COLOCATION - Les 12 Colocs...

Chapitre 31 : migraines et chagrins d'amour

PDV Marine.

C'est quoi ce délire ?!

Mon père n'est pas mon père ?

Je reste paralysée sur les premières marches de l'escalier.

Ma mère : Parle moins fort ! Elle est juste au dessus de nos têtes !

Donc c'est vrai ? Elle n'a pas niée alors c'est que c'est vrai. Ou pas. J'en sais rien.

PDV Ryan.

Nous sommes encore dans la voiture avec Manon pour retourner au lycée.

Manon : Tristan n'est pas allé la voir.

Moi : Bah il était pourtant plus que décidé à le faire.

Manon : Mais alors que s'est-il passé ?

Moi : On arrive dans deux minutes, on demandera à Tristan.

Manon : C'est quand même très agaçant leurs histoires, hein...

Moi : Ils peuvent pas prendre exemple sur nous et se mettre ensemble une bonne fois pour toute !

Manon : C'est clair.

Je gare la voiture pas loin de l'entrée du lycée. Nous sortons du véhicule et entrons dans l'établissement. Nous marchons main dans la main dans le couloir et cherchons notre ami. Il nous reste qu'un seul cours cet après-midi et il est dans presque une heure. Manon regarde à droite et moi à gauche mais c'est seulement dans la cours de récréation que nous le voyons, assis seul sur un banc avec la tête dans les mains. Une fois à côté de lui, Manon lui tapote l'épaule pour lui faire comprendre que nous sommes là.

Il lève la tête et ses yeux sont brilliants de larmes.

Moi : Mec, t'as pleuré ?

Tristan : Non, je suis super joyeux, ça se voit pas ?! Bien sûr que oui.

Il me fait de la peine.

Manon : Qu'est-ce que t'as ?

Tristan : Je suppose que vous avez déjà parlé avec Marine.

Moi : Effectivement, et devine ce qu'on a appris : que vous n'avez absolument pas parlé depuis ce midi.

Tristan : C'est un problème pour toi ?

Manon : Pour moi, oui. On avait dit que tu allais lui dire ! Je pensais que vous alliez enfin finir ensemble, mais non, il faut toujours qu'il se passe un truc et que tout change !

Tristan : Vous croyez que ça me va, que je suis absolument heureux qu'elle soit enfin en couple avec ce Stephan ?

Manon : Steven.

Tristan : Mais putain ! Arrêtez de me reprendre ! Qu'est ce que j'en ai à faire de son nom !

Nous nous asseyons tous les deux d'un côté de lui, Manon à sa gauche et moi à sa droite.

Moi : Pourquoi tu ne l'as pas empêcher qu'ils sortent ensemble ?

Tristan : Bah non, bien sûr que non. C'est le couple parfait, dit-il sarcastiquement. Il ne faudrait pas que je gâche leur petite amourette.

Manon : Arrête... Tu te fais du mal pour rien. Tu sais bien que c'est toi qu'elle...

Tristan : Moi qu'elle aime ? Il la coupe. Évidemment, moi aussi j'y ai cru à force que vous me le répétez, mais tout prouve le contraire, j'ai juste été trop con pour le voir. À part ce baiser, comme par hasard  je l'ai parfaitement vu celui là !

Manon : Elle nous avait pas parlé d'un baiser, elle ?

Moi : Je ne crois pas.

Tristan : Et bah, moi, je ne l'ai pas raté. Ce connard s'est attribué tout le mérite de mes lettres.

Moi : Ouais, c'est ce qu'on a cru comprendre.

Tristan : Il m'a pris la seule chose qui est le plus important dans ma vie...

Manon : De quoi ? Les lettres ?

Tristan : Mais non ! Elle. Il y a presque mille filles dans ce lycée et comme par hasard, la seule que je regarde est celle qu'il a choisit de prendre !

Moi : Calme toi...

Tristan : POURQUOI JE ME CALMERAIS ?! Il la manipule comme une vulgaire marionnette !

Je lève la tête en voyant du mouvement devant nous.

Camille : Tristan ? Ça va ?

Tristan : Ça a l'air d'aller ?

Camille : Non. Pas vraiment.

Tristan : Qu'est-ce que tu veux ?

Camille : On peut... parler ?

Tristan : Je suis pas d'humeur.

Camille : C'est... Important.

Tristan : TU VOIS PAS QUE JE NE SUIS PAS D'HUMEUR !

Manon : Hey, du calme, elle veut juste te parler...

Camille : Merci Manon mais je n'ai pas besoin de toi pour me défendre donc merci aussi de te taire.

Manon : Redescends, je voulais juste t'aider.

Camille : Ai-je demandé ton aide ? Je ne crois pas...

Tristan : C'est bon, Camille, il la coupe, j'ai encore moins envie de parler avec toi, là. Tu parles mal à ma pote alors qu'elle au moins, elle essaie de me réconforter alors que toi, la seule chose que tu fais c'est d'agrandir encore plus ma migraine. Tu comprends pas que tu me fais chier là ?!

Camille :  Je voulais juste te parler.

Tristan : Et bien, dis-le, maintenant.

Camille : En privé.

Tristan : C'est étrange, je ne veux pas bouger, d'un coup.

Camille : Bah ils ont qu'à bouger, eux, dit-elle en nous montrant, Manon et moi.

Tristan : Ouais mais étrangement, je ne veux ni bouger, ni qu'eux partent, ni te parler. C'est bizarre, non ?

Camille : Tu me prends pour une conne ou quoi ? Je croyais que j'étais ta meilleure amie ?

Tristan : Comme tu l'as si bien dit : tu étais ma meilleure amie. Mais me mentir comme ça et me cacher que si Marine a été voir ce connard à la plage, c'était seulement pour un action ou vérité. Et me faire alors croire qu'elle aime quelqu'un d'autre, c'est vraiment bas. Très bas pour une amie. Comment t'as pu me faire une chose pareille sachant mes sentiments pour elle ?!

Camille : C'est justement parce que je connais tes sentiments pour elle que je l'ai fait ! La seule chose qu'elle te donne c'est du malheur, tu crois que tu l'aimes mais ce n'est qu'un crush absolument pas réciproque puisque madame sort avec le mec de la plage maintenant !

❤️ ❤️ ❤️ ❤️ ❤️
Salut salut !
Voilà alors ce chapitre numéro 31 du coup. J'espère qu'il vous aura plu. Donnez moi vos avis sur mon livre en commentaire ou en message.

#tagada442004