The Drugs of the vampire ( En correction)

Chapitre 12

.-oh mon dieu ! Souffle ma mère en m'observant de haute en bas pour vérifier que c'est bien moi.

-Maman, sanglotai-je en me jetant dans ses bras. Ma mère me serre contre elle si fort que je ne peux plus respirer, je plonge mon nez dans ses cheveux et je pleure contre son épaule pendant qu'elle aussi ne retient pas ses larmes. Je ne savais pas que ça serait si bon de la retrouver. Au bout de quelques minutes de pleures et de câlin, nous nous écartons l'une de l'autre.

-co-comment ? Où étais-tu ? Demande-t-elle alors beaucoup plus sérieuse.
Je me pince la lèvre je n'avais pas pensé que revenir avec une valise et des vêtement neufs ferait passer mon enlèvement pour une fugue. Il faut donc que je lui dise la vérité en enlevant la partie vampire.

-ça ne te dérange pas si l'on rentre, maman ?
Elle hoche la tête toujours sans me quitter des yeux et elle m'aide a entrer ma valise à l'intérieur. La maison est comme je l'avais quittée, rangée, propre comme un sous neuf. La seule chose qui a changé ce sont les papiers qui sont étalés sur la table basse de notre salon. Des papiers avec une photo de moi au bal du lycée de l'an dernier et un "portée disparue" écrit en lettre rouge et en gras. Je fixe les affiches tout en m'asseyant sur le canapé...même après deux mois ils n'ont pas cessé de me chercher. Ma famille tient vraiment à moi et je vais les abandonner. Je suis une personne affreuse et égoïste.

Ma mère s'installe à mes côtés en tapotant ses yeux avec un mouchoir.

-raconte moi tout, mon trésor.

Je me lance alors dans le récit de mon kidnapping, j'invente en disant que les personnes habitant dans cette maison n'étaient pas si méchantes, même si elles ont tué tant de monde. Je ne parle pas de Ian je ne sais pas quoi dire à propos de lui. Je lui raconte qu'ils m'ont relâchés car ils ne savaient pas quoi faire de moi, et qu'ils ne voulaient plus faire de mort. Je sais en racontant que mon histoire ne tient pas la route, mais je ne peux me risquer à lui dire la vérité et être envoyée dans un asile.
Ma mère écoute en silence, posant seulement quelques question de temps en temps. Elle voulait savoir si j'avais été mal traitée, je lui ai dis que l'on m'avait simplement enfermé dans une chambre. Elle demande ensuite si l'on avait abusé de moi, je lui mens en répondant non et elle me croit difficilement. Une fois mon récit finit, ma mère est en pleure et me serre a nouveau contre elle.

-ma chérie je suis tellement désolée de tout cela ! Je t'aime tellement ! Je vais te préparer un bon repas et ensuite tu vas monter te reposer, ta chambre est comme tu l'as laissé à ton départ. Je vais appelé ton père et ton frère et les services de polices, je m'occupe de tout. Oh ma chérie tu nous as tellement manqué et ton frère...je...je ne l'avais jamais vu comme ça.
Sa voix tremble et elle paraît si vulnérable, je la prend à nouveau dans mes bras pour la réconforter et pour faire disparaître ma culpabilité.

-je suis là maintenant, je t'aime maman.
Je ne sais pas si je pourrais à nouveau les quitter pour être avec Ian, c'était beaucoup plus facile quand j'étais avec lui. Je l'aime, je les aimes tous.

Quand j'ouvre les yeux, la première choses que je vois sont les yeux de mon frère Eliotte. Il est allongé à côté de moi un air triste sur le visage, qui se transforme en soulagement quand il me voit ouvrir les yeux. Il me sourit et je lui souris.

-Tu m'as manqué petite sœur, dit-il en prenant ma main.

Une larme roule sur ma joue et je l'essuie avant de me blottir dans ses bras.

-tu m'as manqué aussi...et je ne suis pas ta petite sœur.

Il rit, nous avons toujours la même dispute depuis 17 ans, pour savoir qui est le plus grand des deux.
Je remarque qu'il est plus pâle et plus maigre, que lui est-il arrivé ?