COLOCATION - Les 12 Colocs...

Chapitre 30 : la personne en question

PDV Tristan.

Marine : Donc, pour finir, cette personne devra venir à l'accueil dans les dix prochaines minutes.

Les haut-parleurs s'éteignent et tous les lycéens reprirent leurs conversations ou leurs activités.

Ryan : Mec, tu as exactement neuf minutes et trente-sept secondes pour aller lui dire.

Manon : Elle m'avait dit qu'elle ferait un truc devant le lycée entier mais je pensais pas qu'elle le ferait vraiment.

Moi : Elle est très... Surprenante.

Jules : Qu'est-ce que tu fais encore ici ?! Cours, saute, vole !

Eva : Allez, dépêche toi !

Moi : J'y vais. Après tout, c'est la femme que j'aime. Je veux lui dire. Lui crier. Et ensuite le crier sur tous les toits.

Ryan : Arrête donc de parler et agis !

Je me mets à courir le plus vite que je peux dans les couloirs. Je bouscule des dizaines de jeunes au passage mais j'y arrive au bout de trente secondes.

Je m'arrête devant l'accueil et respire un coup. J'ouvre la porte et je vois effectivement Marine.

Mais elle est avec ce Stephan, ou je sais plus comment il s'appelle. J'essaie d'écouter leur conversation mais je n'arrive pas à entendre.

PDV Marine.

J'attends impatiemment que quelqu'un vienne assumer. Que cet homme si romantique vienne. Que je sache enfin son nom, qui il est...

D'un coup, la porte s'ouvre et Steven apparaît à l'entrée de la pièce.

Moi : Steven ?

Steven : C'est moi.

Moi : Comment ça ?

Steven : C'est moi qui est l'auteur de toutes les lettres. Marine, tu me plais.

J'en reste bouche bée. Je suis très étonnée, je... Wow. Je ne m' attendais pas à ce que ce soit lui qui apparaisse.

Steven : Tu veux sortir avec moi ?

Moi : Je... Hum... Oui.

Il me sauta au cou et pressa ses lèvres sur les miennes. Quand je posa ma tête sur son épaules, je vis Tristan en train de me regarder de l'autre côté de la fenêtre. Une larme coula sur ma joue. Je m'empresse de l'essuyer. Je dois sûrement être très contente d'avoir trouvé cette personne à un point que je pleure de joie.

C'est ça ? Pas vrai ?

Il partit vers la droite et je ne le vois plus.

Steven se décolla de moi et me regarde dans les yeux.

Steven : Donc... On sort ensemble ?

Moi : Oui, je pense.

Il me sourit.

Steven : Tu sais, pendant ces trois semaines où je t'ai envoyé ces lettres, j'étais très content d'en fin te dire ce que je pensais.

Je fronce les sourcils.

Moi : Euh... Steven, ça fait deux semaines, pas trois.

Steven : Ah oui ? C'est parce que le temps avec toi passe très lentement.

Moi : Ah, d'accord.

Steven : Sinon, ça te dit une sortie au restaurant demain soir ?

Moi : Je vérifie si je n'ai rien et je te redis ça.

Il me sourit comme réponse.

Moi : Par contre, il faut que j'y aille. À plus.

Steven : Salut.

Je sors de l'accueil et traîne dans les couloirs. Je suis complètement paumée. Je sais pas où je vais, je ne sais pas où je dois aller, je ne sais pas ce que je fais. J'ai une migraine de folie et je me dis que je vais pas tarder à tomber. C'est quand je vois Manon et Ryan assis dans un couloir que je me précipite vers eux.

Moi : Vous pouvez me ramener chez moi, s'il vous plaît ? J'ai une horrible migraine.

Les amoureux se lèvent et nous sortons du lycée, nous entrons dans la voiture et Ryan démarre.

Manon : Alors comment ça s'est passé avec Tristan ? Me demande-t-elle.

Moi : Bah... On a pas parlé depuis ce midi au self.

Manon : Oooh, arrête, tu peux tout nous dire, tu sais.

Moi : Je sais mais là, il y a vraiment rien à dire. On a pas reparlé, c'est tout.

Elle fronça les sourcils.

Manon : Enfin bref, tu nous a pas dit : qui est le gars qui t'a rejoint à l'accueil ?

Moi : Je pense que vous allez être très étonné...

Ryan : Plus rien ne peut nous choquer maintenant.

Moi : C'est Steven.

Manon : Comment ça "c'est Steven"?

Moi : Bah c'est lui qui m'a écrit toutes les lettres...

Elle lança un regard vers son petit ami et se retourna vers moi.

Manon : Et il s'est passé quoi depuis ?

Moi : On sort ensemble.

Manon : Quoi ?!

Ryan : Steven et toi ?!

Moi : Oui, il y a un problème ?

Ryan : Oui, c'est évident qu'il...

Manon : Qu'il n'y a aucun problème, elle l'interromp.

Leurs réactions sont très bizarre.

Moi : Dites, par hasard, vous n'avez rien à me dire ?

Ryan : Si : on est arrivé chez toi.

Moi : Ah oui, effectivement.

Je suis déçue de sa réponse et je reste persuadée qu'ils me cachent tous les deux quelque chose.

Manon : Bonne soirée, à demain.

Je sors de la voiture.

Moi : À demain.

Je cherche mes clés dans mes poches et les sors au bout de dix secondes, je rentre chez moi et entends, comme d'habitude, mes parents s'engueuler. Je les rejoints dans le salon.

Mon père : Toi ! Dit-il en me montrant du doigt. Qu'est-ce que tu fous ici à cette heure ?! Tu devrais être en cours !

Moi : J'ai mal à la tête.

Mon père : J'avais mal à la tête pendant mes épreuves du bac et pourtant ça ne m'a pas empêcher d'y aller ! Va dans ta chambre !

Je me dirige vers les escaliers et reste quelques secondes de plus à écouter sans qu'ils le sachent.

Ma mère : La prochaine fois, parle lui d'une meilleure façon, c'est ta fille quand même !

Mon père : Ma fille ? Ma fille ?! Je croyais que son père était un de tes collègues de bureau ?!

❤️ ❤️ ❤️ ❤️ ❤️
Boujouur,
Aujourd'hui, voilà un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira.

#tagada442004