Chapitre 6*

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Les jours s'écoulent rapidement et cela fait déjà un mois que je suis dans ce manoir entourée de vampires.

J'ai finis par avoir le droit de sortir de ma chambre et je passe mes journées dans le jardin ou à admirer les chevaux que possède Ian. Je n'ai jamais osé lui demander si je pouvais en monter un. Même si nos relations se sont améliorées et que nous sommes...plus intimes, il m'intimide toujours autant. Surtout ces jours-ci, il est d'une humeur fracassante et envoie balader toute personne venant le déranger.

Donc j'attend qu'il vienne me voir, ce qu'il fait souvent et qui me surprend. Seul Ian et Stanley me parlent, les autres vampires, eu, ne me calculent pas et m'ignorent. Quand à leur donneuses de sang, elles sont comme hypnotisée et ne parlent que d'amour inexistant. Je ne peux pas les aider, elles sont déjà folles....toutes.

Donc je reste dans le jardin et je songe. Je songe que je pourrais m'enfuir, Ian ne me retrouverait pas tous de suite et j'aurai peut être le temps de rejoindre la ville...mais pour faire quoi ? Ma famille est partie et si Ian me retrouve, ma vie deviendrait un enfer. Il ne me reste plus que cinq petit mois à tenir.

Je caresse le museau du cheval qui vient de s'approcher de moi. Il a une robe blanche magnifique sans imperfection et il vient me voir à chaque fois que je m'appuie sur la barrière.

-Elle s'appelle Lumina, murmure une voix derrière moi.

Je sursaute et me retourne, Stanley se tient devant moi appuyé sur un arbre. Je lui souris gentiment,

-Tu sais que je pourrais faire une attaque à force ? Dis-je en reportant mon attention sur Lumina qui se frottent contre mon bras pour avoir plus de caresse.

Stanley s'approche de moi à son tour.

-Vous les humains vous avez peur pour un rien, ricane-t-il en donnant un sucre à un autre cheval avec une robe beige.

Je ne répond pas à son pique, sinon nous partirions dans un débat que je finirais par perdre. Mais j'ai envie de lui dire que nous les humains n'avons pas peur de tout.

Nous apprécions juste de ne pas être sortis de nos pensées si brusquement. Enfin, pour ma part.

-Le soleil va se coucher et tu devrais rentrer, sinon Ian va être encore plus de mauvaise humeur, me fait remarquer le garçon.

Je lève les yeux au ciel.

-c'est ridicule il ne vient me voir qu'à 21h, alors je pense que je peux rester encore un peu dehors.

Stanley soupire et se tourne vers moi.

-Il m'a envoyé te chercher et je n'ai pas envie de me prendre à nouveau un couteau dans le ventre...

Nous grimaçons au souvenir de la fois où Stanley et moi étions rentré un peu plus tard que prévue alors qu'il me faisait visiter, Ian l'avait alors accusé de l'affamer exprès et il lui avait planté un couteau dans le ventre. Je ne savais pas à ce moment là que les vampires guérissaient très vite et j'avais pleuré toute la nuit sous le choc croyant que Stanley était mort. Le soulagement de le voir le matin avait été pour moi une libération et il avait lui même apprécié que je m'inquiète pour lui.

C'est un peu comme un ami pour moi et je ne veux pas lui attirer des ennuis.

Nous prenons alors le chemin du retour.

-Tu as de la chance, tu sais ? Dit soudain Stanley après cinq minute de marche silencieuse.

-Pourquoi ?

Je suis assez surprise qu'il me dise que moi j'ai de la chance, car je ne pense pas que ce soit le cas.

-Ian est très patient avec toi et...je ne sais pas... Il est protecteur envers toi alors que d'habitude, ses donneuses sont traitées comme rien du tout. Il est plus gentil avec toi qu'avec moi alors que je suis de sa propre espèce. C'est fascinant. Je pense qu'il tient à toi.

The Drugs of the vampire ( En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant