The Drugs of the vampire ( En correction)

Chapitre 12'

Vers une heure du matin nous nous quittons pour retrouver nos chambres respectives, je n'ai pas sommeil, je me sens vraiment bien et c'est sûrement dû à l'alcool. Je n'ai pas beaucoup pris de cuite quand j'étais au lycée mais je sais que je le regretterai demain..si il y a un demain. Ian doit m'attendre dans la chambre pour me transformer et j'ai peur..j'ai peur que mon corps rejette cette transformation, j'ai peur de mourir mais j'ai aussi peur de me réveiller. En faite seule l'alcool dans mon sang arrive à calmer un peu cette peur qui me tord le ventre.
À force de trop penser, je me prend la porte de ma chambre, et en l'ouvrant je tombe et me retrouve à quatre pattes sur le sol.

-Aie ! Criai-je quand mes genoux touchent le parquet. Je n'ai pas le temps de me relever que déjà je sens des mains froides s'enrouler autour de ma taille et me relever pour me remettre sur pied. Je me tourne dans les bras de Ian un sourire niais au lèvre et je passe mes bras autour de son cou. Lui il ne sourit pas, son visage est sérieux même un peu trop à mon goût.

-Tu fais la gueule toi ! Dis-je d'une voix que je ne reconnais pas. Ça lui fait froncer encore plus les sourcils.

-tu es complètement saoule, tu aurais pu faire attention ! Regarde toi tu ne tiens même pas debout.
Je pouffe bêtement et il soupire avant de me soulever pour me porter jusqu'au lit. Quand il me dépose sur les draps, je m'enroule dedans toujours en riant comme une enfant, ça fait toujours du bien de rire, j'adore rire en faite et le fait que Ian commence à s'énerver me donne encore plus envie de rire. C'est fou la vie !

-tu sais quoi ! Je n'ai pas envie de continuer à parler à une enfant de quatre ans et demi, bonne nuit Alyson.
Il se prépare à quitter la chambre et soudain je n'ai plus envie de rire, j'ai envie de pleurer. Il me laisse seule dans cette grande chambre, un ruisseau de larmes dévalent mes joues et je renifle tout en les essuyants. Ian est aussitôt devant moi, il a l'air inquiet et cela ne fait qu'empirer mon état.

-pourquoi pleures-tu ? Tu as mal quelques part ? Demande-t-il en observant mon visage avec attention.
Je renifle un peu et j'essuie quelques larmes avec le revers de ma manche.

-tu allais m'abandonner ! L'accusai-je en criant un peu trop fort. Il lève un sourcils mais cette fois ci la colère a laissé place à l'humour.

-je n'aurai jamais cru que te voir bourrée serait aussi amusant, s'esclaffe-t-il en s'asseyant à côté de moi sur le lit pour passer un bras autour de mes épaules.
Je le fusille du regard,

-j'ai absolument toute ma tête, dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine.

-oui c'est ça...Aly je sais que tu as peur et si tu veux retarder un peu ta transformation je le comprendrai, dit-il soudain sérieusement. Je le regarde par dessus mes cils pour voir l'expression de son visage, il semble terrifié comme je le suis.

-et si je ne me réveille pas, et si je deviens une affreuse personne ? Et si je ne me souviens pas ? Et si tu ne m'aimes plus un jour ? Et si...

-et si demain une astéroïde faisait exploser la terre ? Me coupe-t-il. Je le regarde surprise et il me sourit gentiment avant de me caresser la joue.

-il y'a plus de chance qu'une astéroïde touche la terre demain plutôt que je ne t'aime plus, ou que tu deviennes une affreuse personne. Tu vas rester tel que tu es Alyson, gentille, intelligente, belle, forte, courageuse, tout ça, ça fait partir de ton âme, tu vas garder ton âme ton corps, il sera juste un peu...amélioré. Je te jure que je ne te laisserai jamais t'égarer. Quand au fait que tu ne te réveilles pas, ça ne peut pas arriver, tu dois vivre et je ferais tous pour que ce soit le cas. Je te jure que tu ne vas pas mourir au contraire tu vas renaître et nous serons heureux.

Sa voix est douce quand il parle tout comme son regard et je me détend peu à peu en assimilant ses paroles rassurante. Il a raison, je sais qu'il va me protéger, tant qu'il sera là tout ira bien. Il m'aime et je sais que je l'aime autant qu'il m'aime, je vais me souvenir de tout, il n'y aura plus la menace de son père au dessus de ma tête ni celle du clan, je pourrai même peut être revoir mes parents. Un sourire se forme sur mon visage au fur et à mesure que je pense à ma future vie.