COLOCATION - Les 12 Colocs...

Chapitre 40 : ce n'est pas qu'une place

PDV Marine.

Je rentre dans le bus et m'assois à côté de Manon.

Manon : Coucouuu ! Comment ça va, aujourd'hui ?

Moi : Ça va super bien ! Tristan m'a envoyé un message, ce matin !

Manon : Qu'est ce qu'il t'a envoyé ?

Moi : Il m'a proposé de s'asseoir à côté de lui en cours !

Manon : Je suppose que t'as accepté, évidemment...

Oups...

Moi : Il se pourrait que j'ai fait une petite erreur...

Manon : Qu'est ce que tu veux dire par "petite erreur"?

Moi : J'ai... Laissé un vu...

Elle me dévisage.

Manon : Mais... Mais ! C'est quoi ça, Marine ?! Pourquoi t'as fait ça ?

Moi : C'est son message, il est arrivé comme ça, j'étais pas prête à ce qu'il me propose ça !

Manon : Mais c'est pas une excuse ça ! Vous vous êtes parlé toute la semaine, pourquoi, à un simple message, tu n'as pas pu répondre ?!

Moi : J'en sais rien... C'est comme ça.

Elle se tape le front.

Manon : N'importe quoi.

Je hausse les épaules.

Manon : Tu sais quoi ? Tu entreras dans la salle, tu marcheras jusqu'à Tristan, tu vas ensuite t'asseoir sur la chaise d'à côté de lui et... tu lui fais un bisou sur la joue.

Moi : Tu vas trop loin là, dis-je en rigolant.

Manon : Il fallait bien que je mette un "et..."!

Nous rigolons et sortons du bus. Nous marchons jusqu'à la salle d'anglais et elle m'attrape le bras au moment où j'allais entrer dans la salle.

Manon : Regarde, dit-elle en montrant du doigt le fond de la salle.

Je regarde où elle me montre et vois Tristan sur son portable.

Manon : Il est là. La place à côté de lui est libre,vas-y immédiatement !

Moi : Mais, je lui dis quoi ?

Manon : Dis-lui que... Je sais pas, improvise, tu fais du théâtre, ça devrait t'aider.

Moi : Merci. Tu m'aide énormément, toi. Non mais plus sérieusement, je vais lui dire quoi ? Je vais pas me rabouler et m'asseoir tranquillement !

Manon : Tu verras quand tu y seras !

Je lève les yeux au ciel et elle me pousse dans la classe. Je vais vers la place à la gauche de Tristan et au dernier moment une fille s'assoit sur la chaise. Quand Jessica tourne la tête vers moi, un sourire diabolique sur le visage, je serre les poings et vais m'asseoir au fond de la salle à côté d'Eva.

Eva : Pourquoi tu fais cette tête ?

Moi : Jessica.

Eva : Elle est toujours aussi peste qu'avant, il y a pas à dire.