Chapitre 23

479 20 31
                                    


Cela faisait des heures que nous faisions routes vers l'auberge où était sensé se trouver François. Le carrosse avait beau être luxueux et confortable, je n'en pouvais plus. Deux hommes de mains qui étaient encore fidèle à Catherine m'accompagnaient durant le voyage, ils étaient entrain de suivre à cheval à coté. 

Lorsque j'entendis les sabots des chevaux ralentir, je sautais presque du carrosse. Je n'attendais pas que les gardes se soient arrêter, je n'attendais pas qu'il confie leur chevaux au palefrenier. J'avais bien trop attendu se moment. 

Je mis la capuche de ma cape, d'après ce qu'on ma dit, c'est un lieu à scandale, peu fréquentable pour une princesse. Il s'y passe des jeux d'argents, ils jouent aux cartes, font des paries, et d'après certaines rumeurs ; des combats auraient lieu dans une annexe. 

Je me précipite dans la grande auberge. Je regarde furtivement les environs, je me faufile vers les tables où il y a le plus de monde. 

J'ai la respiration coupé lorsque je vois celui qui occupait toute mes pensées ses derniers jours, à quelques mètres de moi. 

Je m'approche discrètement pour savoir ce qu'il se passe.

-Vous êtes entrain de perdre, et vous n'avez plus de quoi suivre. Fit un homme 

Je sors de ma cape une bourse rempli de pièce d'or et l'écrase sur la table. 

-Je vais prendre le relais et suivre pour lui. 

Tout les hommes présent autour de cette table se retournent vers moi. 

-Et je peux savoir qui vous êtes ? 

Je laisse apparaitre un large sourire sur mon visage, j'attrape les bords de ma capuche et la retire. Je passe mes mains dans mes cheveux et secoue légèrement la tête pour que certaines de mes mèches de cheveux s'écarte de mon visage. 

Je plonge mon regard dans celui de François, qui a l'air agréablement surpris. 

-Je suis son épouse. Mentis-je. 

Il m'observe d'un regard empli de désir. 

-Ambre. Me salut le Dauphin en souriant. 

Le maître du jeu rigole et ajoute d'une voix cinglante ;

-Les femmes ne peuvent pas jouer. 

-Pourquoi, vous avez peur de ne pas être à la hauteur, d'une "femme" ? 

Il balaye ma remarque de sa main. 

-Les femmes ne savent pas jouer. Vous perdrez toute votre fortune. 

-Qu'il en soit ainsi. Il y a beaucoup de pièces dans le petit sac, à votre place je ne cracherais pas dessus. 

-Bien. A vos risque et péril. 

Il se tourne vers François ;

-Mon ami, votre épouse n'as pas froid aux yeux on dirait bien. 

-C'est une joueuse, elle a toujours été très doué pour ça. 

Il me fait un clin d'oeil, nous commencions la manche, nous tournons les cartes chacun notre tour. Je retourne la mienne et lache un petit cri de victoire lorsque nous remportions la mise. 

-Alors, les femmes ne savent pas joué, vous disiez ? 

François et moi prirent notre dut et nous courrons en rigolant en direction de sa chambre. Il ouvre à peine la porte qu'il m'embrasse déjà.  Nos sac de pièces tombent au sol. Il me plaque contre la porte, mes bras passent autour de sa nuque. 

Reign " le destin d'une princesse"Where stories live. Discover now