Chapitre 46 : ce moment si longtemps attendus

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PDV Marine.

Tristan : Comment ça "pas ton ami" ? Je ne comprends pas...

Moi : Entre tout ce que tu penses de moi, et ce que je pense de toi, on ne peut pas être de simples amis, Tristan.

Tristan : Que veux-tu qu'on fasse alors ?

Moi : T'en as vraiment aucune idée ?

J'aimerais tellement qu'il me le demande, là, maintenant. La situation n'est pas à son idéale mais ce serait si parfait malgré tout.

Tristan : Je ne sais pas. Tu ne penses pas que ça changerait tout dans notre relation ?

Moi : Tout est déjà très éloigné de l'amitié. On pourrait au moins tenté, tu ne penses pas ?

Tristan : Tu as raison. Je suis d'accord. Alors on le fait ?

J'essaie de paraître innocente et demande :

Moi : On fait quoi ?

Tristan : Tu sais bien.

Moi : Tu peux le dire hein.

Tristan : Tu veux sortir avec moi ?

Moi : J'suis pas sûre d'avoir bien entendue. Tu veux bien répéter ?

Je lui fais un grand sourire pour l'embêter. Il s'approche subitement de moi, pose sa main sur ma joue et ses lèvres sur les miennes.

Wow...

J'ai si longtemps attendus ce moment. Il embrasse tellement bien, j'en suis limite gênée : et si je n'étais pas à la hauteur ?

Ne réfléchis pas, Marine. C'est ton moment. Celui que tu as si longtemps attendus.

Notre baiser dure pendant de longues secondes. Des papillons commencent vraiment à s'envoler dans mon ventre et je suis persuadée qu'en ce moment précis, mes joues deviennent pourpres.

C'est réellement en train de se produire... Je n'y crois toujours pas. J'y ai si souvent pensé que ça en devenait de plus en plus inaccessible.

Je peux réellement dire que je l'aime. Cet homme est si parfait... Si gentil avec moi. Et qu'est-ce qu'il est drôle, ma parole ! Il m'a tellement fait rire, aujourd'hui. Il était différent avec moi, ce midi. Et je l'adore davantage comme celà.

Oh, Tristan... Que m'as-tu fais ?

Après un long embrasement, nous finissons par nous éloigner de quelques centimètres.

Ma mâchoire tombe en voyant la façon dont il est en train de me regarder. Je suis amoureuse de ses yeux. De ses lèvres. De lui, tout simplement.

Tristan : Tu es incroyable, Marine.

Si elles n'étaient pas déjà rouges, je suis sûre que mes joues viennent de le devenir.

Moi : C'est vrai ?

Tristan : Tu le sais très bien. À mes yeux, tu es la seule personne que je vois comme ça.

Je me mis à me mordiller les lèvres.

Tristan : Tu sais très bien l'effet que tu me fais.

Moi : Tu n'imagines même pas à quel point t'en as un sur moi.

Manquant son baiser enflammé, je décide de me rapprocher de lui à nouveau. Mais c'est lui qui avance à nouveau ses lèvres pour m'embrasser une seconde fois.

COLOCATION - Les 12 Colocs...Where stories live. Discover now