Chapitre 16

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Je sens François s'ecrouler à coté de moi, ses deux genous tombant lourdements sur le sol anéantis. Tandis que je me tiens toujours debout, gardant mon sang froid, maitrisant chacune de mes émotions. Je ne bouge pas, je ne cilles pas, mon regard est braqué sur les deux chevaux au loin galopant à toute allure. A se moment là, je ne ressens rien, juste un énorme vide. Je m'étais juré de ne plus me faire avoir par un homme, je me suis juré que les sentiments ne me détruirait pas ou m'afaiblirais. Et je vais respecter cette promesse que je me suis faites. Je m'autoriserais à ressentir que la haine et la colere, et j'utiliserais ses deux émotions dans la conquete de la couronne et dans la vengeance. 

-Epouse moi. Lachais-je froidement le regard perdu dans le vide. 

Je sens ses yeux se poser sur moi, je sentais sa detresse, je sentais le choc dût à la rupture et à l'abandon de sa fiancé. J'arrivais à lire se qu'il ressentait. Je me tourne vers lui ne laissant transparaitre aucune émotion. Il était surpris par ma question, il était tétanisé par ma question. Tellement de question semblait se bousculer dans sa tête, tellement de sentiment, tellement d'émotion. Il devait se demander si il avait bien entendu se que je lui avais demandé. 

-Epouse moi. Répétais-je. 

***

QUELQUES JOURS PLUS TOT


Mon corp ondule sous le sien, c'est une belle danse que nous effectuons depuis l'autre soir à l'infirmerie. Une danse qui se répète encore et encore. Je repose mon dos sur le matelas, il place une main de chaque coté de moi, se tenant en équilibre. Mes mains sont plaqués sur son torse qui se soulève et redescend rapidement à chacune de ses respirations. Il attrape mon poigné délicatement avec ses doigts. Il remonte ma main jusqu'a son visage et y dépose un baiser  sans me lacher du regard. Je suis contente à se moment là que Naustradamus m'est retiré le bandage la veille. Mon poignet est totalement guéris se qui me permets de faire des petites merveilles avec ma main depuis hier soir. Je me délivre de son emprise et le pousse le faisant basculer sur le lit. Je me mets au dessus et plonge la tête dans sa nuque mordillant légerement la peau. Je remplace rapidement par mes levres pour ne pas laisser de marque. Je fonds sur ses lèvres qu'il entre-ouvre. Mes doigts viennent agilement dénouer sa chemise , il se redresse pour passer à la position assise et la retire. Il passe ses mains dans mon dos et me rapproche de lui. Ma silhouette épouse parfaitement son corp brulant. Ses mains remontent jusqu'a ma nuque. 

Je quitte ses levres et lui ordonne en chuchotant de défaire mon corcet. 

Il me retourne sur le lit et sourit amusé. 

-Tu devrais peut-etre retourner dans ta chambre, ton lit pas défets pourrait encourager les rumeurs. 

Je me redresse, rapprochant mon visage de lui, j'encre un regard joueur dans le sien. 

-Qu'il y est des ragots alors.... J'espere que les personnes présentent dans les couloirs nous entendront priant secretement pour que ça leur arrive. 

J'avançais mes levres vers les siennes mais il plaça son doigt contre celle-ci pour m'empecher de l'embrasser. Puis sa main se posa sur mon épaule me plaquant a nouveau contre le matelas. 

-Ne devrais-tu pas te soucier un peu plus de ta réputation. S'inquiete-il.

-Ca met égale se que les autres peuvent penser et si ça peux te rassurer Emilie m'est fidele elle s'occupe de la chambre, tu n'as rien à craindre. Et puis si ça se sait, les demoiselles qui font la queu devant ta porte seront que tu n'es plus à prendre. 

Reign " le destin d'une princesse"Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt