Chapitre 48 : engueulades et Galipette

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PDV Marine.

Celà fait maintenant deux semaines que Tristan et moi sommes ensemble, toujours en secret. Je sais que Manon et Eva se doutent de quelque chose mais j'essaie d'être la plus discrète possible. Bon, j'avoue que le fait que Tristan s'enfuie de la maison tard dans la nuit pour venir me voir doit leurs paraître louche mais pour le moment, tout va bien.

Il est actuellement 23h. Je suis assise dans mon lit, lisant un livre, quand la fenêtre de ma chambre s'ouvre en grand. C'est Tristan, une nouvelle fois en train de passer par dessus le rebord de ma fenêtre. Je suis persuadée que, inconsciemment, il aime ça.

Moi : Je croyais que tu ne viendrais pas ce soir ?

Tristan : Moi aussi, je le croyais. Tu me manquais trop.

Moi : Moooh.

Il monte sur mon lit, m'arrache mon livre des mains et se penche vers moi pour m'embrasser. Je m'accroche à lui et lui caresse tendrement la nuque. Mais d'un coup, il s'écarte de moi.

Moi : Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Tristan : J'en ai marre de cacher notre relation. J'avoue que j'adore notre relation comme elle est, et j'adore te rejoindre secrètement le soir, mais j'aimerais vraiment qu'on l'annonce aux autres.

Moi : Quand tu dis les autres, tu veux dire...?

Tristan : Nos amis, les colocs, et tout le monde.

Moi : Mais, pourquoi ?

Tristan : Je vois bien comment certains te regardent, et ne rien pouvoir faire, ça m'aide pas trop.

Moi : C'est vrai que je n'arrive plus trop à mentir aux filles. Je suis persuadée qu'elles le savent.

Avant-hier, Manon a sous-entendu qu'elle l'avait découvert, ce qui, honnêtement, ne m'étonne pas du tout.

Moi : Tu veux qu'on le dise alors ?

Tristan : Si tu es d'accord, bien sûr.

Moi : Je vais pas t'en empêcher, tu sais.

Tristan : Je le sais.

Il s'allonge sur mon lit. Je décide de me mettre à l'aise et de me poser sur lui. Je repose ma tête sur ses abdos, qui sont, d'ailleurs au passage, incroyables.

Du coin de l'œil, je le vois sourire alors qu'il me caresse les cheveux.

D'un coup, un grand fracas retentit au rez-de-chaussée. Tristan et moi se relevons en sursaut.

Tristan : Qu'est-ce que ça peut être ? Un cambriolage ?

Moi : Non, laisse, se sont mes parents qui se disputent, encore et toujours.

Tristan : T'es sûre ?

Moi : J'arrive un peu à les entendre.

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