Chapitre 27

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Quand Thranduil et les autres arrivèrent, ils n'entendirent que des gémissements d'arbres, d'explosions, de pierres qui volaient. Ils parvinrent enfin devant une scène qui les figea totalement. Maira avait reprit son visage masculin, ils étaient prêts de Dol-Guldur. 
-" Il l'a dont attirée ici..." murmura surprit Elrond. 
-" Il a plus de force ici que dans votre forêt. Et puis cette partie est déjà désolée et déchiquetée." répondit Gandalf.  La scène était d'une puissance et d'une violence extrême. L'humaine que leurs avait décrit Galadriel, se battait contre le Maiar avec un fouet très long où brillaient des pointes métalliques. Les coups envoyées au Maiar ne le faisait pas faiblir car lui tenait aussi un fouet mais de feu. Les claquements secs entres les deux armes déchiraient le silence lourd et pesant. Ils semblait que la végétation tressaillait à chaques nouveaux coups. Legolas banda son arc et visa l'humaine. Il tira, lachant la flèche au moment où il y avait une petite acalmie. Les deux adversaires se battaient, le sang se mélangeait à la terre, le bruit de leurs respirations, de leurs coeurs qui battaient montrait qu'ils étaient presque épuisées. Les blessures qu'ils avaient étaient profondes, mais rien ne les stoppaient. Sauf la flèche de Legolas qui fit tomber l'humaine. Elle hurla. La flèche lui avait traverser la main, la faisant lâcher son arme. 
-" Lachez vos armes et rendez-vous !" ordonna -t-il visant une nouvelle flèche. La femme lui jeta un regard haineux. 
-" vous prenez la défense de qui au fait !? Vous devriez visez de votre flèche lui et pas moi !"
-" Je vous vise parce que j'en ai décidé !" répliqua Legolas tendant la corde. Elle lança une dague, qui fût tranchée en deux par le fouet de feu de Mairon.
-" Sale..." Sans qu'ils s'en rendent compte, Feren plaça un poignard sous sa gorge pendant qu'un autre la vidait de ses armes. 
-" Osez encore faire un geste pareil et vous mourrez." menaça-t-il. Legolas se tourna vers son père qui inclina la tête vers Feren. 
-" Adar !!" s'écria-t-il outré. Le roi posa un regard presque surprit vers lui. 
-" Et bien ? J'ai au moins arrêter cette folle furieuse voilà tout." lacha-t-il. Soudain, une ombre se plaça devant eux, les couvrant.  Ils se figèrent, ils avaient oubliés que Mairon était devant eux. Ils levèrent le nez et le virent les observer, un air impassible mais aucunes émotions ne montrait ce qu'il comptait faire. 
-" Mair..."
-" Silence." claqua sa voix grave et froide. Ils tressaillirent et reculèrent. Celeborn posa sa main sur son épée si Galadriel, ne s'était pas interposée pour qu'il ne la sorte pas. 
-" Vous n'auriez pas dû venir, petits elfes." lacha-t-il les dominant de sa taille gigantesque. Ses traits masculins étaient d'une beauté montrant la puissance du feu, sa sauvagerie mais aussi la chaleur. 
-" Mairon, on est venu parce qu'il était nécessaire. Vous avez vu dans quel état vous êtes ?" demanda finalement Elrond prenant la parole pendant que Thranduil le fixait de bas en haut. 
-" Mon état ne doit pas vous inquiétez ! Ne croyez pas que je sois faible juste pour ses quelques blessures !" tonna-t-il hors de lui. Ses yeux dorées brillaient mais le feu ne s'y en échappait pas. 
-" On n'a jamais dit que vous..."
-" J'ai dit Silence !" ordonna-t-il. Ils reculèrent d'un pas.  
-" Vous êtes furieux parce qu'on vous a sortit de là !?" s'exclama Thranduil.
-" je suis furieux parce que vous  voyez  mon véritable visage !!" répondit le Maiar. 
-" Et donc ?" demanda Legolas. Il l'avait déjà vu et il en avait été très impressionée, presque subjuguer par sa beauté.
-" Rien. Partez devant je viendrais au palais quand je me serais calmé." Il s'éloigna de ses pas gracieux. Thranduil s'en alla le premier. Ils rejoignirent les six elfes qui tenaient l'humaine enchaînée. 
-" Qu'on l'enferme dans les géôles. Il faudra l'interroger. Mais d'abord faisons lui un accueil mémorable." lacha sournoisement le roi des elfes, lui jetant un regard méprisant. Ils s'en allèrent la trainant derrière eux. 
-" Vous êtes sur les nerfs..." remarqua Elrond. Thranduil soupira et se massa le front. 
-" Je suis un peu troublé." 
-" Par son véritable physique ?" demanda Celeborn. 
-" En effet. Je ne l'avais jamais vu."
-" Nous non plus !" dirent-ils d'une seule voix.  
Thranduil retrouva un léger sourire mais ils étaient encore sous le choc de l'aspect du Maiar. Comme il cachait son visage par son heaume, ils ne savaient pas comment il était. Ils ne l'avait jamais sût. 
Ils rentrèrent au palais, où ils entendaient les cris de goret de l'humaine qui les traitaient de tous les noms. Thranduil se demanda si il n'aurait pas mieux fait de lui trancher la tête ?  Mais ils avaient besoin de savoir qui elle était et pourquoi une telle haine envers lui. Qu'avait-il commit envers elle ?  Le soir était tombé et Mairon revint sous son physique de femme, et de taille plus réduite. Elle garda les traits fermés, les lèvres serrés. D'habitude l'elfe Sinda, venait parfois la taquiner, mais cette fois il ne vint pas, ils savaient que la demande silencieuse qu'elle leur montrait était de la laisser seule à moins de vouloir devenir une jolie bougie. 
Ils dînèrent en silence. 
-" C'est compliqué..." lacha enfin Celeborn s'appuyant contre le dossier de sa chaise. 
-" Oui ! Je n'aurais pas pensé à une telle situation. Que feraient les Valar à notre place ?" demanda Elrond pensif.
-" Ils l'auraient jugés et enfermés pour l'éternité avec Morgoth." répondit simplement Thranduil. Sa déclaration fit tomber un silence lourd et tendu. 
Mairon semblait avoir une peur farouche quand on prononçait son nom. Ils auraient voulu entrer dans sa tête et savoir pourquoi mais Galadriel lur fit remarquer qu'elle ne pouvait pas accéder. Quelque chose verrouillait ses souvenirs. 
Ils restèrent assit fixant les couverts et les assiettes d'un air sombre. Des secrets qu'ils n'étaient pas prêt de découvrir. Elle ne leur dira jamais. 
Sa confiance était très limitée, malgré tout ce qu'ils avaient parcourut comme temps et moments.  Agacé, Thranduil se leva et quitta la salle, refusant d'écouter ce que lui disait les elfes.
Il partit toquer à sa porte.

Le Pardon du FeuWhere stories live. Discover now