Tête en l'air

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NDLA: Hey, c'est moi, l'auteur (qui d'autre...) !
Alors déjà merci pour la centaine de vues (quasiment 120 maintenant... 😅) et la dizaine de vote. C'est juste incroyable...
Donc, oui, voilà une histoire très (très) courte et pleine de douceur pour vous remercier et en attendant le monde parallèle d'Alpha possessif (sachant que je suis pas mal occupé.e en ce moment donc je ne sais pas si elle sortira à l'heure..).
Cette nouvelle a été réalisé à l'occasion d'un concours organisé par Lauwern, que je remercie d'ailleurs pour ces supers concours (et dont les thèmes sont toujours super intéressant) . Donc encore merci fond du cœur et bonne lecture ❤️

Le feu était mon élément préféré, je me perdais dans mes pensées, souvent, en le regardant. Le voir s’élever ainsi, entendre le bois craquer, les étincelles s’élever, les flammes et parfois même, des bouts de braises qui s’envolent…

Il fallait si peu pour le voir danser, un briquet ou des allumettes, du papier journal et des brindilles et le voilà venu à la vie, ouvrant ses bras enflammé.

Tous cela avait pour moi quelque chose d’hypnotisant. Je sais que de nombreuses personnes ont peur du feu mais moi, je lui trouve quelque chose de réconfortant dans sa chaleur et ses couleurs…

Pourtant, comme chaque élément le feu à une face destructrice. Je trouve que des quatre, c’est celui qui est le plus honnête sur ce point là. Dès que tu l’effleurer à peine, il te prévient, te dit qu’il peut faire mal. Quand on le voit se déchaîner… Quelle beauté ! Il réduit en poussière tous ce qui se trouve sur son passage, c’est le seul capable de réduire des choses aussi résistante que le métal en un simple liquide.

Il n’y a pas à dire, j’aime le feu.

-Lys’, tu viens, où tu comptes rester assise devant le feu encore longtemps ?

Voilà qu’une nouvelle fois, je m’étais laissé emporté... Je regarde mon chamallow à présent carbonisé, unmangeable, je préfère le donner à celui qui le lèche depuis tout à l’heure. Je le lâche dans le feu, éteint celui-ci, profitant encore du dernier spectacle que m'offre les braises avant de me diriger vers la tente où ma patrouille m’attend déjà. Alors que chacune s’allonge dans son sac de couchage et s’endort, je m’agite et me retourne, incapable de trouver le sommeil. Je veux retrouver le calme et la sérénité du coin du feu, le silence de la nuit, la douceur du vent. Je mets mes chaussures et écarte la porte de la tente avant de sortir.

Je regarde autour de moi, dans la pénombre, je distingue à peine quelques formes, je sens le vent dans mes cheveux, je regarde les étoiles, je suis bien, là.
Je m’assoie dans l’herbe mouillé par la rosé et pose ma tête sur mes genoux. À ma grande surprise, je vois une lumière. Un vers luisant puis un autre. Ou bien est-ce des feu follet ? Je souris. Je laisse le monde de la nuit me bercer, me perdant dans mes pensées à la contemplation de ce ballet de vers comme près du feu.

Lys' s’est endormie dans l’herbe, je souris, elle est belle, ma rêveuse, au milieu de l’herbe, paisible. Je la prends dans mes bras, comme une princesse, et la ramène dans la tente, je l’aurai bien laissé là au milieu de l’herbe, une couverture et moi veillant sur elle mais elle trouverait certainement cela bizarre, pour elle je ne suis qu’une amie, et elle, dans son monde féerique, ne saura jamais ce qu’elle est pour moi, je la dépose dans son sac de couchage avant de m’endormir à mon tour.

Recueil de NouvellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant