[Partie 2] Chapitre 30 : (⚠)

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Bonjour à tous,

Je suis ravie de vous poster un nouveau chapitre (surtout celui-ci) mais comme l'emoji annoncé dans le titre, je tenais à préciser aux âmes quelque peu sensibles de faire attention à ce chapitre. Bien qu'il ne contienne aucune scène réelle, le contenu est plutôt explicite.

Merci de votre compréhension,

Bonne lecture !

***

Les discussions autour de Laëticia et de son passé emmerdait Zachary. Il n'y avait pas d'autres mots ; cela lui tapait sur le système. Les journées semblaient être identiques les unes aux autres et les activités tellement inutiles que l'adolescent en avait marre de jouer le gentil toutou en suivant bêtement ses amis.

Le jeune homme prétexta donc un mal de crâne et décida de rentrer au Pensionnat, quitte à s'ennuyer. Ou bien se baladerait-il. Cela importait peu. Mais il en avait ras-le-bol d'être dévisagé par des gens qu'il avait connu avant la disparition de Carlos. Et cet événement l'avait tant métamorphosé que leurs regards, souvent emprunts de pitié, lui donnaient une insatiable envie de se pendre. « Le pauvre... » Il n'en avait rien à faire de leur avis. Il était...

Tiens, qu'est-ce qu'il était, d'ailleurs ? Qu'est-ce qui ressentait ?

Quelle importance au pire !? Qu'est-ce que ça changeait qu'il se sente triste ou en colère ? Ou autre ? Il était mal, point.


– Zachary !

Le jeune homme arrêta brusquement ses pas, surpris, et chercha l'origine de l'appel. Était-ce l'un de ses amis qui le rattrapait ? Pour quelle raison ?

– Zachary, reprit la voix plus doucement cette fois, presque susurrante.

Deux mains se pressèrent sur son corps, l'une glissant de sa nuque à sa main tandis que l'autre se calait dans le creux de ses reins. Il sentit un corps chaud se coller à son dos et une bouche s'approcher de son oreille. Les lèvres retinrent leur souffle avant de jouer avec le lobe un instant.

– Salut toi, glissa la voix, toujours aussi gazouillante.

– Salut toi, répéta naïvement Zachary, totalement dénué de tout sentiment.

De façon totalement innocente, la voix et le corps attirèrent l'adolescent toujours plus à l'écart du centre, toujours plus à l'écart des gens. Ils marchèrent donc ainsi, collés l'un à l'autre, durant un temps indéfini. Et lorsque enfin, ils s'arrêtèrent, d'étranges pulsions revinrent.

Ils se trouvaient dans une pièce mal éclairée bien que raisonnablement confortable. L'Hydrokinésiste n'avait pas la moindre idée de comment il avait atterrit là. D'ailleurs, son esprit semblait tellement déconnecté qu'il était fort probable qu'il n'aie même pas réellement pris conscience du lieu dans lequel il avait été emmené.

Les mains reprirent leur danse intrusive, palpant chaque surface du corps du jeune homme. Ce dernier se laissait littéralement faire, mou comme une poupée de chiffon. Les mains s'infiltrèrent alors sous ses vêtements, caressantes et entêtantes. Une bouche, humide et avide, à la légère odeur fruitée, se pressa contre le visage inerte du Sortiliste. Il sentit de longs cheveux effleurer ses joues et des doigts s'agripper à sa chevelure. Il sentit des dents, tout contre sa lèvre supérieure, et une langue s'infiltrer en lui. Il sentit l'une des deux mains caresser tendrement son ventre, effleurer doucement son nombril avant de jouer machinalement avec sa ceinture. Il sentit son pantalon glisser le long de ses jambes désormais nues et la main s'impatienter derrière la dernière barrière de tissu. Il sentit les doigts tirer ses cheveux encore plus fort et une peau triturer son sexe.

Octo/ tome 2 • L'appelМесто, где живут истории. Откройте их для себя