CHAPITRE 9 - Marcus

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Marcus salua Eyden, puis me regarda.

Alors on fait quoi princesse ? Me demanda-t-il

Je ne sais pas, mais pas de skate ! Lui dis-je.

J'avoue que ce n'est pas ton talent. Me dit-il. En revanche tu pourrais peut-être m'apprendre ta passion toi ?

- À moins que tu saches où trouver des chevaux, cela risque d'être compliqué.

- Je vois, je me débrouillerais, mais pour aujourd'hui impossible... Tu veux venir chez moi ? Ils travaillent tous. Me proposa-t-il.

Pourquoi pas, lui répondis-je en souriant.

Il me montra le chemin tout en discutant. Je le suivais dans une petite ruelle qui m'obligeait à être collé à lui, à croire qu'il l'avait fait exprès. Sa main frôlait la mienne, elle était chaude tandis que la mienne était gelé. La nuit commençait à tomber, je ne portais qu'un léger débardeur et je peux vous dire que je commençais à avoir vraiment froid. Marcus me voyant grelotter me proposa son pull, il n'avait apparemment pas froid. J'étais gênée, je ne voulais pas refuser, mais cela me paraissait étrange. Finalement, il me le tendit et je l'enfilais par-dessus mon t-shirt. Nous finîmes par rentrer dans un immeuble qui ressemblait fortement à celui que j'occupais. Nous montions au 7ᵉ étage et pénétrions dans l'appartement numéro 707. Il tourna sa clé dans la serrure et me pria d'entrer. Il me fit installer dans le canapé puis, attrapa un paquet de cacahuètes et me le lança. Je contemplais le sachet comme si c'était de l'or. Je n'en avais jamais mangé, c'était beaucoup trop cher et rare.

Marcus, tu es fou ! Lui dis-je. Ta famille va te virer c'est si cher.

- Ils sont du gouvernement, ils ont tout ce qu'ils désirent. Ils ne le remarqueront même pas. M'assura-t-il.

Je n'ai jamais eu l'occasion d'en manger. Lui avouais-je.

Moi non plus. C'est l'occasion de gouter ensemble. Me confia-t-il. La guerre a était difficile pour tous, nous n'avons pas eu une enfance simple.

- C'est la première fois que tu parles sérieusement, le taquinais-je.

Je peux être sérieux parfois, surtout sur les causes que je trouve juste et qui me touche.

- Et qu'elles sont ces causes ?

- Notre monde qui part en...

Je lui fis signe de se taire et mima que l'on était écouté. Il leva les yeux au ciel et mis ses pouces vers le haut.

Mais, surtout ce qui m'énervent le plus reprit-il ce sont ces rebelles, ils gâchent tout. Tout ce que nous entreprenons avec la présidente. Il me fit un clin d'œil et mima qu'il pensait le contraire.

-Totalement d'accord avec toi. Il faut faire en sorte qu'ils disparaissent. Ils détruisent notre monde.

- Bon, on se le fait notre paquet de cacahuètes ? Me lança Marcus.

Envoie le paquet, lui dis-je avec un clin d'œil.

Nous dégustions alors ensemble nos premières cacahuètes, le goût était divin. Cela croqué sous la dent, c'était légèrement salée. Marcus me demanda de lui en lançais dans la bouche (comme dans les vieux films, m'avait-il, dit). La première atterrit par terre, il la ramassa et la fourra dans sa bouche. Il me demanda de lui en envoyer une à nouveau, cette fois, il réussit à l'attraper. Il me tapa dans la main en signe de victoire.

- Joli lancé, princesse.                                                                                                                                                                                                                                                               

 Il me saisit la taille et me fit tourner dans les airs, il me regardait avec des étoiles dans les yeux. Ses chevaux bruns étaient tout ébouriffés ce qui le rendait vraiment adorable. Il me reposa sur le sol et enlaça mes hanches, puis se pencha vers moi. Je zieutais sûrement très peu discrètement sa musculature contre mon gré. Il prit mon menton dans sa main et frôla mes lèvres avec le bout de son doigt. Son visage se rapprocha du mien, jusqu'à ce qu'il y soit collée. Il posa ses lèvres douces et chaudes sur mon front. Et descendit jusqu'as trouver mes lèvres. Il m'embrassa tendrement puis m'enlaça dans ses bras. Il me murmura dans l'oreille.

Alix, dès le premier jour où je t'ai vu j'ai su que tu me plaisais, tu as fait battre mon cœur plus vite qu'il n'aurait dû, tu m'as donné mal à l'estomac, mais pas de la mauvaise façon.

Ses grands yeux verts en amande m'illuminaient. Mon cœur battait la chamade. Lui aussi avait donc ressentir tout ce que je ressentais en sa présence ? Lui aussi avait le cœur qui s'emballait à ce moment-là ? Lui aussi ne voulait plus me lâcher ?

- Alix, je t'aime.

Il venait de répondre à des dizaines de milliers de questions qui se bousculait en moi, en trois mots. Trois mots qui m'avaient fait rougir de plaisir. Trois mots qui avaient embrasés mon cœur... 

Note de l'auteur: merci pour tout le soutien porté à mon livre, nous approchons déjà des 2000 lectures c'est énorme ! N'hésitez pas à votez et à me laissez des commentaires cela m'aide à avancer <3
Prochain chapitre: samedi :))

REBELS - tome 1 / Édité Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang