vous avez parlé de moi ?

Moi : Prend pas la grosse tête, lui répondis-je en rigolant.

Tristan : Moi ? Pas du tout. Vous vous êtes dit quoi ?

Moi : Rien. Ils sont déjà parti.

Tristan : Sans nous ?

Moi : Ouais.

Tristan : Bah on y va ?

Moi : Ouais.

Nous sortons du lycée et aucun de nous deux ne parle pendant deux minutes. Jusqu'à ce qu'il se mette devant moi en me barrant le chemin.

Tristan : Sinon, je te propose quelque chose.

Moi : Oui ?

Tristan : Ça te dirait pas qu'on mange juste tous les deux ?

Moi : Et ne pas rejoindre les autres ?

Tristan : C'est justement le principe d'être qu'à deux.

C'est vrai.

Moi : Mais... Et on irait où ?

Tristan : À la boulangerie d'à côté ils vendent des repas à emporter et on pourra manger sur une table de la cour du lycée.

Moi : Je sais pas...

Tristan : Allez, s'il te plaît. Fais le pour moi.

Il se met à faire une moue tellement adorable que...

Moi : Bon, d'accord.

Nous changeons de direction et partons vers la boulangerie qui est à environ une quinzaine de minutes du lycée.

COLOCATION - Les 12 Colocs...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant