Chapitre 47 : affaire résolue !

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PDV Marine.

Le professeur arrive et nous fait entrer dans la salle. Je m'installe au fond, à la même place que d'habitude. La gène commence à faire son entrée quand je vois Manon et Eva pousser Tristan à s'asseoir sur la place à côté de moi. Ce qu'il fit.

Tristan : Oh, Marine. Ça faisait longtemps, dit-il en esquissant un sourire.

Manon et Eva s'asseyent de l'autre côté de la classe donc ce cours ne va pas trop m'inquiéter.

Tristan : Nous sommes donc de nouveau tous les deux.

Moi : Avec une trentaine d'autres personnes.

Tristan : Et si on partait de ce cours ? Là.

Moi : Pas très discrète comme idée.

Tristan : Pfff... Je n'ai pas tellement la tête à travailler maintenant.

Moi : Concentre-toi et t'y arriveras.

Tristan : La seule chose à laquelle j'arrive à penser, c'est toi, donc pas franchement facile.

Ça me fait rire. Mentalement, évidemment.

Moi : Oh... donc tu penses à moi ?

Je pose ma main sur sa cuisse et il devient écarlate.

Moi : Il ne faut pas se mettre dans un état pareil pour moi, mon pauvre.

Il fixe le tableau blanc et serre son stylo dans sa main.

Moi : Oh mais t'es tout rouge. Tu as peut-être de la fièvre, dis-je en rigolant aussi silencieusement que possible. Je peux être ton infirmière sexy, si tu le veux.

Il hausse les sourcils, tout en gardant les yeux sur le tableau, alors que ses joues rougissent de plus en plus.

Il est trop mignon comme ça.

Tristan : Arrête, Marine. S'il te plaît...

Moi : Bon, d'accord. C'était pourtant si drôle...

Tristan : Pas trop, de mon côté.

Moi : T'es pas drôle.

Tristan : Si.

Moi : Non.

? : Eh, vous, taisez-vous !

C'est le professeur. Toute la classe est à présent en train de nous fixer.

Moi : Oui, nous sommes désolés.

Le professeur reprend là où il en était et les élèves se retournent de nouveau, à l'exception de Manon qui nous fixe d'un regard très perturbant. Puis, elle se tourne vers Eva pour lui murmurer quelque chose qui est, à l'évidence, inaudible pour Tristan et moi.

Tristan : Je ne suis absolument pas désolé.

Moi : C'est évident.

Tristan : Mais tais-toi quand même, j'arrive pas à me concentrer sur le cours quand tu me parles.

Moi : Je suis si distrayante que ça ?

Tristan : Oui. Et tu me déranges.

Moi : Très bien. Je me tais si tu avoues que tu n'es pas drôle.

Il sourit tout en regardant les écritures sur le tableau.

COLOCATION - Les 12 Colocs...Where stories live. Discover now