Chapitre 49 : problèmes de famille

91 4 0
                                    

PDV Marine.

Ma mère, en larmes, me regarde dans les yeux.

Moi : Alors ? Il y a forcément des choses que vous avez à me dire. Je fais partie de cette famille, et je sais que ça peut être compliqué de parler des problèmes comme ça. Mais il faut que je sache.

Maman : Je sais très bien que tu voudrais tout savoir. Je sais aussi que tu es assez mature et grande pour le savoir. Mais je préfère être avec ton père pour te l'expliquer.

Moi : Mais quand ceci va arriver ? Quand est-ce que vous allez enfin me raconter quel est le problème ?

Ma mère baisse les yeux, toujours affectée par la tristesse qui englobe son cœur depuis de ça des années.

Maman : Tu sais quoi ? Je vais en parler avec ton père. Tu le sauras dans la semaine, je te le promets.

Moi : Merci, maman. Maintenant repose-toi. Il faut que tu dormes.

Elle s'allonge sur le lit et je la couvre avec la couverture.

Moi : Dors bien. Fais de beaux rêves.

J'attends quelques minutes, le temps qu'elle s'endorme, puis je sors silencieusement de la chambre pour retourner dans la mienne.

J'ouvre la porte et retrouve mon copain toujours à l'aise sur mon lit.

Tristan : Pour répondre à ta question, oui, je veux bien.

Moi : De quoi tu parles ?

Tristan : Tu m'as demandé si je voulais dormir ici.

Moi : Ah oui. En effet.

Je m'allonge à nouveau à ses côtés et j'appuie ma tête sur son torse.

Tristan : Ta mère va bien ?

Moi : Non, pas du tout. Mais au moins, elle s'est endormie.

Tristan : Elle me fait de la peine.

Moi : À qui le dis-tu.

Je me relève pour attraper mon livre et il se mit à me masser le haut du dos, en lisant au dessus de mes épaules.

Moi : Ça va ? Je ne te dérange pas ?

Tristan : Non. Tout va bien pour ma part. Et toi ?

Moi : T'es chiant.

Tristan : Je sais. Mais tu m'aimes quand même alors c'est pas grave.

Moi : Tu m'énerves.

Tristan : Je sais, je sais. Maintenant, chut. J'essaie de lire.

Je ferme mon livre et me tourne vers lui.

Moi : Je n'ai plus envie de lire, finalement.

Tristan : T'abuses ! Je commençais à m'accrocher au personnage principal...

Moi : Moi, je préférerais m'accrocher à toi.

Il haussa les sourcils et un rictus apparut sur son visage.

Tristan : Ah oui ? T'es comme ça, toi ?

Je me mis au dessus de lui et commença à l'embrasser. Quand, d'un coup, quelqu'un se mit à tambouriner à la porte de la chambre.

Moi : Cache toi dans le placard, vite !

Il obéit et je me dirige vers la porte pour ouvrir à mon père.

Papa : C'était qui ?!

Il entra dans ma chambre sans rien demander.

Moi : Papa, j'allais dormir là !

Papa : J'ai entendu une voix d'homme ! Marine ! QUI EST ICI ?!

Je pris peur devant sa colère.

Moi : Calme toi. Je... J'étais juste au téléphone avec des amis !

Papa : Je ne te crois pas !

Il se mit à regarder sous mon lit, à retourner mes draps, décaler les rideaux,... Heureusement, il ne se dirige pas vers le placard.

Moi : Il n'y a personne d'autres que nous, ici ! Qui pourrait venir me voir à cette heure-là, papa ?!

Papa : T'as intérêt à faire gaffe ! Je te surveille.

Moi : Mais sérieux ??

Papa : Et ne ferme pas ta porte à clé.

Moi : Mais quoi ? J'ai toujours fermé à clé et vous ne m'avez jamais rien dit !

Il sort de ma chambre et je claque la porte derrière lui. Malgré sa "demande", je ferme à clé.

Moi : C'est bon. Tu peux sortir, Tristan.

Il sort de sa cachette et vient vers moi.

Tristan : Je devrais y aller, Marine. Je ne veux pas que tu aies des problèmes à cause de moi...

Moi : Non, s'il te plaît, reste. Je m'en fiche d'avoir des problèmes avec mon père. J'en ai toujours eu avec lui. C'est juste pas aujourd'hui que ça changera. Alors, reste, je t'en supplie...

Tristan : Tu es sûre ?

Moi : Il n'y a que toi qui m'apaise assez.

Tristan : Je ne veux vraiment pas te causer de problèmes...

Moi : Tu n'en causera pas. Je te le promets. En plus, mon père part vers 2h du matin. Alors, oui, tu peux rester.

Une larme se mit à couler sur ma joue.

Tristan : Marine... Viens là.

Il m'ouvre grand ses bras et je m'y réfugie.

Tristan : Je t'aime, tu le sais, pas vrai ?

Moi : Oui. Moi aussi, je t'aime, Tristan.

Il me serre un peu plus fort et sa présence me réconforte un peu plus.

D'un coup, un grand bruit retentit au rez-de-chaussée. Je me lève en sursaut.

Tristan : Qu'est-ce que c'était ?

Moi : Aucune idée,je vais aller voir, je reviens.

Je descends de mon lit et ouvre la porte doucement.

Tristan : Et si c'est un cambriolage ?? Marine, reste ici, s'il te plaît. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose...

La voix de mon père se fait entendre depuis le salon.

Moi : Ne t'inquiètes pas, c'est seulement mon père, à nouveau en colère.

Tristan : Il ne va rien t'arriver ? Tu me le promets ?

Moi : Oui. Il ne va rien se passer. Je reviens dans deux minutes.

Et je sors de ma chambre sur ces derniers mots.

❤ ❤ ❤ ❤ ❤
Salut !

Bon. Après une éternité à publier ce chapitre qui n'est pourtant pas très long, me voilà de retour !

J'espère reposter assez rapidement mais sur ce, je vous laisse déjà avec ce chapitre.

#JusteUneFilleReveuse

COLOCATION - Les 12 Colocs...Where stories live. Discover now